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Sujet Différence numérique et anologique

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Sujet de la discussion Différence numérique et anologique
Hello !

Tout est dans le titre , j'aimerais connaitre la différence entre l'analogique et le numérique et si la différence est la même dans l'écoute musicale que dans le matériel !
Désole si je suis pas dans la bonne catégorie je suis un peu perdu sur le forum !

Merci !!!

<3 <3 <3

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Intéressant cette histoire de sinus cardinal, mais comment fait-on techniquement?

Sinon, sur la reconstitution exacte du signal par le numérique, je mettrais quand même un bémol : le son 8 bits est bien moins fidèle que le 12 bits lui même moins fidèle que 16 ou 24 bits. On rejoint l'idée exprimée par l'expression "plus de <pixels> c'est plus détaillé".

Par ailleurs un convertisseur DA peut aussi faire une erreur dont j'ai oublié le nom : dans certaines conditions, quand une crête atteint OdBFS, le convertisseur peut produire une reconstitution lissée supérieure à 0dBFS

[ Dernière édition du message le 21/08/2015 à 11:11:58 ]

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Traintrain, tu mélange tout là. Le nombre de pixels d'une image est assimilable à la fréquence d'échantillonnage et pas à la quantification (nombre de bit/échantillon). Quand à l'histoire du 0dBfs, je pense que tu mélanges l'erreur de quantification, qui est d'ailleurs légèrement oubliée dans cette conversation, et le peak intersample. Bref, un gloubiboulga (version plus moderne du galimatias) de notions hétéroclites pas bien assimilées.
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Hors sujet :
Citation de traintrain :

Sinon, sur la reconstitution exacte du signal par le numérique, je mettrais quand même un bémol : le son 8 bits est bien moins fidèle que le 12 bits lui même moins fidèle que 16 ou 24 bits. On rejoint l'idée exprimée par l'expression "plus de <pixels> c'est plus détaillé".


Pour être tout à fait exact, l'analogie serais plutot :

Fréquence d'échantillonnage : résolution, nombre de pixel par pouce (ppi)

profondeur de quantification : nombre de couleur possible pour le pixel, 16 bit nous donne 65 536 valeurs possible(2^16), alors qu'avec 24 bits on en a 16 777 216 ( 2^24 ).

Voila, c'était juste pour les graphistes qui auraient un peu de mal pour faire le liens :bravo:
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Avant de parler de gloubigoulba, note que je réponds à l'affirmation selon laquelle le numérique permet une reconstition parfaite du signal par 2 contre exemples : la médiocrité du son 8 bits et le phénomène de "peak intersample"
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Philrud, il est ici question de la place des espaces aux alentours de la ponctuation. Les espaces viennent toujours après la ponctuation, pour les virgules, points, points d'interrogation etc. Seules exceptions : les ponctuations doubles (: ; / parenthèses et quelques autres ) , là c'est espace avant ET après. Sans être hyper rigoureux là-dessus c'est vrai que faire un effort sur les ponctuations les plus courantes (virgules, points) améliore grandement la lisibilité.

Sinon je ne comprends pas le débat sur le vinyle. L'enregistrement sur un vinyle est mécanique, on grave. C'est donc sans contestation aucune possible un signal analogique. Peu importe que ça ait été mixé avec des moyens numériques, ou passé par 4 conversions AD/DA, ce qui compte est exclusivement la dernière étape du signal. Pour graver un vinyle il est indispensable de disposer d'un signal analogique à envoyer à l'appareil de gravure, si le mixage a été fait en numérique on convertit. Le vinyle est donc analog et il ne peut pas y avoir de débat sur ce point.

D'ailleurs les signaux finissent toujours dans le domaine de l'analogique lorsqu'on les amplifie et qu'ils passent par un HP. Vu que l'humain n'est pas capable d'écouter des paquets Wifi, on est bien obligés de finir par une conversion DA, d'amplifier un signal analogique (la notion d'amplification n'a pas de sens en numérique, un bit vaut zéro ou 1, et peu importe si le 1 équivaut à 5 volts ou 250).
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@ traintrain : le peak intersample est justement la preuve que le signal peut être reconstruit au delà de la tension peak équivalente au 0dBfs. Ce n'est pas une distorsion, au contraire, cela signifie que le convertisseur DA est bien capable de reconstruire le signal au delà de sa valeur efficace maximum. Sans cela, nous aurions de nombreux écrêtages avec la mode du mastering outrancier, et avant que la mesure True Peak n'apparaisse.

Quand au 8 bits, il est certain qu'en se plaçant dans de mauvaises conditions, le résultat n'est pas bon. Mais en 16 bits, et à fortiori en 24, l'erreur de quantiification produit une distorsion (ou un bruit suivant la chapelle) bien inférieur au niveau de bruit et de disto d'une chaîne d'enregistrement analogique.

[ Dernière édition du message le 21/08/2015 à 13:38:17 ]

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@ Archion : le fait que ce soit gravé n'est en soit pas la preuve qu'on a affaire à du numérique.
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En complément aux explications précédentes, une mesure de la latence entrée-sortie analogique, ici d'une Babyface, avec un signal adapté et des réglages corrects.  Nota : RME annonce 1.61 ms dans les specs.

Le signal de sortie (en bleu) a été moyenné et l'on ne voit pas de jitter étalant la réponse. Modifier la fréquence de récurrence ne change rien au résultat. Donc pas de problème de phase.

 

Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)

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Citation :
je réponds à l'affirmation selon laquelle le numérique permet une reconstition parfaite du signal
Sauf que ce n'est pas ce qui a été affirmé. Perso, ce que j'ai tenté d'expliquer :
- Parfait ça n'existe pas, il faut se donner des points de comparaisons ;
- La numérisation consiste en deux étapes : La quantification avec, même en théorie, perte irréversible d'information ; l'échantillonnage qui en théorie n'entraîne aucune perte pour un signal sur une bande de fréquences données.

Danguit nous a rappelé que le monde parfait n'existe pas (problème du filtrage aux aborts de la coupure) mais il est possible de repousser les problèmes techniques de l'échantillonnage en traitant avec soin.

Le problème de la quantification n'a pas été détaillé... Faut dire que ramené à un SNR on s'aperçoit que le bruit additif est largement négligeable (le jour où tu auras une chaîne amplifiée avec un SNR de 120dB sur 20kHz, tu me feras signe...) : Est-ce que l'on peut dire que c'est ce qui se rapproche le plus de la "perfection" aujourd'hui ? Je crois que oui.


Pour se donner des ordres de grandeur, 8bits en pleine échelle c'est un SNRq max théorique de 50dB (et nous sommes bien d'accord, c'est tout pourri).
Le disque vinyle neuf c'est 60dB dans le meilleur des mondes, qui tombe assez vite à 40dB avec l'âge.

Enfin, le "débat" sur le vinyl est HS et stérile :
- Quelque soit la perfo mesurable pertinente pour l'audio, les solutions numériques actuelles battent à plate couture le vinyle ;
- Les differences analogiques / numériques sont bien plus vastes que les differences CD / vinyle ;
- Il n'y a aucune contraire technique sérieuse qui empêche d'obtenir une copie fidèle numérique du contenu d'un disque à l'ancienne (c.a.d que la dispersion due à la numérisation est moins importante que toutes les autres sources de dispersions).
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Citation de EraTom :
- Il n'y a aucune contraire technique sérieuse qui empêche d'obtenir une copie fidèle numérique du contenu d'un disque à l'ancienne (c.a.d que la dispersion due à la numérisation est moins importante que toutes les autres sources de dispersions).

Il y a même eu des lecteurs de vinyle à base de laser (surtout à des fins d'archivage). Il s'agissait de mesurer la profondeur du sillon avec une grande précision, et en dehors de la zone usée par le diamant.

Ah tiens ca existe encore :
http://elpj.com/113-2/