Hors sujet : Ne serait-ce que pour les dernières sonates (la première et la troisième) et les 12 études, je souscris au club...je crois que Prokoviev a qualifié la musique de Debussy d' "invertébrée". C'est assez sensible sur certaines oeuvres, parmi les Images notamment.
Sinon, pour revenir à la provocation de Kloug, il faut bien garder en tête que la musique "classique", ne l'a jamais été, classique ; cet adjectif ne devrait d'ailleurs être utilisé que pour désigner les oeuvres de la seconde moitié du 18è/début 19è, et il n'implique en rien une soumission aveugle à l'air du temps...(plutôt l'affranchissement du compositeur de son mécène).
A chaque époque sa soupe (certaines ont été particulièrement prolixes, le 17è, en particulier...Lully A produit de la "variété pour monarques" mais ses airs étaient connus du "peuple" également...), leur point commun étant l'application d'une formule qui rapporte.
Pour pouvoir apprécier une musique, il faut d'abord identifier son contexte, puis le soustraire.
Je sais bien, et je suis d'accord, quelque part (j'ai d'ailleurs du mal avec Mozart, Haynd et Beethoven) ce que je veux dire c'est que les perspectives historiques sont trompeuses, et qu'on ne peut pas apprécier (avec un sens critique) la musique ancienne sans connaître son contexte : trouver la musique de Monteverdi ennuyeuse ou révolutionnaire, est une affaire tragiquement relative.