Votre playlist Jazz du moment
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Anonyme
521397

Sujet de la discussion Posté le 30/04/2004 à 13:23:43Votre playlist Jazz du moment
Qu'est ce qui tourne sur votre platine ces dernières semaines ?
Moi c'est :
Miles Davis "Kind of Blue"
Takashi Matsugana "Storm Zone"
Chuck Wayne "Morning Mist"
et vous ?
talou
Moi c'est :
Miles Davis "Kind of Blue"
Takashi Matsugana "Storm Zone"
Chuck Wayne "Morning Mist"
et vous ?
talou

Anonyme
521397

151 Posté le 29/10/2004 à 20:38:37
> Cedar
je suis une vieille femme douce, et jazz addict
(cliques sur ma signature)
je suis une vieille femme douce, et jazz addict

(cliques sur ma signature)
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Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
152 Posté le 29/10/2004 à 20:40:59
Miles Davis - " '58 sessions featuring Stella by Starlight " 1958 Columbia
On retrouve l'extraordinaire sextet davisien de l'époque fin 50's avec Coltrane au tenor sax, Adderley à l'alto et Bill Evans au piano. Déjà une atmosphère pré-Kind of Blue très forte, plus que dans "Milestones" datant de fin '57 si je me rappelle bien de la date.
Il y a donc le thème " Stella by..." mais aussi des versions subtiles et pures et de " On green dolphin street " ou " Fran dance ". Vraiment un grand album meme si j'en conviens cela n'a pas la perfection de "Kind Of Blue" mais on y chemine et s'en approche.
On retrouve l'extraordinaire sextet davisien de l'époque fin 50's avec Coltrane au tenor sax, Adderley à l'alto et Bill Evans au piano. Déjà une atmosphère pré-Kind of Blue très forte, plus que dans "Milestones" datant de fin '57 si je me rappelle bien de la date.
Il y a donc le thème " Stella by..." mais aussi des versions subtiles et pures et de " On green dolphin street " ou " Fran dance ". Vraiment un grand album meme si j'en conviens cela n'a pas la perfection de "Kind Of Blue" mais on y chemine et s'en approche.
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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
153 Posté le 29/10/2004 à 20:44:45
" Ah ok tu es une femme! " (genre le gars qui découvre "ca existe aussi les fan de jazz au féminin?! " lol )
Excuse moi, tal, j'ai déjà été tellement habitué à ne voir que des gars aimant le jazz. En plus t musicienne, et autodidacte à ce que je vois, cool ;-)
Excuse moi, tal, j'ai déjà été tellement habitué à ne voir que des gars aimant le jazz. En plus t musicienne, et autodidacte à ce que je vois, cool ;-)
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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
154 Posté le 29/10/2004 à 20:46:26
> Tal : ( C'est clair, Blues for Yolanda est un pur blues avec des solos qui déchirent emplis de soul )
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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

Anonyme
521397

155 Posté le 29/10/2004 à 21:02:57
Ok . Excellents choix
Continues tes chroniques
je dois y aller
Continues tes chroniques

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Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
156 Posté le 29/10/2004 à 21:04:57
Merci tal.
T'inkiet je v pas me priver pour continuer mes ptites chroniques lol...
Ciao!
T'inkiet je v pas me priver pour continuer mes ptites chroniques lol...
Ciao!
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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
157 Posté le 29/10/2004 à 21:53:56
Marc Moulin - " Placebo Sessions 1971 - 1974 " Counterpoint
Album rare à dénicher, je conçois, que j'ai eu en cd import grâce à amazon.de . Ce disque est une sorte de compilation ou plutôt rassemble 3 grappes de morceaux(tres difficilement trouvables en disques distincts) montrant l'évolution jazz-fusion de Marc Moulin durant les années 1971, '73 et '74.
Marc Moulin est un claviériste belge (wurlitzer, synthés..) s'étant interessé durant la première partie des 70's à developper un jazz fusion sensible aux grooves plutot mélancoliques (avant de s'investir fin 70's, en tant que membre du groupe 'Telex' , dans une musique plus électronique à la frénésie issue du disco, fortement influencée par Kraftwerk). Sur ce skeud, il est accompagné de Philip Catherine (et, ou Francis Weyer) à la guitare et de musiciens méconnus mais performants pour les cuivres, batterie & percussions et la basse.
J'ai découvert cet artiste et ce disque sur le site tigersushi.com si jamais vous voulez écouter des extraits. Ce site met d'ailleurs aussi en écoute un autre disque de Moulin : "Sam Suffy" de 1974, qui a l'air très bon et trippé mais que je ne possède pas --- je pense qu'il est aussi trouvable en import sur le site teuton amazon.de.
( P.S. : si jamais vous allez sur tigersushi.com pour écouter "placebon sessions" de moulin, sachez déjà que le track indiqué sur le site comme le n°16, reprise de "Inner city blues", bizarrement, ne figure pas en fait sur le disque.. lol c un peu con mais l'album compte qd meme 15 tracks déjà)
Album rare à dénicher, je conçois, que j'ai eu en cd import grâce à amazon.de . Ce disque est une sorte de compilation ou plutôt rassemble 3 grappes de morceaux(tres difficilement trouvables en disques distincts) montrant l'évolution jazz-fusion de Marc Moulin durant les années 1971, '73 et '74.
Marc Moulin est un claviériste belge (wurlitzer, synthés..) s'étant interessé durant la première partie des 70's à developper un jazz fusion sensible aux grooves plutot mélancoliques (avant de s'investir fin 70's, en tant que membre du groupe 'Telex' , dans une musique plus électronique à la frénésie issue du disco, fortement influencée par Kraftwerk). Sur ce skeud, il est accompagné de Philip Catherine (et, ou Francis Weyer) à la guitare et de musiciens méconnus mais performants pour les cuivres, batterie & percussions et la basse.
J'ai découvert cet artiste et ce disque sur le site tigersushi.com si jamais vous voulez écouter des extraits. Ce site met d'ailleurs aussi en écoute un autre disque de Moulin : "Sam Suffy" de 1974, qui a l'air très bon et trippé mais que je ne possède pas --- je pense qu'il est aussi trouvable en import sur le site teuton amazon.de.
( P.S. : si jamais vous allez sur tigersushi.com pour écouter "placebon sessions" de moulin, sachez déjà que le track indiqué sur le site comme le n°16, reprise de "Inner city blues", bizarrement, ne figure pas en fait sur le disque.. lol c un peu con mais l'album compte qd meme 15 tracks déjà)
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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

faya vince
7988

Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
158 Posté le 29/10/2004 à 22:04:06
Mon chalourcha fait péter les références et les pépites de sa collection 

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on a bien ri...

Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
159 Posté le 29/10/2004 à 22:11:42
Miroslav Vitous - " Emergence " 1985 (édité en '86) ECM
Album magnifique et démarche admirable du noble contrebassiste Miroslav Vitous.
C'est une oeuvre de contrebasse acapella ; juste Miroslav en solo sur ce disque et d'ailleurs dans des 'liner notes' très minimales, l'artiste précise à l'intention de l'auditeur : " there is no overdubbing on this album. I am using a Barcus Berry pickup and La Bella strings. "
Les thèmes sont tous originaux à part " Alice in wonderland " et l'un des autres thèmes intitulé "variations on spanish themes" , long de 8'38, s'inspire de "sketches of spain" de miles et gil evans.
Miroslav Vitous se revele à la fois fougueux, délicat, poétique, mélant ses influences musicales du jazz en passant par le folk jusqu'à la musique classique et " personal worlds of music " comme le mentionne Vitous dans les mêmes liner notes.
Vraiment splendide, doté de lyrisme et de grâce mais sans jamais trop en faire, sans jamais surjouer, avec son son si ample, si original et sa technique virtuose.
Album magnifique et démarche admirable du noble contrebassiste Miroslav Vitous.
C'est une oeuvre de contrebasse acapella ; juste Miroslav en solo sur ce disque et d'ailleurs dans des 'liner notes' très minimales, l'artiste précise à l'intention de l'auditeur : " there is no overdubbing on this album. I am using a Barcus Berry pickup and La Bella strings. "
Les thèmes sont tous originaux à part " Alice in wonderland " et l'un des autres thèmes intitulé "variations on spanish themes" , long de 8'38, s'inspire de "sketches of spain" de miles et gil evans.
Miroslav Vitous se revele à la fois fougueux, délicat, poétique, mélant ses influences musicales du jazz en passant par le folk jusqu'à la musique classique et " personal worlds of music " comme le mentionne Vitous dans les mêmes liner notes.
Vraiment splendide, doté de lyrisme et de grâce mais sans jamais trop en faire, sans jamais surjouer, avec son son si ample, si original et sa technique virtuose.
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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
160 Posté le 29/10/2004 à 22:13:31
Eh ouais lol mon vince
ce forum est une opportunité sympa pour moi d'essayer de faire partager un peu de ma culture personnelle, du moins de la proposer et de me faire des ptites chroniques d'albums lol ça m'occupe!

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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

faya vince
7988

Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
161 Posté le 29/10/2004 à 22:16:45
Surtout que tu touches ta bille sur le sujet ( merci des ttes ces pépites que tu m'a fias découvrir et pour les conseils d'écoutes qui vont avec
).
toutes ces playlist jazz m'on donné envie d'aller me faire péter un petit Blasé d'Archie Shepp

toutes ces playlist jazz m'on donné envie d'aller me faire péter un petit Blasé d'Archie Shepp

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on a bien ri...

Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
162 Posté le 29/10/2004 à 22:21:15
Hors sujet : De rien, Vincer et merci pour tes ptits compliments ;-) je pourrais te les retourner en te disant ' merci à toi pour toutes les pépites electroniques que tu m'as fait découvrir ' aaaaah un ptit léchage de bites sincère entre potes ca fait du bien parfois, n'est ce pas?
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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

faya vince
7988

Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
163 Posté le 29/10/2004 à 22:23:13
Hors sujet : tu me connais, je suis jamais le dernier pour un suçage en règle
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on a bien ri...

Cedar
195

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 22 ans
164 Posté le 29/10/2004 à 23:03:54
Oliver Nelson - " The Blues and the abstract truth " 1961 Impulse
Disque de chevet, d'une qualité jazz vraiment très rare.
Le concept de cet album, comme son titre l'indique, est de s'interesser à ce qui a forgé en grande partie l'esprit du jazz, ce qui a nourri l'improvisation, la façon d'articuler son discours pour un soliste, c'est à dire : LE BLUES. Par blues, j'entends structure harmonique de 12 mesures (ou 6, ca dépend comment on compte en fait) ; cela fonctionne généralement en 3 x 4 mesures, les 4 dernières mesures figurant une sorte de conclusion harmonique. Cette forme cyclique des 12 mesures semble être une "roue" musicale parfaite et le jazz, à l'inverse de la musique blues, y a vu l'opportunité d'explorer toutes les nuances du "soul" à travers une multitude de modes harmoniques, de combinaisons d'accords différents ; la musique blues, elle, n'utilise la structure des "twelve bars" que pour répéter les memes accords et les mêmes plans bien que, j'en conviens, ce courant musical a aussi sa richesse (et entre nous ce que j'aime le plus dans le "vrai" blues, c les morceaux les plus rough, juste guitare sèche et voix).
Voilà pour la grosse parenthèse au sujet du blues, que j'ai peut être décrit un peu vulgairement je crois, s'adressant à ceux désireux de comprendre ce qu'on entend par blues dans la tradition jazz.
L'album d'Oliver Nelson n'est donc bati que de compositions originales (signées par ce dernier) dans le cadre structurel des fameuses douze mesures. Il est d'ailleurs interessant de lire les 'liner notes' expliquant les différents principes et idées mis en oeuvre dans les morceaux.
La formation est plus un sextet qu'un septet même si il y figure un saxophoniste baryton, mais celui ci ne prend aucun solo sur tout l'album et n'est pas présent partout. On retrouve donc en premier Oliver Nelson, saxophoniste alto et ténor influencé par Coltrane et Rollins ; le grand Bill Evans, impressionniste du piano mais aussi maître en swing ; Eric Dolphy, au sax alto et à la flute traversière sur un seul track, artiste au fou flow désanchanté (unique com instrumentiste!) ; Freddie Hubbard, grand styliste de la trompette; Roy Haynes, batteur nerveux et ciselé, l'un des meilleurs de toute l'histoire du jazz ; et enfin Paul Chambers, contrebassiste chaud coutumier de Miles et de plein d'autres (Chambers est d'ailleurs mort très jeune de sa toxicomanie).
Le track qui fait le plus de ce disque un indispensable demeure : " Stolen Moments " . Il fait partie de ces très rares morceaux avec ceux de " Kind of Blue " par exemple, qui touchent avec génie (et je n'emploie jamais ce terme de façon galvaudée, je tiens à préciser) à un sentiment d'universalité et des émotions inédites... si limpides dans leur beauté. Les solos y sont juste merveilleux, parfaits : Hubbard prend les premiers chorus, suivi d'un Dolphy volant et volubile à la flute traversière, puis d'un Oliver Nelson inoui au tenor sax, d'une infime élégance, pour terminer avec une leçon de majesté pianistique par Bill Evans.
Les autres morceaux sont tous excellents et différents même s'il n'atteignent pas la même grâce (en meme temps leur but est différent et vise plus l'esprit d'une "rough stuff" si je puis dire) et tous les solos sont fait avec maestria et créativité ; il en va de même pour les arrangements.
P.S. ah oui j'oubliais un intervenant "background" de l'album : le très important Rudy Van Gelder, une fois de plus, ingénieur du son parfait à qui l'on doit la superbe qualité sonore de nombreux enregistrements de disques sur les mythiques labels Impulse et BlueNote.
Charlie Prokofsky (chroniqueur improvisé
)
Disque de chevet, d'une qualité jazz vraiment très rare.
Le concept de cet album, comme son titre l'indique, est de s'interesser à ce qui a forgé en grande partie l'esprit du jazz, ce qui a nourri l'improvisation, la façon d'articuler son discours pour un soliste, c'est à dire : LE BLUES. Par blues, j'entends structure harmonique de 12 mesures (ou 6, ca dépend comment on compte en fait) ; cela fonctionne généralement en 3 x 4 mesures, les 4 dernières mesures figurant une sorte de conclusion harmonique. Cette forme cyclique des 12 mesures semble être une "roue" musicale parfaite et le jazz, à l'inverse de la musique blues, y a vu l'opportunité d'explorer toutes les nuances du "soul" à travers une multitude de modes harmoniques, de combinaisons d'accords différents ; la musique blues, elle, n'utilise la structure des "twelve bars" que pour répéter les memes accords et les mêmes plans bien que, j'en conviens, ce courant musical a aussi sa richesse (et entre nous ce que j'aime le plus dans le "vrai" blues, c les morceaux les plus rough, juste guitare sèche et voix).
Voilà pour la grosse parenthèse au sujet du blues, que j'ai peut être décrit un peu vulgairement je crois, s'adressant à ceux désireux de comprendre ce qu'on entend par blues dans la tradition jazz.
L'album d'Oliver Nelson n'est donc bati que de compositions originales (signées par ce dernier) dans le cadre structurel des fameuses douze mesures. Il est d'ailleurs interessant de lire les 'liner notes' expliquant les différents principes et idées mis en oeuvre dans les morceaux.
La formation est plus un sextet qu'un septet même si il y figure un saxophoniste baryton, mais celui ci ne prend aucun solo sur tout l'album et n'est pas présent partout. On retrouve donc en premier Oliver Nelson, saxophoniste alto et ténor influencé par Coltrane et Rollins ; le grand Bill Evans, impressionniste du piano mais aussi maître en swing ; Eric Dolphy, au sax alto et à la flute traversière sur un seul track, artiste au fou flow désanchanté (unique com instrumentiste!) ; Freddie Hubbard, grand styliste de la trompette; Roy Haynes, batteur nerveux et ciselé, l'un des meilleurs de toute l'histoire du jazz ; et enfin Paul Chambers, contrebassiste chaud coutumier de Miles et de plein d'autres (Chambers est d'ailleurs mort très jeune de sa toxicomanie).
Le track qui fait le plus de ce disque un indispensable demeure : " Stolen Moments " . Il fait partie de ces très rares morceaux avec ceux de " Kind of Blue " par exemple, qui touchent avec génie (et je n'emploie jamais ce terme de façon galvaudée, je tiens à préciser) à un sentiment d'universalité et des émotions inédites... si limpides dans leur beauté. Les solos y sont juste merveilleux, parfaits : Hubbard prend les premiers chorus, suivi d'un Dolphy volant et volubile à la flute traversière, puis d'un Oliver Nelson inoui au tenor sax, d'une infime élégance, pour terminer avec une leçon de majesté pianistique par Bill Evans.
Les autres morceaux sont tous excellents et différents même s'il n'atteignent pas la même grâce (en meme temps leur but est différent et vise plus l'esprit d'une "rough stuff" si je puis dire) et tous les solos sont fait avec maestria et créativité ; il en va de même pour les arrangements.
P.S. ah oui j'oubliais un intervenant "background" de l'album : le très important Rudy Van Gelder, une fois de plus, ingénieur du son parfait à qui l'on doit la superbe qualité sonore de nombreux enregistrements de disques sur les mythiques labels Impulse et BlueNote.
Charlie Prokofsky (chroniqueur improvisé

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Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.

Anonyme
521397

165 Posté le 29/10/2004 à 23:48:19

c'est marrant j'ai l'impression de voir ma discothèque avec tes chroniques
mais je n'ai pas ton talent littéraire

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gibus
110

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
166 Posté le 30/10/2004 à 00:30:36

stratman
13

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 22 ans
167 Posté le 30/10/2004 à 12:15:48
Pat Metheny Live "Imaginary day live" en DVD : une tuerie sur "the roots of coincidence" et "Follow me "
Didier Lockwood "Phoenix 90" (live aussi) avec JM ECAY.

Didier Lockwood "Phoenix 90" (live aussi) avec JM ECAY.

0

Anonyme
521397

168 Posté le 30/10/2004 à 14:06:03

0

Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
169 Posté le 30/10/2004 à 22:09:02
Si tu as encore un peu de temps, tu peux toujours ajouter quelques informations dans la wikipedia où tes connaissances seront appréciées.


0

Anonyme
521397

170 Posté le 31/10/2004 à 10:19:07
Allez moi aussi je fouille ma discothèque et me lance dans les chroniques ...
Suggestion en ce samedi matin

Le swing sous les doigts magiques d'Erroll Garner
Les standard de Cole Porter, Ellington, Gershwin revisités
aidé par Wyatt Ruther à la contrebasse, Eugene "Fats" Heard à la batterie et le percussioniste (conga) Candido Camero.
Le blues n'est pas loin, le swing vivifiant, et le mellow délicatement sensuel
Misty est indémodable, pour l'avoir entendu des centaines de fois l'intro me fera toujours frissoner , l'Erroll Garner "touch" ou le virtuose au service du feeling
Du grand art
Venez prendre une leçon de jazz !
Suggestion en ce samedi matin

Le swing sous les doigts magiques d'Erroll Garner
Les standard de Cole Porter, Ellington, Gershwin revisités
aidé par Wyatt Ruther à la contrebasse, Eugene "Fats" Heard à la batterie et le percussioniste (conga) Candido Camero.
Le blues n'est pas loin, le swing vivifiant, et le mellow délicatement sensuel
Misty est indémodable, pour l'avoir entendu des centaines de fois l'intro me fera toujours frissoner , l'Erroll Garner "touch" ou le virtuose au service du feeling
Du grand art
Venez prendre une leçon de jazz !
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Anonyme
521397

171 Posté le 31/10/2004 à 11:20:16

A la fois considéré comme un trompetiste de cool jazz et un chanteur romantique de ballades, moyen. Encouragé par les musiciens cool de la West Coast, accusé par ceux qui voient en noir et blanc d'être le négatif surexposé de Davis. Baker n'aura pas laissé indifférent...
A la fin de sa vie, où il portait la mort en bandoulière, il ne pouvait que chantonner, ce n'était plus qu'un soupir, fragile, voluptueux, "The touch of your lips" son thème préféré faisait fondre les femmes et les homos, les autres étaient profondémént troublés...
Avant de devenir l'ange déchu avec sa gueule émacié , la dope, la mâchoire fracassée etc...
Baker aura subjugué du beau monde avec sa trompette et / ou sa voix .
Sur ce dique les sessions couvrent son apogée vocale (1953-1956) dominés par les standards de Gershwin, Rodgers & Hart...
voix blanche et naive qui se mêle à sa trompette.
Ses détracteurs qui n'ont pas comprit sa musique diront qu'il ne faisait que sucurer des chansons d'amours. Baker était très complexe et sa musique qui semblait simple , ne l'était pas tant que ça. Cette fausse simplicité de son style, qui vous boulverse par son intensité émotionel.
Mes préférées : "But not for me" le côté dédaigneux... et "You don't know what love is"
D'autre part je vous conseille le remarquable documentaire de Bruce Weber "Let's get Lost" en 1990, un hommage au mythe du looser qu'il poursuit au fil de ses vou=yages, concerts etc...
Chet Baker est mort peu après le tournage de ce film, tombé par la fenêtre d'une chambre d'hôtel.
0

Anonyme
521397

172 Posté le 31/10/2004 à 11:34:18

Découvert ou redécouvert curieusement il ya peu, cette perle du jazz orchestral des 60s.
Gil Evans, pianiste arrangeur de Miles Davis, dont il fut le mentor ne s'affirme que dans l'originalité, la recherche, et ce titre "The Individualism of Gil Evans" lui va certes, comme une de ses caractéristiques.
Ce disque correspond aux séances de 1964 où jouent Wayne Shorter, Phil Woods, Thad Jones, Kenny Burrell et Elvins Jones à la batterie.
Ce qui fait son charme à mon avis ce sont les étrangetés harmoniques, la constante invention, le boulot rythmique d'Elvin Jones, les voicings d'Evans subtils et dissonants, la richesse de timbres, le swing, la tristesse qui fait du bien.
Mon morceau préféré : "Las Vegas Tango" véritable déclaration d'amour à la musique de jazz, très sensuel, ode à sa solitude.
Incontournable !
0

Anonyme
2537

173 Posté le 31/10/2004 à 12:00:39
Patricia Barber - A fortnight IN France 

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Anonyme
521397

174 Posté le 31/10/2004 à 12:36:25
Joe "Boogaloo " Jones

Guitariste funk jazz au groove imparable !
si vous aimez le grant Green des débuts 70's c'est pour vous

Guitariste funk jazz au groove imparable !
si vous aimez le grant Green des débuts 70's c'est pour vous
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gibus
110

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
175 Posté le 01/11/2004 à 00:07:55
Le collectif acid jazz Brooklyn Funk Essentials est créé en 1993 par le producteur Arthur Baker et le bassiste Lati Kronlund. L'année suivante, le groupe écume les clubs de New York aux Etats-Unis avec les chanteuses Joi Cardwell, Sha-key et Papa Dee, les poètes Everton Sylvester et David Allen, le DJ Jazzy Nice, le clavier Yuka Honda et le batteur Yancy Drew. La formation compte également une section d'instruments à vent. Il signe en 1994 son premier album Cool and steady and easy avec le hit underground The creator has a master plan. Joi Cardwell quitte le groupe pour tenter une carrière solo. Elle est remplacée par Stephanie McKay. Brooklyn Funk Essentials revient ensuite avec In the buzz bag en 1998 et Make 'em like it en l'an 2000.
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