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La musique du futur

  • 496 réponses
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Sujet de la discussion La musique du futur
A quoi ressemblera la/les musique(s) du futur?
Sera-t-elle modifiée dans le fond ou dans la forme? Ou les deux?
Quels sont les styles émergeants pouvant nous donner une idée de ce que nous entendrons?
Faut-il tenir compte du contexte social pour observer/comprendre/anticiper les évolutions?
Le rôle des majors et des disquaires et des niches offertes par le net.

Prêts?!! lâchez-vous !!!
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Est-ce la musique du futur que l'on cherche à définir ici ou le futur de la musique ? Je comprends rien moi :??: :mdr:
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Salut à tous

La musique du futur pour moi, ce sera la même mais avec du matériel toujours plus hi-tech.

Cependant, il y aura toujours :
du rock -> AC/DC (sur leurs déambulateurs les pauvres), les Rolling Stones qui restent...
du metal -> Metallica, et quelques autres bourrins
de la techno -> Ceux que vous aimez ou alors des nouveaux auxquels on s'intéressera un temps puis après .... :violent:

Qu'est-ce qu'on peut bien pouvoir changer au rock par exemple ? Sa structure ? A quoi bon changer les bases ? Le son sera sûrement meilleur que celui des premiers albums des Stones ou des Beatles mais le reste ne peut changer.

"C'est mon choix" et "Ca se discute" je veux bien l'admettre ;)

@+ :8)

gratte grattounette.....

de la mizic

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La musique du futur seras créer par des musiciens idéalistes et puristes..qui puiseront leur ressources dans les fondements historiques des musiques autenthiques..ont se redirigeras alors plus vers de l'art musical au detriment de la technique pure qui musicalement n'amene plus rien..(ou pas grand chose)..en gros on revient tout doucement vers de la musique plus proche de l'etre humain que du porte monnaie de ceux qui en tire et retire du benef a gogo..ceci est mon desir concernant principalement le blues qui depuis bien longtemp malmené..
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S'cusez-moi mais j'étais absent un ch'tit moment, mais je suis content de voir que vous aprticipez assez activement à ce thread.

J'ai lu les derniers post et je voudrais rappeler encore une fois que lorsque nous cherchons à définir ce à quoi pourrait ressembler la musique du futur, les produit de marketing sont exclus du débat.
Le débat doit se concentrer soit sur les styles en mutation ou la musique d'avant-garde, qu'elle soit issue de la scène japanoise (qq1 a parlé de Haino), improvisée ou écrite.
Concentrons-nous donc surles musiques ayant assez de paramètres mélodiques, harmoniques, rythmiques, sonores pouvant se modifier de façon à apporter du nouveau.

Citation : Qu'est-ce qu'on peut bien pouvoir changer au rock par exemple ? Sa structure ? A quoi bon changer les bases ? Le son sera sûrement meilleur que celui des premiers albums des Stones ou des Beatles mais le reste ne peut changer



Le rock peut-il encore changer? Quels paramètres restent encore à modifier dans ce style?
L'apport du punk au début des années 80 a fait prendre qq points de tempi et le heavy metal est devenu speed puis le trash. Le son a effectivement gagné en puissance et il en gagnera encore.
Nirvanâ est l'exemple parfait du rock passé par la moulinette punk avec un gros son un peu trash pour les pasages péchus.

Le rock est le rock, et on y touchera pas, mais eut-être que la prochaine évolution dans les musiques issues du rock se fera dans le rythme et les métriques, même si un groupe comme Meshugga ou certains groupes du nord ont déjà franchi le pas depuis qq années, et le résultat est très convaincant.

Peut-être aussi, faudra-t-il un jour que dans les musiques "pop" nous modifions les paramètres suivants:

1.accélérations/décélérations (voir je ne sais plus quel morceau de Living Colours)
2.densité harmoniques, ryhtmique, mélodiques
3.variations de volumes
4.nuances de jeu
5.insertions de bruits
6.jeu sur les timbres de chaque instrument

Zappa faisait tout ça dès les années 60. Plus près de nous, Talk Talk, Radiohead et d'autres dont les noms m'échappent sur le moment.
Ces paramètres sont largement modifiés dans la musique contemporaine.
Messiaen avait même adapté le principe de la série aux rythmes, valeurs et aux nuances d'attaques...celui-là alors, il aura vraiment out fait.

Bien évidemment beaucoup de groupes font toutes ces modulations mais ça devient vite classé dans avant-garde ou expérimental (Animal Collective) car ils sortent du cadre "pop".
Ce qu'il faudrait c'est un groupe mutant entre U2 et Fantômas par exemple, sachant être accessible au grand public tout en lui proposant une ouverture des oreilles.
Je crois que la plus grande réussite de synthèse reste Zappa et son influence va de plus en plus se faire sentir.
Placer du dodécaphonisme dans un blues, des harmonies polytonales dans un groupe de rock, passer le jazz par un filtre Varésien et conclure par un doo-wop...la grande classe. Zorn et ses acolytes s'y sont abreuvés mais sont restés dans l'avant-garde.

Il ne faut pas non plus oublier le rôle des médiathèques et du net qui font qu'il est possible à n'importe qui d'écouter pratiquement n'importe quoi qui fut enregistrer sur cette planète depuis le début du XX.
Encore faut-il se prendre par la main ou trouver quelqu'un pour aider à se frayer un chemin dans cette jungle.
Pour finir, encore Zappa avec cette phrase:
"On dit souvent de ma musique qu'elle est laide, mais ça n'est pas mon problème et je ne changerai rien. Ce n'est pas à moi d'éduquer l'oreille de l'auditeur."

bon j'espère que j'ai pas été trop...j'ai certainement oublié des trucs mais je les rajouterai plus tard.
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Citation : placer du dodecaphonisme dans un blues

:?!: heu..la technique musicale est moi :???: tu peux expliquer..?!?
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C'est le principe de la série, de la musique à 12 sons et 11 intervals, dévelopé par Arnold Schoenberg.
Il s'agit de prendre les notes de notre système et de les "aligner" de façon tout à fait aléatoire, on obtient alors une série dont chaque note est numérotée de 1 à 12. Une fois arrivé à la note 12 on peut reprendre la série depuis le début.
C'est la série originelle.

On peut manipuler cette série de trois façon différentes:
1. rétrograde (on commence la série par la fin, à rebours donc)
2. inversée ou miroir (les intervals montant deviennent descendant et vice-versa)
3. rétrogradre-inversée ( version à rebours de la série en miroir)

Toutes les séries servent à la fois de matériel mélodique et harmonique.
Par exemple: les notes 1 2 3 et 4 peuvent commencer la mélodie par exemple et les notes 5 6 7 8 9 10 peuvent constituer un accord.
On obtient des mélodies et des harmonies très très complexes, fluctuantes, flottantes, instables.
l'idée est de ne pas hierarchiser les degrés de la musique, que chaque note ait la même valeur.
Cette écriture doit aussi permettre de noyer l'idée de tonalité (musique atonale).
je crois que j'ai à peu près tout dit, mais si il manque qqchose qq1 corrigera ou rajoutera.
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Si je comprend un peu ca permet de developer des choses originales et totalement inabituelles..?!?
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Citation : L'apport du punk au début des années 80 a fait prendre qq points de tempi et le heavy metal est devenu speed puis le trash. Le son a effectivement gagné en puissance et il en gagnera encore.

Ce qu'a apporté le punk c'est avant tout un rapport à la musique, une démarche, l'idée du "do it yourself" par ex, la spontanéité... Qui ont mené au hardcore puis à la noise, math-rock, post-rock, post-hardcore, où du coup les métriques, carrures et structures (etc) inhabituelles sont très présentes.
Mais prises d'un autre angle que celui de la musique savante. Plus spontané, moins calculé.

Citation : 1.accélérations/décélérations (voir je ne sais plus quel morceau de Living Colours)
2.densité harmoniques, ryhtmique, mélodiques
3.variations de volumes
4.nuances de jeu
5.insertions de bruits
6.jeu sur les timbres de chaque instrument


Ecoute, entre autres, Shellac. Ya tout ça. Et ça vient du punk.


Quant aux séries dodéca dans le blues... Ce serait complètement hors-sujet. A mon sens, plus le blues et basé sur une harmonie complexe, moins il est intéressant. Le truc c'est de causer avec sa gratte.
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Je rajoute que le futur de la musique se situe certainement dans un déplacement des contraintes, comme ça existe déja en "jazz" chez Marc Ducret, Sclavis... En rock chez Whirlwind Heat pour le plus "conscient".

Genre au lieu de foutre une contrainte harmonique (grille), ou fout une contrainte rythmique (19/8, quelques accents), une contrainte de moyens (un seul instrument, un seul son), une contrainte de forme ("1 partie calme, 1 enervée, à toi de chercher le moment de la transition, et ce que t'en fais")... Tout ça appliqué à l'impro (~jazz) ou à la compo (~rock). Les débouchés sont déja énormes.
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Hors sujet : tiens ca c'est marrant..!!par rapport a ce que je preferre dans le blues ben ca rejoint pas mal ce que tu vient de dire..plus c'est "basique" plus ca me fait dressé le poil..!!