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Originalité ou plaisir?

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Sujet de la discussion Originalité ou plaisir?
A compléter tranquillement le prochain dimanche pluvieux... :mdr:

Même s'il est évident que l'on peut prendre son pied dans l'orginalité, êtes-vous plutôt du genre à chercher coûte que coûte le côté innovant dans ce que vous faîtes, ou au contraire votre seul but est-il de vous éclater tranquillou dans un style bien défini?

Dans ce deuxième cas quelle est votre part d'interprétation/appropriation d'un genre?

Qu'est-ce qui fait votre style?

Que fait la police?

...
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Hors sujet : Ben voilà, je crois que blazed a répondu : caramail, c'est tout pourri ! :mrg:

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Hors sujet : merci Blazed, mais ça m'étonne pas mal quand même, jusqu'ici je n'avais eu aucun problème avec ces boîtes caramail pourries. Je m'étais inscrit à deux/trois forums sans soucis :noidea: Pis maintenant j'ai grillé mon pseudo sur les Improstures, il me faudra donc tout de même un admin tôt ou tard... bon j'vais tenter avec hotsaucisse alors

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Citation : J'imagine Marie qui se casse en plein morceau lors d'un concert, paske un des zicos l'a regardée de travers ou as dit un mot de travers...



Hors sujet : Frrrrrrrrranchement n'importe quoi ;) Tiens je décide dès maintenant que je vous vouvoies Monsieur Minerve... et en plus que je vous boudes... Je vais vous boudez très très fort en supprimant toutes conversations future pour la prochaine semaine hi hi hi... Vous allez répondre que je suis bébé monsieur Minerve...? Moi bébé...? Une fille sérieuse qui comme vous le savez est sur le point de terminer sa Maitrise et commencer un Doctorat en musique et recherche...? Je viens de me relire... Bon j'avoues que c'est pas un bon exemple lolll Okay okay je suis bébé... En tout les cas je vous boudes Monsieur Minerve... Point à la ligne... =>.<=



Marie (Innu Ui shaputue ilniunanut... takuan tshetshi kanuelitakanit ueshkat ilnuat ka ishi-ilniutau...) :tourne:
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Hors sujet : krutu. Merci pour ton écoute (même sans avis :clin: ). Sûr que je suis toujours ok pour une rencontre cet été en Corse :bravo:

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Et hop me voilà "improsteur" et rasé de près... :bravo:

Va falloir trouver le temps d'illustrer tout ça maintenant :tourne:



edit: grrrrr personne ne peut m'enlever les pieds de ce smiley?
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Sans pied ,tu ne prendras pas la mesure de tes harmonies ...

les vers se comptent en pied ,le pied bat la mesure,appuie sur la pédale de grosse caisse ou de sustain ,bref un musicien sans pied c'est comme django reinhardt jouant avec des gants de boxe !!!
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C'est malin :mdr:
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Citation : bref un musicien sans pied c'est comme django reinhardt jouant avec des gants de boxe !!!



j'avais pas fait attention, mais l'exemple est assez mauvais en fait :mdr:

Sinon, à part Django justement personne n'a essayer de répondre à ça, pour nous expliquer le comment de sa démarche de composition:


Citation : 1/ Qu'est-ce qui prédomine (si quelques chose prédomine) au début du travail de composition? Une idée, un concept, une image à illustrer, une histoire à raconter, une mélodie, un refrain, un instrument à utiliser, un groove rythmique, un trip mathématico-sérialiste?

2/ Et à l'arrivée qu'y-a-t-il? Un morceau très cadré, dans l'esprit des précédents, pour un album parfaitement homogène? Un OVNI inclassable réalisé sous absynthe? Une continuité, la suite de l'histoire (la vôtre) par rapport à vos précédentes productions? Un cri du coeur, un exutoire, vital? Un dépassement total de soi ainsi que des limites de l'audible au passage?

3/ Finalement que s'est-il passé entre le point 1/ et le point 2/ ???? Tout a-t-il été maîtrisé selon une vielle recette éprouvée? Ou au contraire l'étincelle de départ a-t-elle déclenché un feu follet d'idées, de réalisations transformistes, pour aboutir au bout du compte à un résultat inattendu? Et entre ces deux extrêmes, quelles motivations, quelles envies, quelles références extérieures sont intervenus pour recadrer le travail à la dérive? pour lui donner un sens?

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Trop de question d'un seul coup peut-être?

Ou pas l'envie de dévoiler cette intimité créatrice? (je peux comprendre...)

:mdr:
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Citation : 1/ Qu'est-ce qui prédomine (si quelques chose prédomine) au début du travail de composition? Une idée, un concept, une image à illustrer, une histoire à raconter, une mélodie, un refrain, un instrument à utiliser, un groove rythmique, un trip mathématico-sérialiste?


Dans mon cas, docteur, n’importe quel prétexte est bon pour démarrer une tune.
Par exemple, je viens de trouver dans la cuisine un fouet qui fait Clink-Schkling-Drrrrr. Des ferrailles branlantes, tu voyez le style, une fois ? Hé bien voila, c’est ce bidule qui servira de base à ma prochaine symphonie en 28 mouvements perturbés.
Mais ensuite, oui, à ce magnifique instrument plein de nuances vient s’ajouter une vague idée, très vague, par exemple d’ambiance chaotique et hésitante, que des instrus nazes devront se démmerder à illustrer.
Donc dans ce cas, y’a carrément zéro job de composition, aucune vue d‘ensemble de ce que donnera peut-être la tune, s’agit juste d’ajouts de brols et de bidules et vogue la galère.
Concernant d’éventuelles règles de composition inventées par l’académie municipale de Perros-Guirec, je compte bien les ignorer le plus longtemps possible, et jusqu’à présent, j’ignore plutôt bien.


Citation : 2/ Et à l'arrivée qu'y-a-t-il? Un morceau très cadré, dans l'esprit des précédents, pour un album parfaitement homogène? Un OVNI inclassable réalisé sous absynthe? Une continuité, la suite de l'histoire (la vôtre) par rapport à vos précédentes productions? Un cri du coeur, un exutoire, vital? Un dépassement total de soi ainsi que des limites de l'audible au passage?


Ha oui, qu’y a-t-il à l’arrivée ? L’OVNI inclassable réalisé sous absynthe est assez tentant. Le dépassement des limites de l’audible aussi. Mais dans mon cas, rien de tout ça, s’agit le plus souvent de tunes où, malgré l’utilisation d’ustensiles dérisoires, l’influence de mon oreille formatée se fait toujours trop sentir. Résultat : de la zique où ce qui se passe est en général trop prévisible et encore trop conventionnel. C’est écoutable dans un hall de gare, quoi.
Enfin, je noircis un poil le tableau, mais qui est vraiment satisfait des ziques qu’il a faites ? La bonne, celle qui aura enfin un peu de gueule, c’est la tune qu’on doit encore pondre, non ?

Citation : 3/ Finalement que s'est-il passé entre le point 1/ et le point 2/ ???? Tout a-t-il été maîtrisé selon une vielle recette éprouvée? Ou au contraire l'étincelle de départ a-t-elle déclenché un feu follet d'idées, de réalisations transformistes, pour aboutir au bout du compte à un résultat inattendu? Et entre ces deux extrêmes, quelles motivations, quelles envies, quelles références extérieures sont intervenus pour recadrer le travail à la dérive? pour lui donner un sens?


Entre le point 1 et le point 2, l’idéal serait peut-être qu’on ait l’impression que rien (ou très peu) n’a été maîtrisé, mais probable que pour arriver à donner cette impression sans que la tune ne se transforme en grosse jam, faut se lever assez tôt. (Enfin... Là, j'suis que moyennement convaincu par ce que je dis)
:lol:

Mais en tous cas, au final, me semble que le principal est que, entre le début de la compo et le moment où elle est terminée, on ait appris quelque chose, qui servira à rendre meilleure la prochaine compo.

Quant aux influences extérieures dont tu parles, qu’on le veuille ou non, nous les subissons de toutes façons. Il est donc sans doute préférable de ne pas en rajouter une couche pour "recadrer un travail à la dérive", mais de plutôt laisser dériver un max.
Et concernant la question du sens, on cherche...

:lol:
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Citation : 1/ Qu'est-ce qui prédomine (si quelques chose prédomine) au début du travail de composition? Une idée, un concept, une image à illustrer, une histoire à raconter, une mélodie, un refrain, un instrument à utiliser, un groove rythmique, un trip mathématico-sérialiste?



Je l'ignore en ce qui me concerne. Cela vient le plus souvent de structures improvisées sur lesquelles je place une mélodie. Si la mélodie vient rapidement et me plait, je garde, sinon, j'oublie.

Citation : 2/ Et à l'arrivée qu'y-a-t-il? Un morceau très cadré, dans l'esprit des précédents, pour un album parfaitement homogène? Un OVNI inclassable réalisé sous absynthe? Une continuité, la suite de l'histoire (la vôtre) par rapport à vos précédentes productions? Un cri du coeur, un exutoire, vital? Un dépassement total de soi ainsi que des limites de l'audible au passage?



A l'arrivée, c'est toujours un morceau inachevé qui tient plus ou moins la route. Je ne crois pas à la pièce achevée en ce qui concerne ma propre production. On peut toujours y ajouter ou enlever des trucs mais ce n'est pas la fonction qui m'intéresse le plus et, pour le coup, je ne suis pas certain qu'une oeuvre arrangée soit exactement la même que l'oeuvre créée. Il n'y a d'ailleurs pas nécessité que le créateur et l'arrangeur soit la même personne.

Citation : 3/ Finalement que s'est-il passé entre le point 1/ et le point 2/ ???? Tout a-t-il été maîtrisé selon une vielle recette éprouvée? Ou au contraire l'étincelle de départ a-t-elle déclenché un feu follet d'idées, de réalisations transformistes, pour aboutir au bout du compte à un résultat inattendu? Et entre ces deux extrêmes, quelles motivations, quelles envies, quelles références extérieures sont intervenus pour recadrer le travail à la dérive? pour lui donner un sens?



Le vrai sens du travail artistique, pour moi, se situe à l'origine, quand l'oeuvre arrive brute de décoffrage. L'habillage ultérieur m'intéresse nettement moins, même si je reconnais qu'il est indispensable et peut transformer la qualité d'une oeuvre médiocre. Mais il s'agit là du boulot d'arrangeur. Ce n'est pas exactement le même boulot. Ce n'est pas vraiment mon boulot.
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Hors sujet :

Citation : Django justement personne n'a essayer de répondre à ça, pour nous expliquer le comment de sa démarche de composition:

Je suis discipliné hein ?!

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Un morceau en musique n'est il pas toujours un plagiat dans la mesure où lorsque on respecte les canons d'un type de musique on retombe invariablement sur les mêmes motifs ?
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Citation : Un morceau en musique n'est il pas toujours un plagiat dans la mesure où lorsque on respecte les canons d'un type de musique on retombe invariablement sur les mêmes motifs ?



Si un morceau reprend exactement un motif, c'est un plagiat. Mais, si des motifs se ressemblent presque immanquablement, ils ne sont pas forcément les mêmes, un peu comme dans une fratrie, jumeaux homozygotes à part.
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Citation : Le vrai sens du travail artistique, pour moi, se situe à l'origine, quand l'oeuvre arrive brute de décoffrage. L'habillage ultérieur m'intéresse nettement moins, même si je reconnais qu'il est indispensable et peut transformer la qualité d'une oeuvre médiocre. Mais il s'agit là du boulot d'arrangeur. Ce n'est pas exactement le même boulot.



Oui et non... Il m'est arrivé de partir d'une idée de départ stimulante, de l'enregister, puis de construire autour d'elle un univers. Quelque temps plus tard, en réécoutant, je décide de supprimer la piste sur laquelle se trouvait l'idée originelle, comme ça pour voir... et bien le morceau gardait tout son sens, curieusement! Cette piste n'avait servi que de fil conducteur, l'âme du morceau se trouvant tout à fait ailleurs, dans la manière d'arranger/ agencer les éléments gravitant autour de cette idée.

En résumé je ne pense pas que l'on puisse toujours aussi facilement séparer le travail de composition de celui d'arrangement. Celui-ci n'est pas toujours qu'un habillage, du moins dans la démarche qui est la mienne.
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Citation :
En résumé je ne pense pas que l'on puisse toujours aussi facilement séparer le travail de composition de celui d'arrangement.



ouaip,mais trop d'artifices , ça tue !less is more comme on dit !
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ADT > Oui, mais ça dépend quand même du type de musique que l'on écrit : une progression d'accord ou un thème en jazz ne sera pas traité de la même manière que l'écriture d'un quatuor à cordes ou d'une symphonie...
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Citation : ouaip,mais trop d'artifices , ça tue !less is more comme on dit !



Tu sais bien que je suis on ne peut plus d'accord avec ça... les grands arrangement "hollywoodien" ne me touche pas beaucoup, il faut en général gratter sous le vernis pour retrouver de l'émotion pas trop surfaite... Quand ces arrangements ne cachent pas un grand rien tout simplement...

mais sans aller jusque là, ma démarche étant plutôt dans l'épure (sans tomber non plus dans le minimaliste snobinard, Dieu que c'est compliqué tout ça :mrg: ), quand je compose, j'ai besoin que chaque instrument apporte sa pierre à l'édifice. Ce qui pour certains fait partie de l'arrangement, je le vois moi comme non pas comme un embellissement, mais comme un contexte indispensable à l'histoire. Le négliger, me paraît comme conter une nouvelle où la trame et les personnages évolueraient dans un décor blanc, en apesanteur.

Pour moi c'est un tout, et il ne m'est pas pensable de laisser quelqu'un décider à ma place à quelle moment de si l'orgue hammond doit répondre ou non à la voix, si le fill de batterie du pont doit être simple et discret ou au contraire enflammé, si les guitares doivent être sèches ou bien perchées au sommet d'une montagne de reverb etc...

Je ne sais pas, peut-être cette conception me vient du fait que je suis plus technicien qu'artiste dans l'âme, j'ai pris beaucoup de plaisir ces dernières semaines à enregistrer et mixer un groupe sans y être investi en terme de composition... On a plus de recul c'est évident, et les choix sont moins cornéliens quand on a plus de distance avec la musique...
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Citation : En résumé je ne pense pas que l'on puisse toujours aussi facilement séparer le travail de composition de celui d'arrangement.



Citation : ça dépend quand même du type de musique que l'on écrit : une progression d'accord ou un thème en jazz ne sera pas traité de la même manière que l'écriture d'un quatuor à cordes ou d'une symphonie...



Tout ça est vrai. En fait, je parlais surtout pour moi. J'ai joué quelques années avec des jazzeux. Il m'arrivait de composer des thèmes. C'était le plus souvent des ébauches de thèmes. Le but étant d'improviser par dessus. L'habillage, finalement, était un travail collectif sans préparation. En écrivant des chansons, je n'ai pas abandonné ce principe. On peut toujours ajouter des trucs dessus ou en retirer. Le thème (texte + mélodie + harmonie) pourrait simplement s'exprimer avec une gratte et une voix. Je veux aussi pouvoir faire ça, chanter rien qu'avec une guitare. Pour moi, une "bonne" chanson, doit pouvoir s'exprimer avec presque rien sans perdre l'essentiel de son charme, de sa valeur.
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Oui je comprends. D'ailleurs j'aime aussi pourvoir interpréter mes chansons en guitare-voix simplement.

Il ya des fois où je me fais le pari:" Tiens c'est bien comme ça, en acoustique dépouillé, n'y touchons plus". Puis quelques temps plus tard je ne résiste pas à l'ajout de quelques notes de rhode... puis des choeurs, une ligne de basse, et finalement une rythmique etc... C'est tellement tentant de vouloir en rajouter partout, d'"habiller" de différentes manières un même morceau...

Je suis assez d'accord quand tu dis qu'une bonne chanson doit garder l'esssentiel de son charme avec presque rien, pour moi c'est un bon test.

Maintenant j'aime aussi beaucoup prolonger mon thème et les sentiments évoquées par l'orchestration, la mise en place... c'est un plaisir fabuleux!
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Citation :
Je suis assez d'accord quand tu dis qu'une bonne chanson doit garder l'esssentiel de son charme avec presque rien, pour moi c'est un bon test.


Si elle est bonne presque "nue", tant mieux, elle est vraiment bonne.
De là à dire que c'est nécessaire : Amsterdam, La Fanette, Mistral gagnant, etc, seraient-elles aussi sublimes sans leur accompagnement, écrit, à coup sûr, par des arrangeurs ayant une solide formation ? Pour moi, clairement non !
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Je pense (pour l'avoir fait ou l'avoir écouté) qu'on peut chanter Amsterdam, Mistral gagant ou n'importe quelle chanson de Brassens avec un accompagnement minimal (que serait Brassens orchestré ?) sans réduire la qualité de la chanson. J'ai écouté Ferré seul en scène avec un piano interpréter toutes ses chansons dont on sait l'importance quasi symphonique de la plupart d'entres elles. C'était surprenant mais la dimension artistique était là. Cela étant, je ne dis pas que c'était mieux. C'était différent mais c'était bien.
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@adt
+1
si le canevas est bon ,pas besoin d'arrangements,de fioritures !

c'est comme certains tableaux de Nicolas de Stael,de Picasso (pour ne reprendre que des exemples visuelement frappants..).Quelques traits et la composition est là !
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Je dirai même que quand t'as une vraie bonne mélodie, t'as pas envie de trop l'habiller.
Les arrangements, c'est un peu "cache-misere" parfois.
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Les arrangements sont plus un choix non ? Bien sure si la mélodie ne se suffit pas, tu est presque obligé de l'habiller. Cela n'en fait pas une mauvaise mélodie, juste qu'elle ne se suffit pas...

Certains projets repose sur les arrangements, d'autres pas. Je pense que c'est du cas par cas. Je rappel que parfois, certains compositeur considère l'arrangement comme faisant partie de l'oeuvre (ce qui donne à l'arrangeur des droits d'auteur sur une oeuvre)