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Différence numérique et anologique

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Sujet de la discussion Différence numérique et anologique
Hello !

Tout est dans le titre , j'aimerais connaitre la différence entre l'analogique et le numérique et si la différence est la même dans l'écoute musicale que dans le matériel !
Désole si je suis pas dans la bonne catégorie je suis un peu perdu sur le forum !

Merci !!!

<3 <3 <3

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Intéressant cette histoire de sinus cardinal, mais comment fait-on techniquement?

Sinon, sur la reconstitution exacte du signal par le numérique, je mettrais quand même un bémol : le son 8 bits est bien moins fidèle que le 12 bits lui même moins fidèle que 16 ou 24 bits. On rejoint l'idée exprimée par l'expression "plus de <pixels> c'est plus détaillé".

Par ailleurs un convertisseur DA peut aussi faire une erreur dont j'ai oublié le nom : dans certaines conditions, quand une crête atteint OdBFS, le convertisseur peut produire une reconstitution lissée supérieure à 0dBFS

[ Dernière édition du message le 21/08/2015 à 11:11:58 ]

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Traintrain, tu mélange tout là. Le nombre de pixels d'une image est assimilable à la fréquence d'échantillonnage et pas à la quantification (nombre de bit/échantillon). Quand à l'histoire du 0dBfs, je pense que tu mélanges l'erreur de quantification, qui est d'ailleurs légèrement oubliée dans cette conversation, et le peak intersample. Bref, un gloubiboulga (version plus moderne du galimatias) de notions hétéroclites pas bien assimilées.
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Hors sujet :
Citation de traintrain :

Sinon, sur la reconstitution exacte du signal par le numérique, je mettrais quand même un bémol : le son 8 bits est bien moins fidèle que le 12 bits lui même moins fidèle que 16 ou 24 bits. On rejoint l'idée exprimée par l'expression "plus de <pixels> c'est plus détaillé".


Pour être tout à fait exact, l'analogie serais plutot :

Fréquence d'échantillonnage : résolution, nombre de pixel par pouce (ppi)

profondeur de quantification : nombre de couleur possible pour le pixel, 16 bit nous donne 65 536 valeurs possible(2^16), alors qu'avec 24 bits on en a 16 777 216 ( 2^24 ).

Voila, c'était juste pour les graphistes qui auraient un peu de mal pour faire le liens :bravo:
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Avant de parler de gloubigoulba, note que je réponds à l'affirmation selon laquelle le numérique permet une reconstition parfaite du signal par 2 contre exemples : la médiocrité du son 8 bits et le phénomène de "peak intersample"
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Philrud, il est ici question de la place des espaces aux alentours de la ponctuation. Les espaces viennent toujours après la ponctuation, pour les virgules, points, points d'interrogation etc. Seules exceptions : les ponctuations doubles (: ; / parenthèses et quelques autres ) , là c'est espace avant ET après. Sans être hyper rigoureux là-dessus c'est vrai que faire un effort sur les ponctuations les plus courantes (virgules, points) améliore grandement la lisibilité.

Sinon je ne comprends pas le débat sur le vinyle. L'enregistrement sur un vinyle est mécanique, on grave. C'est donc sans contestation aucune possible un signal analogique. Peu importe que ça ait été mixé avec des moyens numériques, ou passé par 4 conversions AD/DA, ce qui compte est exclusivement la dernière étape du signal. Pour graver un vinyle il est indispensable de disposer d'un signal analogique à envoyer à l'appareil de gravure, si le mixage a été fait en numérique on convertit. Le vinyle est donc analog et il ne peut pas y avoir de débat sur ce point.

D'ailleurs les signaux finissent toujours dans le domaine de l'analogique lorsqu'on les amplifie et qu'ils passent par un HP. Vu que l'humain n'est pas capable d'écouter des paquets Wifi, on est bien obligés de finir par une conversion DA, d'amplifier un signal analogique (la notion d'amplification n'a pas de sens en numérique, un bit vaut zéro ou 1, et peu importe si le 1 équivaut à 5 volts ou 250).
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@ traintrain : le peak intersample est justement la preuve que le signal peut être reconstruit au delà de la tension peak équivalente au 0dBfs. Ce n'est pas une distorsion, au contraire, cela signifie que le convertisseur DA est bien capable de reconstruire le signal au delà de sa valeur efficace maximum. Sans cela, nous aurions de nombreux écrêtages avec la mode du mastering outrancier, et avant que la mesure True Peak n'apparaisse.

Quand au 8 bits, il est certain qu'en se plaçant dans de mauvaises conditions, le résultat n'est pas bon. Mais en 16 bits, et à fortiori en 24, l'erreur de quantiification produit une distorsion (ou un bruit suivant la chapelle) bien inférieur au niveau de bruit et de disto d'une chaîne d'enregistrement analogique.

[ Dernière édition du message le 21/08/2015 à 13:38:17 ]

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@ Archion : le fait que ce soit gravé n'est en soit pas la preuve qu'on a affaire à du numérique.
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En complément aux explications précédentes, une mesure de la latence entrée-sortie analogique, ici d'une Babyface, avec un signal adapté et des réglages corrects.  Nota : RME annonce 1.61 ms dans les specs.

Le signal de sortie (en bleu) a été moyenné et l'on ne voit pas de jitter étalant la réponse. Modifier la fréquence de récurrence ne change rien au résultat. Donc pas de problème de phase.

 

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

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Citation :
je réponds à l'affirmation selon laquelle le numérique permet une reconstition parfaite du signal
Sauf que ce n'est pas ce qui a été affirmé. Perso, ce que j'ai tenté d'expliquer :
- Parfait ça n'existe pas, il faut se donner des points de comparaisons ;
- La numérisation consiste en deux étapes : La quantification avec, même en théorie, perte irréversible d'information ; l'échantillonnage qui en théorie n'entraîne aucune perte pour un signal sur une bande de fréquences données.

Danguit nous a rappelé que le monde parfait n'existe pas (problème du filtrage aux aborts de la coupure) mais il est possible de repousser les problèmes techniques de l'échantillonnage en traitant avec soin.

Le problème de la quantification n'a pas été détaillé... Faut dire que ramené à un SNR on s'aperçoit que le bruit additif est largement négligeable (le jour où tu auras une chaîne amplifiée avec un SNR de 120dB sur 20kHz, tu me feras signe...) : Est-ce que l'on peut dire que c'est ce qui se rapproche le plus de la "perfection" aujourd'hui ? Je crois que oui.


Pour se donner des ordres de grandeur, 8bits en pleine échelle c'est un SNRq max théorique de 50dB (et nous sommes bien d'accord, c'est tout pourri).
Le disque vinyle neuf c'est 60dB dans le meilleur des mondes, qui tombe assez vite à 40dB avec l'âge.

Enfin, le "débat" sur le vinyl est HS et stérile :
- Quelque soit la perfo mesurable pertinente pour l'audio, les solutions numériques actuelles battent à plate couture le vinyle ;
- Les differences analogiques / numériques sont bien plus vastes que les differences CD / vinyle ;
- Il n'y a aucune contraire technique sérieuse qui empêche d'obtenir une copie fidèle numérique du contenu d'un disque à l'ancienne (c.a.d que la dispersion due à la numérisation est moins importante que toutes les autres sources de dispersions).
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Citation de EraTom :
- Il n'y a aucune contraire technique sérieuse qui empêche d'obtenir une copie fidèle numérique du contenu d'un disque à l'ancienne (c.a.d que la dispersion due à la numérisation est moins importante que toutes les autres sources de dispersions).

Il y a même eu des lecteurs de vinyle à base de laser (surtout à des fins d'archivage). Il s'agissait de mesurer la profondeur du sillon avec une grande précision, et en dehors de la zone usée par le diamant.

Ah tiens ca existe encore :
http://elpj.com/113-2/
61
Citation de philrud :
Citation de jimbass
 
x
Hors sujet :
Et est-ce que tu pourrais, s'il te plaît, essayer d'appliquer les règles de ponctuation ? Ca rendrait tes posts bien plus lisibles.


 Tu plaisantes là ,rassure moi ?



x
Hors sujet :
Je suis d'accord, c'est vraiment fatiguant à lire. Avant un . ou une , on ne met pas d'espace, et après on en met un. Pour des ! ? : on en met avant et après.

62
Sans aller jusque là, ce que je voulais dire est que si tu prends le signal analogique A d'un vinyle, sa version numérisée An, et que tu refais une deuxième lecture analogique B du vinyle avec exactement le même disque / lecteur / ampli dans les mêmes conditions, et bien tu auras plus d'écarts entre A et B qu'entre A et An... (et je parles de trucs en phase, hein).

Et pour répondre à traintrain dont la question est passée à la trappe.
Citation :
Intéressant cette histoire de sinus cardinal, mais comment fait-on techniquement?
Le sinus cardinal est tout simplement la réponse impulsionnelle d'un filtre passe-bas "parfait" : Il s'agit en fait de filtrer le signal numérique pour ne garder que la bande d'intérêt (0Hz-20kHz pour l'audio) et virer les réplications du spectre induites par l'échantillonnage.


Comme le filtre passe-bas analogique ne peut pas être parfait, on échantillonne légèrement plus haut pour avoir une bande passante numérique de (par exemple) 0-22kHz. On filtre alors avec un passe-bas qui commence a atténuer à 20kHz et qui coupe tout à 22kHz (au lieu d'être infiniment raide, le filtre non-idéal dispose d'une bande de 2kHz pour passer de gain de 1 à un gain nul).
La bande d'intérêt de 0 à 20kHz est restituée fidèlement (modulo les effets de quantification que tu as évoqués).


Une alternative intéressante d'un point de vue technique est de passer par un premier filtre passe-bas numérique (on sait faire des filtres très proches de l'idéal, au point que les écarts par rapport au modèle parfait sont négligeables devant toutes les autres sources d'erreurs) :
- Le signal numérique est sur-échantillonné pour passer de Fe à Fe' > Fe ;
- Un filtre passe-bas numérique raide et avec un bon comportement de phase est appliqué pour couper tout ce qu'il y a au-dessus de Fe/2 (c'est le sinus cardinal recherché) ; on se retrouve alors avec un signal échantillonné à Fe' qui ne contient plus aucune énergie dans la bande allant de Fe/2 à Fe'/2 ;
- On attaque alors l'étage de sortie analogique où l'on place une filtre analogique dont le rôle est de couper tout ce qu'il y a au-dessus de Fe'/2... Mais il peut commencer à atténuer dès Fe/2 puisqu'il n'y a aucune contenu utile de Fe/2 à Fe'/2 (et donc, on se fout totalement se sont comportement de Fe/2 à Fe'/2).

Avec un graphique ça serait plus simple...

Les applications successives des filtres passe-bas numérique et analogique donne un filtre quasi-idéal (et pour le coup ce n'est pas que du théorique ; dans la pratique ça fonctionne très bien si c'est réalisé correctement).

[ Dernière édition du message le 21/08/2015 à 18:30:54 ]

63

Citation de EraTom

Les applications successives des filtres passe-bas numérique et analogique donne un filtre quasi-idéal (et pour le coup ce n'est pas que du théorique ; dans la pratique ça fonctionne très bien si c'est réalisé correctement).

Aurais-tu des références d'appareils (de bonne qualité) ayant ces caractéristiques ?

Jusqu'à présent je n'ai jamais vu en sortie DAC (mesures perso, specs détaillées&bancs d'essais ou autres) de spectre à 0 au-delà de Fe/2 et cela m'intéresserait.

 

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

[ Dernière édition du message le 21/08/2015 à 18:45:08 ]

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Hors sujet :

Citation de Jimbass , dsy , Archion , matm85

 De l'espace !

 Bon , vous êtes 3 à me le dire , ah non 4 : ok ! (était-ce utile matm85 que tu en rajoutes une couche ?) Je vais y faire attention . Mais perso' j'ai fait l'école à une époque ou l'ordinateur n'était pas dans les familles et je n'ai pas un seul souvenir ou on me reprochait de ne pas laisser d'espace , puisque l'on écrivait tout à la main et que la barre espace n'existait pas sur les cahiers de papier . [ Je sais pas d'ou ça vient cette manie de coller le point au mot précédent , des States ? De Windows ? ) Mais il faut être bon joueur : ok  je  vais  laisser  de  l'espace . 

 

 

Voici un lien par exemple , lire sous la figure II-6 au chapitre :  " erreur de quantification ou codage" .

https://www.mines-stetienne.fr/~dutertre/documents/cours_convertisseurs.pdf

Ensuite , il y a l'échelle ou courbe de conversion AN/NA  et il y a peu , j'ai vu que les américains utilisaient une autre échelle logarithmique que la nôtre . Puis les horloges . Ok  , je prend une seule horloge , elle peut être stable , mais il y a des risques qu 'en en couplant plusieures , ça peut mener à une certaine instabilité ...Alors qu'une seule peut-être stable . ( ça peut être le cas par exemple quand on couple plusieurs appareils entre eux )

Et tout ça + tout ça + tout ça ; on le convertit en analogique .Il y a plutôt intérêt à faire attention à chaque étape , si on ne veut pas cumuler des erreurs .

Alors que l'analogique lui n'a pas ces défauts en lui-même , même si il peut en avoir d'autres ... Voilà par exemple des différences entre les deux .

Citation de EraTom

 Sans aller jusque là, ce que je voulais dire est que si tu prends le signal analogique A d'un vinyle, sa version numérisée An, et que tu refais une deuxième lecture analogique B du vinyle avec exactement le même disque / lecteur / ampli dans les mêmes conditions, et bien tu auras plus d'écarts entre A et B qu'entre A et An... (et je parles de trucs en phase, hein).

J'ai fait (comme déjà dit ) des tests de ce genre et déjà en prenant la version vinyl et la version CD du même album , je n'entends absolument aucune différence à l'écoute . Et le vinyl n'est pas neuf et a tourné plein plein de fois .

Alors il y a peut-être des différences , mais pas audibles pour moi  dans les conditions ou je l'ai fait ; peut-être aux mesures alors ...

Le cas flagrant ou il y a des différences , c'est quand la remasterisation apporte des modifications à l'original ; genre du boost ou des trucs comme ça .  Et là la comparaison est faussée entre analo' / numérique . C'est pourquoi certains préfèrent le son du vinyl d'origine , mais ce n'est pas dû au vinyl lui-même , c'est dû à la mauvaise ( ou différente ) remasterisation vers le CD . Un afien (ingénieur du son ) avait même dit : " Ah , je préfère encore le vinyl d'origine ".

C'est pas si simple tout ça .Parce qu'en qualité pour gagner d'un côté , faudrait pas perdre de l'autre ...

   

Mon soundcloud  Good times !   

                      

65
Citation de Danguit :
Aurais-tu des références d'appareils (de bonne qualité) ayant ces caractéristiques ?

Jusqu'à présent je n'ai jamais vu en sortie DAC (mesures perso, specs détaillées&bancs d'essais ou autres) de spectre à 0 au-delà de Fe/2 et cela m'intéresserait.
Je bosse essentiellement sur des applications qui vont bien au-delà des exigences de l'audio avec des développements sur-mesure ; ma vision des choses est sans doute biaisée.

Un spectre à 0 ce n'est bien sûr pas possible (je force le trait), mais fortement atténué au point d'être noyé dans le bruit oui.

J'imagine que tu connais ce site qui répertorie des mesures de filtres :
http://src.infinitewave.ca/

Prends l'exemple du filtres d'Ableton Live 9.11 (qui est en fait l'intégration d'une bibliothèque spécialisée... dont j'ai oublié le nom) :
- Passband : Ça ne bouge pas de 0.1dB jusqu'à quasiment 22kHz ;
- Transition : C'est plutôt raide, à 22kHz ça ne dépasse pas de -90dB ;
- Phase : 0° tout le long ;
- @traintrain : Impulse (réponse impulsionnelle) voici le sinus cardinal.

Tu peux alors bosser en 32bits@48kHz pour finaliser en 16bits@44kHz : C'est "plein" jusqu'à Fe/2 puis il n'y a plus rien qui dépasse.

Ce sont des exemples logiciels mais il n'y a pas de raison de ne pas voir arriver des implémentations sur des FPGA de taille moyenne ou des ASICs pour être greffé à un DAC.


Pour Brick 1.0 ils ont fait le choix de tout garder jusqu'à 22kHz et de couper après... Je ne comprends pas trop ce qui peut motiver ce choix : Oui on ne touche rien au contenu jusqu'à 22kHz, mais à la fin on va avoir un risque de repliement sur 1 ou 2kHz.
Là il ne s'agit pas d'une limitation technique, c'est bien un choix de conception au moment du calcul des coeff du filtre.

Note que tout ce que j'ai vu en matière de DAC se sont des trucs qui utilisent les CI de Cirrus Logic ; pour les datasheets que j'ai pu consulter je crois que Cirrus Logic fait systématiquement le choix de placer la pente après Fe/2 (et c'est donc pareil pour l'ensemble des DAC) mêmes s'ils ont des CI qui atténuent à moins de -100dB.
Sachant cela, ce n'est pas forcément judicieux d'envoyer un signal avec du contenu jusqu'à Fe/2 si l'on veut éviter tout risque de repliement (mais est-ce que ça s'entendrait ? Je ne crois pas).
Pour voir un DAC qui coupe avant Fe/2 en audio il faudra sans doute attendre que Cirrus Logic ou un concurrent change de stratégie (et ce n'est pas gagné).

Citation de philrud :
J'ai fait (comme déjà dit ) des tests de ce genre et déjà en prenant la version vinyl et la version CD du même album , je n'entends absolument aucune différence à l'écoute . Et le vinyl n'est pas neuf et a tourné plein plein de fois .

Alors il y a peut-être des différences , mais pas audibles pour moi dans les conditions ou je l'ai fait ; peut-être aux mesures alors ...
Aux mesures sans doute, à l'oreille... Le souffle tout de même et éventuellement le jitter du vinyle.
En tout cas ça tendrait à montrer que ces caractéristiques aux limites (et au-delà) de l'audition n'apporteraient rien de significatif et qu'aller au-delà de ce qu'offre les solutions numériques de la dernière décennie n'est pas franchement pertinent.

Citation de philrud :
Le cas flagrant ou il y a des différences , c'est quand la remasterisation apporte des modifications à l'original ; genre du boost ou des trucs comme ça . Et là la comparaison est faussée entre analo' / numérique .
Oui, mais c'est une dérive qui n'est pas vraiment imputable au média.

[ Dernière édition du message le 21/08/2015 à 22:05:02 ]

66

J'ai l'impression que l'on ne se comprend pas.

Sauf erreur les tests comparatifs de SRC se font sur le fichier numérique, donc limité à 22.05k. Quand je regarde ce qu'il y a en sortie analogique d'un convertisseur, ce qui m'intéresse puisque c'est que l'on écoute, je constate qu'il y encore du monde au-dessus. Cf. par exemple ici la courbe en rouge sur le graphe en bas à gauche. Il y a bien une coupure sévère avant 22k, mais ça remonte aussitôt après avec un niveau de fréquence image pas négligeable.

Cela est-il important en audio c'est une autre histoire, mais il n'est peut-être pas inutile de le savoir.

 

 

 

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

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Effectivement j'ai répondu à côté.

Les SRC évoqués sont utilisées pour réaliser un sous-échantillonnage vers une Fe = 44.1kHZ à partir de signaux qui contiennent bien du contenu au-dessus ; ils pourraient être déployés dans un CNA qui réalise une pré-filtrage numérique sur une signal sur-échantillonné.
Ce qui est dommage c'est qu'avec le lien que je t'ai donné il manque ce qui t'intéresse : Le comportement tout le long de la bande atténuée de Fe/2 à Fe.

J'essaierai de prendre le temps de faire des mesures avec ce que j'ai.

Les oscillations dans la bande atténuée ne sont pas surprenantes puisque c'est généralement un filtre de Tchebychev de type 2 qui est choisi (réponse plate dans la bande passante ; raideur plus importante que le filtre de Butterworth pour un même nombre de coeff), suivi d'une correction de phase.
La question est donc de savoir à combien a été fixé le gabarit pour l'atténuation minimale dans la bande atténuée (les oscillations restent en-dessus).

Pour les DAC, l'info est dispo en regardant les datasheets du CI utilisé ; on trouve de tout.
Par exemple ici : http://www.cirrus.com/en/pubs/proDatasheet/CS4351_F1.pdf
Page 7, Figure 13. Single-Speed (fast) Stopband Rejection : Les oscillations du filtre de sortie ne dépassent pas les -100dB ; un DAC qui utilise le CS4351 (assez vieux et annoncé avec une dynamique de 112dB) dans ce mode devrait donner la même réponse à un pouième près.
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Hors sujet :
> Je sais pas d'ou ça vient cette manie de coller le point au mot précédent , des States ? De Windows ? ) Mais il faut être bon joueur : ok  je  vais  laisser  de  l'espace . 

Ce sont les règles de la typographie française :
http://framasoft.net/article2225.html#c_ponctuation


Un signe de ponctuation simple ( . , ) est toujours suivi d’une espace (en typographie, espace est un mot féminin : il désigne la petite pièce de métal qui sert de séparateur ou de blanc) :
- la virgule est toujours accolée au mot précédent, mais un blanc la sépare du mot suivant ;
- le point est toujours accolé au mot et suivi d’un blanc.
Un signe composé de plusieurs éléments ( ; : ! ? « » ) est précédé et suivi d’une espace :
Pour éviter que le signe de ponctuation soit coupé du mot qui le précède (il risquerait alors de se retrouver tout seul au début d’une ligne) on utilisera, entre le mot qui précède le signe et le signe lui-même, l’espace "insécable" (code ANSI 0160 = Alt+0160 ; valeur Unicode U+00A0).
Les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, les guillemets et le point d’interrogation sont précédés et suivis d’un blanc.

Quelques exceptions :
- le trait d’union relie deux mots pour n’en former qu’un, il ne faut donc de blanc ni avant ni après.
- L’apostrophe ne demande de blanc ni avant, ni après. Aussi, la césure est-elle interdite après une apostrophe.
- La parenthèse demande un blanc avant son ouverture et un blanc après sa fermeture.
- Les points de suspension, toujours au nombre de trois, ne veulent pas d’espace avant mais exigent une espace après…


 


Citation de Jimbass :
Au passage, vous vous souvenez de l'époque où il y avait les sigles AAD, ADD ou DDD sur les CD ? Et ca changeait quelque chose sur la qualité ?

Le plus facile à remarquer : quand c'était pas DDD, il y avait du souffle !
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Hors sujet :
Citation de philrud :
De l'espace !

Merci de faire cet effort ! :bravo:
Bon, la règle c'est qu'il n'y a pas d'espace avant le point et la virgule, seulement après. Mais l'important c'est de savoir se remettre en question. :bise:
Citation de philrud :
Mais perso' j'ai fait l'école à une époque ou l'ordinateur n'était pas dans les familles et je n'ai pas un seul souvenir ou on me reprochait de ne pas laisser d'espace , puisque l'on écrivait tout à la main et que la barre espace n'existait pas sur les cahiers de papier . [ Je sais pas d'ou ça vient cette manie de coller le point au mot précédent , des States ? De Windows ? )

C'est de la typographie française, et c'est bien plus ancien que l'informatique. Ouvre n'importe quel bouquin de moins de deux ou trois siècles et tu verras, c'est appliqué scrupuleusement. En typographie anglaise c'est subtilement différent (pas d'espace avant les signes en deux morceaux comme : ! ?)

EDIT : grillé par le Docteur Pouet !

 

Citation de philrud :
Ensuite , il y a l'échelle ou courbe de conversion AN/NA  et il y a peu , j'ai vu que les américains utilisaient une autre échelle logarithmique que la nôtre .

Est-ce que tu ne confondrais pas avec les courbes de compression de dynamique utilisées dans les systèmes téléphoniques ? (A-law, µ-law)

Citation de philrud :
Puis les horloges . Ok  , je prend une seule horloge , elle peut être stable , mais il y a des risques qu 'en en couplant plusieures , ça peut mener à une certaine instabilité ...Alors qu'une seule peut-être stable . ( ça peut être le cas par exemple quand on couple plusieurs appareils entre eux )

Dans une transmission numérique, la reconstruction d'horloge est en effet un sujet complexe. Mais c'est assez bien maîtrisé maintenant, notamment grâce aux progrès dans le domaine des télécoms au cours des dernières décennies.

Citation de philrud :
Et tout ça + tout ça + tout ça ; on le convertit en analogique .Il y a plutôt intérêt à faire attention à chaque étape , si on ne veut pas cumuler des erreurs .
Alors que l'analogique lui n'a pas ces défauts en lui-même , même si il peut en avoir d'autres ... Voilà par exemple des différences entre les deux .

Il n'y a pas vraiment de risque de cumul d'erreurs, ce n'est qu'à la conversion qu'on filtre les fréquences inaudibles et qu'on ajoute un bruit de quantification. À moins de s'amuser à faire plein d'allers-retours entre analogique et numérique avec des convertisseurs de qualité perfectible.
L'analogique aura des bruits (souffle, buzz, craquements) des distorsions (non-linéarités diverses, pleurage) dont le numérique est exempt.

Citation de philrud :
C'est pourquoi certains préfèrent le son du vinyl d'origine , mais ce n'est pas dû au vinyl lui-même , c'est dû à la mauvaise ( ou différente ) remasterisation vers le CD .

On est d'accord, la Loudness War a fait des ravages. Mais c'est en dehors du sujet ici.

[ Dernière édition du message le 22/08/2015 à 00:47:54 ]

70

Citation de EraTom

 Aux mesures sans doute, à l'oreille... Le souffle tout de même et éventuellement le jitter du vinyle.
En tout cas ça tendrait à montrer que ces caractéristiques aux limites (et au-delà) de l'audition n'apporteraient rien de significatif et qu'aller au-delà de ce qu'offre les solutions numériques de la dernière décennie n'est pas franchement pertinent.

 Tout à fait d'accord. Même que je me suis amusé à décaler 2 sons ; un direct et un retardé en mono et pour entendre la différence, on parle en ms. Puis j'ai recommencé en stéréo (décaler droite / gauche) et là aussi on parle en ms avant d'entendre la différence. Pour dire que ce que l'on mesure ne s'entend pas forcément à l'oreille : entièrement d'accord avec toi. Et que de toujours vouloir plus de performances, il y a un moment ou ça ne sert plus à rien, si ce n'est que de faire beau sur le papier. 

Citation de JimBass

 Est-ce que tu ne confondrais pas avec les courbes de compression de dynamique utilisées dans les systèmes téléphoniques ? (A-law, µ-law

 C'est tout à fait possible, il y a plusieurs systèmes différents de courbes de conversion et " oui " j'ai pu confondre l'une avec l'autre. Etant donné qu'en technique je fais plein de choses différentes. Mais le principe reste le même : conversion analo' vers numérique. Après, peut-être qu'on entendrait une différence justement selon les échelles (courbes) de conversion, j'en sais rien, faudrait écouter ...

Hors sujet :

Et merci à tous de vos lanternes pour les espaces .Tiens, le retour de Dr Pouet.

 

 

Mon soundcloud  Good times !   

                      

71

Citation de EraTom

Les oscillations dans la bande atténuée ne sont pas surprenantes

En fait il y a 2 composantes, la réponse propre du système (courbe en vert du lien précédent, un peu mou mais il s'agit d'un chip son) avec les oscillations que l'on ne voit pas ici car c'est fait en 12 bits et max hold (mais on les voit sur ce relevé avec une autre carte son et pas un oscilloscope), et la réponse du SRC qui s'ajoute.

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

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Pour ce qui concerne le décalage entre G et D, le seuil d'audition est bien inférieur à la ms.
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Et ?

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

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Et c'était en réponse à Philrud.
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Effectivement, j'avais loupé ce point.

Pour le monitoring direct chez RME la Babyface est spécifiée à une latence de 1.61ms, mais l'UFX est à 0.9ms. Cette caractéristique pourrait être intéressante dans la comparaison des interfaces audio (par exemple j'ai cru comprendre que les batteurs y étaient plus sensibles que d'autres).

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)