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Sujet Les trésors cachés du rock

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Sujet de la discussion Les trésors cachés du rock
Voila j'ouvre un thread pour que l'on poste ici les albums que peu connaissent, et qui sont des petits bijoux, ou au moins des bizarreries à écouter absolument. Avec la pochette c'est encore mieux.
Je ne parle pas de disques de collections, mais des trucs, soit réédités il y a peu, soit complètement oubliés, ...

Voila je commence avec ça, Kevin Ayers, ancien membre de Soft machine, je ne connais que cet album mais c'est assez chouette, bien arrangé, typique seventies

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[HS]Je commence à croire qu'effectivement j'ai
du être HS.....Quand on connait la famille
Sculze(Scuse pour l'écriture)y font pas de
de cadeaux non plus...Alors....Seule la zik
m'interesse;je voulais pâs non plus plomber
son thread....Si li a vu comme ça tant pis...
La preuve; petite idée d'un double cd il y a
quelques années...Les Lp ne s'usent que si
l'on s'en sert(double spécial Can):
"Monster Movie"1969
-Father cannot yell
-outside my door"
"Soundtracks"1970
-Tango wiskyman
-don't turn the light on
-Deadlock
-Soul déseret
-Mother sky
-she brings the rain
Tago mago"1971"
-Paperhouse
-Mushroom
-Ohh yeah
-Halleluwah
-Peking O
-Bring me coffea or tea
Ege Bamyasi(1972)
-vitamin C
-Sing swan song
-I'm so green
-One more night
-spoon
Future days "1973"
--Moonshake
-Future days
Soon over babaluma(1974)
--Dizzy dizzy
-Chain reaction
Landed(1975):
-Full moon on the highway
-half past one
Unlimited edition(1978)
-Tv spot
Flow motion(1976)
-I want more
Saw delight(1977)
-Sunshine day and night
-last night sleep

ça tient sur 2 CD;c'est subjectif
et si on me dit que c'est de la daube;
CA NE ME CHOQUE PAS.....
Depuis que je boude l'adsl,j'fais plus de zic
582
Encore heureux !!

La vie, c'est comme un train de montagne

583
On se demande juste parfois pourquoi on se casse les couilles....
:clin:
Depuis que je boude l'adsl,j'fais plus de zic
584


Le retour du fils de la menace de l'oncle de ....


HELDON - RICHARD PINHAS

" Event and repetitions"

2002 Cuneïform


Les gars...je vais essayer de faire quelque chose de concis.

ALors voilà : Quand on se lance dans un genre musical qui n'existe pas encore,
il faut quelques essais avant d'obtenir le résutlat escompté. Quand le psyche arrive, il faut attendre un peu quelques élagages avant d'arriver à Piper at the Gates..des Floyd, à Parable Arable Land de Red Krayola ou d'autres merveilles de ce genre.

Quand le boogie arrive, le premier morceau (de Clarence Pinetop Smith) n'est pas le plus fantastique, et seulement le sujet cerné, on peut s'exalter devant "Back home" de Memphis Slim.

Les exemples ne manquent pas.

La première fois que j'ai vu Richard Pinhas faire des "loops" c'était au Passage du Nord-Ouest en 94.
Arrivé sobre (lumière allumées) à son rack d'effets, un petit salut aux premiers rangs, et hop, seul, il fait monter quelques sons de guitare avec très peu d'attaque (grâce au bouton volume de sa LesPaul) et curieusement ces sons s'additionnaient.
Ils flottaient dans la salle un bon moment, et étaient au fur et à mesure remplacés par d'autres.

Cette intro a bien duré 20 minutes...avant que les musiciens n'arrivent le rejoindre et que le concert passe à quelque chose de plus...urbain.

Ayant enregistré sur K7, je désespérais de ne pas trouver cette interprétation en CD.

Le premier album sorti avec uniquement ces morceaux guitare-loops-solos était "de l'un et du multiple" en 95, mais il me déprimait. Trop sombre.
Un an après, il persévère sur l'album réalisé avec Pascal Comelade (:bave: ) "Oblique sessions II", mais cela n'avait pas le goût de ce que j'avais vu en concert.
Zot et Crutte !

Puis, on s'en approche en 97 avec la fantastique intro de "Fossil Culture" (avec Peter Frohmader, pardon pour l'orthografe) mais c'est toujours pas ça...

Pensant que les albums vont se succéder en cherchant des variations infinies de ces sons de guitares en boucles, je désespère un peu...puis tout est effacé avec "Only Chaos is Real". Voir plus haut.
IL n'est pas mort !

Il revient aux boucles sur le premier Schizotrope...

Et enfin, il signe "Event and Repetitions" en 2002, proposant alors un prototype de chef-d'oeuvre de ce genre qu'il testait depuis quelques temps.

Dès les premières notes, je reconnais son auteur, mais sans reconnaitre l'aspect sombre des précédents albums construits avec ce même procédé.
Le son n'a rien à voir. Ici il n'est plus question de disto-noirs-morbides, mais d'harmoniseurs en bataillon qui forment des pleïades de beautés.
Des mélodies superbes...mais sans mélodies..

Des impressions, des émotions,comme si on avait enfin réussi à les concertiser sous formes concrêtes, et donc en musique.

Chacun est libre quant à l'utilisation de ces morceaux dans sa vie privée, mmoi je passais l'album en boucle quand j'essayais d'écrire mes nouvelles de SF. Sur Mars (comme tout le monde ces derniers temps). Les effets visuels tournaient en fond d'écran, et seule une ligne du traitement de texte était visible par dessus.

En fixant mon texte, des spirales tournoyaient en fond grâce au windows média player, et la musique défilait m'entraînant des hauteurs.
Vive le casque.

Les effets de profondeurs sont peut-être les plus saisissants de l'album. Les illustrations qui viennent en tête seraint des championnat de deltaplane dans des canyons martiens. Impression de vitesse, de hauteur et de vertige, mais également de cosmique (sans avoir l'habituel synthe sur un flanger).

Une sorte d'échantillon sur 77 minutes (ça rigole pas!) de ce qui pourrait nous attendre dans l'espace : les chants (faut que je fasse attention, j'avais écrit champs...) des sirènes martiennes.

Je prétends que cet album est une forme d'ode à la beauté autre que terrestre.
Il n'y a ici ni question de schizo, de parano, de maladie intra-depressive... tout semble envahir l'auditeur d'effervescences évènementielles.

Et c'est là le secret : basé sur la technique du bouclage avec une guitare solo, et des effets à profusion, la musique ne se répête pas. Il y a toujours un affect, un évènement, qui en chasse doucement un autre.
On est très proche de Terry Riley, mais avec des ambiances totalement différentes.
Ni oppressives, ni maladives, les morceaux varient, évoluent, grandissent et évoquent les métamorphoses du système solaire.

"Efrim" vers les 13'15, "P'tite Sab"(vous fiez pas aux titres..) vers les 1'20/30 ... tous comportent des changements d'axes, sans qu'il y ait le moindre obstacle au déroulement du voyage.

En 95, Il me demandait (parce que j'étais un gentil fan) si "de l'un et du multiple" me donnait l'impression d'un voyage.
J'avais dit qu'on se croirait dans un train traversant les misères humaines (les titres traitaient en effet des horreurs politico-socio-humaines).
Bon, fallait bien dire quelque chose, non ?

Hors sujet : La première fois qu'il allait ressortir un album en 91, le premier depuis 10 ans, je lui demandais à quoi cet album allait bien pouvoir ressembler, et Richard m'a répondu "c'est rond avec un trou au mileu".



J'adore!

Bon je continue (Jules Joffrin, fallait pas m'inciter!) .

Ici "le voyage" est à la fois une excellente métaphore ou description ou interprêtation de l'album, mais c'est aussi le danger réducteur d'une image qui fige désespérement cette oeuvre dans une dimension humaine bien inférieure à ce qu'elle pourrait prétendre.

Le voyage est ici aussi verticale (écoutez ces impressions de descentes ou de montées sonores..presque on a le mal de mer) et si la chute de "Lilou Dallas" dans le 5e élément n'était pas un suicide à la base, on pourrait illustrer pendant de longues minutes les morceaux avec cette cascade d'images.

"Efrim" ouvre l'album (25'12), puis "the ICS" (2'50) qu'on retrouve enfond sur "le plan-Schizosphere". "P'tite SAB" (12'05) comporte les parties les plus enjolées (et si les pleïades étaient des sons ou des harmonies..), "GSYBE (thanks to)" (28'35) illustre l'affolement d'une visite sur Pluton, enfin "RF(for)" (8'09) conclue l'album en imposant à l'auditeur une couche sonore aussi épaisse qu'un orgue d'église. Les cordes graves font office de basses proches des toccatas de JS Bach.

Voilà. :nawak: Ca va???

Désolé pour les fotes d'aurtograffe, mais ilait tarre..

La vie, c'est comme un train de montagne

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:aime: :aime:
http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
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Hors sujet : J'en ai encore des ampoules aux doigts, des crampes dans les phalanges, et des courbatures de la souris et du click-gauche-trapezoïdale, et c'est tout ce que tu trouves à dire Khaledo !!??? Tu vas voir sur ton mail ! :rocket:



La prochaine fois...ok ! Je sors le grand jeu! :demon:

La vie, c'est comme un train de montagne

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http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
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Hors sujet : ok la prochaine fois...préparez vous un thé à déguster...y'aura d'la lecture!!



:pong:

La vie, c'est comme un train de montagne

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Hors sujet : Euh ...çà serait pas un peu en train de tourner au Pinhas Fan Club le thread là ? :?!:

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