C'est quoi maintenant ?

En fait, il n'y a surtout plus de grandes modes, massivement suivies et orchestrées. Donc, moins d'uniformité, ça part dans tous les sens. L'époque est beaucoup plus individualiste et les artistes créent des choses originales chacun de leur coté. Et il n'y a plus de presse fédératrice et à la pointe des tendances et qui vous prenait par la main comme c'était le cas dans les années 70. Maintenant, pour trouver des nouveautés intéressantes, il faut fouiner soi même sur le net et se faire ses propres opinions. C'est moins simple.

Oui, je ne suis pas sûr qu'il y ait moins d'uniformité. Le hip-hop domine les charts, et comme le disait Aphex Twin, avant les années 2000 (en gros), la fabrique des sons était plus individuelle, plus personnelle. Aujourd'hui, tout est accessible à tous, et selon lui, il y a moins d'originalité. Je n'adhère pas forcément à son propos, mais ça ne me semble pas complètement faux non plus.

Ce n'est pas du tout ce que je constate en me baladant sur les net. Il est vrai que les musiques que j'écoute ne sont pas dans les charts.

L'uniformité est peut être dans les médias dominants, mais en dehors de ça, le foisonnement domine. Non, pour qui veut fouiller, pas d'uniformité, pour moi la période n'a jamais été aussi riche. Probablement grâce aux moyens de production et de diffusion.

Mais rien, ou pas grand chose n'en ressort, probablement. Alors, comment trier le bon du mauvais ?

Franck, rien ne ressort dans quel contexte ? Ces artistes marginaux par défaut restent peu écoutés, c'est ce que tu veux dire ? Je pense que pour beaucoup la musique fait partie d'un environnement "confortable" (terme à creuser ...) qui les exclut de fait. La scène alternative arrive à en faire jouer un bon nombre, à défaut de pouvoir les faire vivre. Pour ma part le tri ce fait au coup de cœur, à la surprise, au chemin pas balisé ou le moins possible, mais j'écoute aussi avec plaisir beaucoup d'artistes "mainstream".