Comment faire de la thune?
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kintana
49
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 12/10/2007 à 12:28:16Comment faire de la thune?
J'ai lu la plupart des thread d'Autoprod & Business, mais j'ai un très mauvais esprit de synthèse et de tout ça je n'arrive pas à me représenter vraiment bien d'où vient la thune susceptible d'être gagnée en faisant de la musique? (droits? cachets?...)
C'est un sujet sérieux auquel je ne dois pas être seul a réfléchir mais on dirait que c'est interdit de se le demander : Comment Gagner du fric avec ma musique?
Je vous raconte ma vie :
Je suis un aspirant au métier qu'on appelle outre-atlantique un "record-producer", "music producer" ou même tout simplement "producer". Je compose, écrit, coache les vocals, fais des arrangements vocaux et instrumentaux etc..en gros enregistrer un artiste quoi..
C'est ce que je voudrais faire de ma vie.
Depuis 6mois j'ai été introduit au sein d'un label, avec un espèce de statut de stagiaire, grâce a une amie signée sur ce même label. Je suis néanmoins utilisé comme assistant/arrangeur en collaboration avec les producteurs sur des enregistrements de compiles et d'albums d'artistes Gospel.
Avec cet opportunité qui m'a été offerte, je commence à me dire que je peux évoluer dans ce milieu. D'où ma question, où est-ce que je suis suceptible de prendre de la thune en tant que music producer dans le milieu R&B/Soul/Hiphop CONCRETEMENT?
Le seul truc que j'ai fait jusqu'à présent c'est de déposer des morceaux à la SNAC.
C'est un sujet sérieux auquel je ne dois pas être seul a réfléchir mais on dirait que c'est interdit de se le demander : Comment Gagner du fric avec ma musique?
Je vous raconte ma vie :
Je suis un aspirant au métier qu'on appelle outre-atlantique un "record-producer", "music producer" ou même tout simplement "producer". Je compose, écrit, coache les vocals, fais des arrangements vocaux et instrumentaux etc..en gros enregistrer un artiste quoi..
C'est ce que je voudrais faire de ma vie.
Depuis 6mois j'ai été introduit au sein d'un label, avec un espèce de statut de stagiaire, grâce a une amie signée sur ce même label. Je suis néanmoins utilisé comme assistant/arrangeur en collaboration avec les producteurs sur des enregistrements de compiles et d'albums d'artistes Gospel.
Avec cet opportunité qui m'a été offerte, je commence à me dire que je peux évoluer dans ce milieu. D'où ma question, où est-ce que je suis suceptible de prendre de la thune en tant que music producer dans le milieu R&B/Soul/Hiphop CONCRETEMENT?
Le seul truc que j'ai fait jusqu'à présent c'est de déposer des morceaux à la SNAC.
kintana
49
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
181 Posté le 26/10/2007 à 12:00:06
Héhé t'inquiète
Anonyme
521410
182 Posté le 26/10/2007 à 12:43:07
Peut être que pour faire du fric il faut des ambitions beaucoup plus grandes que celle de faire du fric... Heu, c'est clair, çà?
Anonyme
521410
183 Posté le 26/10/2007 à 13:39:06
Pour faire du fric... faut en avoir envie !
vraiment...
vraiment...
Anonyme
3144
184 Posté le 26/10/2007 à 17:51:06
Ca y est on attaque les phrases toutes faites qui veulent rien dire
crown_quarto
2781
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
185 Posté le 26/10/2007 à 20:15:53
Citation : Nan mais Crown, tu prends trop les reflexions à l'envers, t'es relou.
Tu dis que le gateau ne grossit pas, je te prouve que si et toi tout ce que tu trouves à dire c'est "ah ? et qui a gouté ?".
Tu n'as rien prouvé du tout...
Ce n'est pas parce que TU le dis, que c'est la vérité.
Alors je sais pas dans quel milieu tu evolues, mais tout les gens que je connais dans le milieu artistique la plupart tirent la langue.
Que cela soit :
-Artistes solo ou groupes
-Salle de concert
-Bars à concert
Et dans le tas, il y a des gens qui sont plutot "connus" niveau international.
Même ceux là avouent que c'est plus dur aujourd'hui.
La croissance des revenus lié à la musique est de 2% environ (soit disant).
Seulement, le nombre de personnes qui veulent une part a une croissance plus importante.
Du coup, il y en a pas pour tout le monde.
Que les chemins pour toucher du blé soient différents, je suis d'accord.
Mais en aucun cas ces chemins sont ouverts à tous, et viennent compléter le manque a gagner des ventes de disques.
Maintenant "comment faire de la thune?".
En ayant du talent.
Anonyme
521410
186 Posté le 26/10/2007 à 21:41:20
Citation : Même ceux là avouent que c'est plus dur aujourd'hui.
Genre c'est un aveu. Dire que "c'est dur" c'est plutôt facile au contraire. Se plaindre, tout le monde sait le faire.
crown_quarto
2781
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
187 Posté le 26/10/2007 à 22:24:46
Citation : Genre c'est un aveu. Dire que "c'est dur" c'est plutôt facile au contraire. Se plaindre, tout le monde sait le faire.
"Genre c'est un aveu"...N'interprete pas mon propos.
Merci.
Tu fais quoi toi déjà comme boulot?
Anonyme
521410
188 Posté le 27/10/2007 à 01:11:42
J'fais des ptis boulots de façon sporadique. Quel rapport ?
emx
1921
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
189 Posté le 27/10/2007 à 02:15:45
manzano
13
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
190 Posté le 27/10/2007 à 02:26:52
Eeeh ben... nouveau ici, mais pas dans la musique, je suis au regret de déclarer que je suis entièrement d'accord avec les plus pessimistes, lorsqu'ils écrivent, qu'en France, il n'est plus possible de vivre de son métier de musicien.
Je ne parle même pas de la situation catastrophique du disque. Cela dit, pour avoir été signé dans une major, et m'être fait traité comme une m... malgré un contrat en bonne et due forme, je ne peux pas les plaindre.
Par contre, les petits labels, qui, pour certains, travaillent consciencieusement, là... quel désastre pour eux !
Les artistes sont parfois de grands négligeants, voir des feignants ( si si, j'en connais ), mais, à leur décharge, il faut reconnaitre que bien des gens se disants "tourneurs", "agents", et autres noms ronflants, n'en fichent pas une ramée. Alors, l'horizon qui se recule, ça va 5 minutes, mais après, il y a des envies de coups de poings dans la gueule bien légitimes !
Bref.
Il n'y a, en effet, pas d'autre alternative, à l'heure actuelle, que d'aller jouer aux US, en Belgique ou en UK.
Récemment, j'ai rencontré un ami vivant à Londres, qui a accepté de se charger de me placer là-bas.
1) Il est volontaire.
2) Il est réactif.
3) IL est sérieux.
4) Il s'engage sans même être sur du résultat.
En clair, il prend des risques, ce que n'osent pas la plupart des labels et tourneurs français. Désolé si mon jugement parait lapidaire, mais j'en ai tellement vu, que je pense être autorisé à le formuler.
Je suis au regret de confirmer qu'il ne suffit pas d'être talentueux pour réussir. Je ne prétends nullement en avoir, mais j'ai la chance d'écrire des titres qui fonctionnent... en Belgique.
Quant à l'originalité, c'est idem. Toutes les prods auxquelles j'ai fait écouter mon dernier album m'ont dit que c'était original, et très bien enregistré, et très bien mixé, et que le concept était unique, et patati et patata patin et couffin, pour conclure : "oui, mais avec la conjoncture..." et allez !!
C'est la quadrature du cercle : si on présente un projet original, on s'entend répondre qu'on ne peut pas le travailler - pas de temps, catalogue soi disant complet, conjoncture ( encore ) - et si vous vous pointez avec un truc passe partout, la réponse est sans appel : "Déjà vu. Apportez nous un projet original".
Ben voyons...
En clair, les artistes prennent tous les risques, et les autres se pissent dessus de trouille, et ne bougent pas, attendant la faillite.
Le pire, c'est qu'il existe d'excellents directeurs artistiques, mais ils sont muselés par les décideurs, qui leur intiment l'ordre de "faire du chiffre, et seulement du chiffre..."
En même temps, c'est aussi un juste retour des choses, quelque part. Les maisons de disques se sont tellement gavées sur le dos des artistes, qu'elles n'ont pas le droit de se plaindre si ceux-ci s'auto produisent.
Par contre, le public, lui, est - en partie grâce à internet - avide de styles différents et d'influences nouvelles.
Le public est bien plus curieux que la plupart des patrons de maisons de disques...
Enfin, si nous faisions preuve d'un peu moins d'individualisme, si nous nous regroupions au sein d'une association géante de plusieurs millers de musiciens, nous représenterions un poids non négligeable face aux décideurs.
A condition qu'on ne se tire pas dans les pattes dès la 3ème semaine !
Nos divisions sont la force des autres.
Je suis totalement d'accord avec le fait que beaucoup de "fils de" squattent les meilleures places. Mais reconnaissons à Daft Punk un sacré talent, tout de même !! par contre, les Sandrine Kiberlain et consorts, non !
Quoi qu'il en soit, rien n'y personne ne m'empêchera de continuer ce merveilleux métier, fait d'échanges, de moments magiques et d'aventures hautes en couleurs !
Je l'adore !!
Allez, courage... il reste la musique, et l'aimer, y être sensible, savoir jouer d'un instrument, c'est un luxe qu'aucun milliardaire ne peut s'offrir...
Amicalement,
M.
Je ne parle même pas de la situation catastrophique du disque. Cela dit, pour avoir été signé dans une major, et m'être fait traité comme une m... malgré un contrat en bonne et due forme, je ne peux pas les plaindre.
Par contre, les petits labels, qui, pour certains, travaillent consciencieusement, là... quel désastre pour eux !
Les artistes sont parfois de grands négligeants, voir des feignants ( si si, j'en connais ), mais, à leur décharge, il faut reconnaitre que bien des gens se disants "tourneurs", "agents", et autres noms ronflants, n'en fichent pas une ramée. Alors, l'horizon qui se recule, ça va 5 minutes, mais après, il y a des envies de coups de poings dans la gueule bien légitimes !
Bref.
Il n'y a, en effet, pas d'autre alternative, à l'heure actuelle, que d'aller jouer aux US, en Belgique ou en UK.
Récemment, j'ai rencontré un ami vivant à Londres, qui a accepté de se charger de me placer là-bas.
1) Il est volontaire.
2) Il est réactif.
3) IL est sérieux.
4) Il s'engage sans même être sur du résultat.
En clair, il prend des risques, ce que n'osent pas la plupart des labels et tourneurs français. Désolé si mon jugement parait lapidaire, mais j'en ai tellement vu, que je pense être autorisé à le formuler.
Je suis au regret de confirmer qu'il ne suffit pas d'être talentueux pour réussir. Je ne prétends nullement en avoir, mais j'ai la chance d'écrire des titres qui fonctionnent... en Belgique.
Quant à l'originalité, c'est idem. Toutes les prods auxquelles j'ai fait écouter mon dernier album m'ont dit que c'était original, et très bien enregistré, et très bien mixé, et que le concept était unique, et patati et patata patin et couffin, pour conclure : "oui, mais avec la conjoncture..." et allez !!
C'est la quadrature du cercle : si on présente un projet original, on s'entend répondre qu'on ne peut pas le travailler - pas de temps, catalogue soi disant complet, conjoncture ( encore ) - et si vous vous pointez avec un truc passe partout, la réponse est sans appel : "Déjà vu. Apportez nous un projet original".
Ben voyons...
En clair, les artistes prennent tous les risques, et les autres se pissent dessus de trouille, et ne bougent pas, attendant la faillite.
Le pire, c'est qu'il existe d'excellents directeurs artistiques, mais ils sont muselés par les décideurs, qui leur intiment l'ordre de "faire du chiffre, et seulement du chiffre..."
En même temps, c'est aussi un juste retour des choses, quelque part. Les maisons de disques se sont tellement gavées sur le dos des artistes, qu'elles n'ont pas le droit de se plaindre si ceux-ci s'auto produisent.
Par contre, le public, lui, est - en partie grâce à internet - avide de styles différents et d'influences nouvelles.
Le public est bien plus curieux que la plupart des patrons de maisons de disques...
Enfin, si nous faisions preuve d'un peu moins d'individualisme, si nous nous regroupions au sein d'une association géante de plusieurs millers de musiciens, nous représenterions un poids non négligeable face aux décideurs.
A condition qu'on ne se tire pas dans les pattes dès la 3ème semaine !
Nos divisions sont la force des autres.
Je suis totalement d'accord avec le fait que beaucoup de "fils de" squattent les meilleures places. Mais reconnaissons à Daft Punk un sacré talent, tout de même !! par contre, les Sandrine Kiberlain et consorts, non !
Quoi qu'il en soit, rien n'y personne ne m'empêchera de continuer ce merveilleux métier, fait d'échanges, de moments magiques et d'aventures hautes en couleurs !
Je l'adore !!
Allez, courage... il reste la musique, et l'aimer, y être sensible, savoir jouer d'un instrument, c'est un luxe qu'aucun milliardaire ne peut s'offrir...
Amicalement,
M.
"Je préfère réaliser mes rêves que de rêver ma vie..."
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