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Les trésors cachés du rock

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Sujet de la discussion Les trésors cachés du rock
Voila j'ouvre un thread pour que l'on poste ici les albums que peu connaissent, et qui sont des petits bijoux, ou au moins des bizarreries à écouter absolument. Avec la pochette c'est encore mieux.
Je ne parle pas de disques de collections, mais des trucs, soit réédités il y a peu, soit complètement oubliés, ...

Voila je commence avec ça, Kevin Ayers, ancien membre de Soft machine, je ne connais que cet album mais c'est assez chouette, bien arrangé, typique seventies

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Les Rainbirds (groupe allemand) avec Sea of Time, un joyau méconnu...
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et le premier Scorpions (Lonesome Crow - 72), rien que pour la pochette il vaut le coup...
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Hors sujet : Alexys < non c'est bien peter gabriel qui chante, mais Fish (le chanteur de Marillion) l'a beaucoup imité!



1972 le premier Scorpion ! :8O:
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Bon, c loin de scorpion, yes et muse mais :P:

2 petites perles "pop-rock" (étrangement jamais entendu sur europe2 :mdr: )

le dernier Graham Coxon (ex-guitariste de blur) - Happiness in magazin


Jason Falkner - Author unknown
Ce mec a joué avec pas mal de monde, notamment sur le tournée 10000Hz de Air, heureusement qu'il était là sinon ça aurait été chiant.
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Myrna Loy "Time says helay"

Inclassable.
Et beaucoup de poésie dans cette pochette, vous l'aurez remarqué :mdr:
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J'ai découvert un groupe de punk, Kraut Rock....son nom est Grauzone (c'est en fait le premier groupe de Stefan Eicher !!) et le morceau que j'adore (et le seul que je connaisse de ce groupe!!) est Film2
Si vous avez des trucs dans le genre de ce morceau je suis preneur
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:fleche: :fleche:
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Jean-Claude Vannier - L'enfant assasin des mouches



Citation : C’est l’histoire de Cole et Porter chez les coléoptères. L’Enfant assassin des mouches, grandiose disque instrumental signé Jean-Claude Vannier, qui inspira à Gainsbourg quelques strophes qui font mouche, sort enfin de l’oubli. En 1972, lorsqu’il est enregistré, Vannier n’a pas encore 30 ans, Gainsbourg le toise de quinze bonnes années, leur collaboration remonte à seulement quatre ans et touche alors à sa fin, mais les quelques heures de musique qu’ils ont conçues en parfaite symbiose permettront d’alimenter plusieurs générations de défricheurs sonores. Les mélodies de Gainsbourg, transportées par les arrangements foudroyants de Vannier, atteindront leur apogée après quelques tours de chauffe avec Histoire de Melody Nelson.

L’Enfant assassin des mouches date donc de 1972 mais n’était pour ainsi dire jamais sorti. Jean-Claude Vannier enregistra à l’époque cet album avec un vaste orchestre et une pléiade de chœurs, grâce à l’apport financier d’un producteur philanthrope. Une fois les bandes achevées, Vannier les fit écouter à Gainsbourg qui, aussitôt, saisi d’une illumination, lui demanda de revenir le lendemain : "Laisse-moi passer la nuit dessus…" Lorsque Vannier revint rue de Verneuil, Gainsbourg avait écrit un court récit autour de chacun des morceaux, formant une sorte de miniconte fantastique destiné à être imprimé dans le livret, comme un argument de ballet. Le producteur-mécène de ce disque ayant fait faillite entre-temps, l’album ne fut pressé qu’à quelques exemplaires avant de devenir l’un des objets de culte les plus courus des amateurs d’ovnis vinyliques.

En le découvrant aujourd’hui, on comprend mieux pourquoi ce disque résolument hors-piste a tellement fasciné Gainsbourg sur le moment, puis une cohorte d’adorateurs par la suite. Il évoque comme une sorte de carambolage spatial entre la gravité sourde de Melody Nelson et les musiques légères ou expressionnistes composées pour grand écran. Sans souci d’une trame narrative, Vannier donne libre champ à sa démesure en invitant à ces noces barbares des guitares psyché, une grande chorale fantomatique, des cuivres aux souffles dissonants, une jungle sauvage de pizzicatos, des myriades de percussions, de cloches, de clavecins, de bruits concrets et, même, l’accordéon de Marcel Azzola ! Enfin sorti de sa caverne, le mythe de L’Enfant assassin des mouches pourrait, dans les prochains mois, naître une troisième fois à travers une chorégraphie (à l’état de projet). Autant dire qu’on s’y précipitera, l’heure venue, comme les mouches et les enfants sur de la confiture de rose.

Christophe Conte (Les Inrocks).



Excellent, on retrouve pas mal de plans et d'idées de Melody Nelson. Toujours impressionnant en 2005.
90

Hors sujet : C'est quoi les Inrocks ? :oops2: