Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

  • 16 485 réponses
  • 615 participants
  • 932 977 vues
  • 544 followers
Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
Afficher le sujet de la discussion
12701
12702
Hors sujet:

Citation : on est donc pas obliger de vendre une voiture avec des vitres et des sièges c'est aussi de la vente liée , puisque qu'on veut juste une voiture et pas ses vitres et ses sièges..



Un objet, par exemple une voiture, peut, et parfois doit, être composé de plusieurs parties indispensables (voire nécessaires) à l'ensemble (même si en l'occurrence, il existe des voitures sans vitres).

Par exemple le yaourt aux fruits avec des morceaux de fruits dedans. Mais même dans ce cas, tu trouveras toujours à proximité des yaourts natures.

(si la comparaison du téléchargement avec le vol de baguette fait gagner un point baguette, je veux gagner un point yaourt pour ma mise en équivalence musique-yaourt)

Visiblement, ne pas être très sérieux n'est pas donné à tout le monde.

Non je ne mettrai pas de pull

12703
Le marché du disque c'est la catastrophe.

Vu le coup de force de cette nuit à l'assemblée, la démocratie française, c'est la catastrophe.

Merci pour votre contribution.

Non je ne mettrai pas de pull

12704

Citation : Vu le coup de force de cette nuit à l'assemblée, la démocratie française, c'est la catastrophe.


Clair.

Vous connaissez l'allégorie de la grenouille ?

Mettez une grenouille dans une casserole d'eau bouillante. Elle va immédiatement sauter hors de la casserole.
Mettez la grenouille dans une casserole d'eau froide. Elle va y rester tranquillement. Allumez le feu sous la casserole... L'eau va chauffer doucement... et la grenouille ne bougera pas.

Ça fait un moment que ça bout, là... Mais on est tellement endormis que je ne sais pas si même ce coup-ci fera bouger quoi que ce soit.


Personne n'a réagit au très beau document posté par Djalks :?!:
(merci au passage)

Citation : on ne lutte pas avec la communauté du libre sur internet, on essaye juste de reapprendre a seduire sa clientèle en lui proposant des offres allechantes.


+10
12705
Je sais pas trop de quoi il parlait mais il y a une différence entre le libre et les morceaux de musique commerciaux quand meme.

12706
Trés beau document... mouais.

j'ai tendance a me méfier des "indés" francais, en particulier hiphop, qui récupèrent a leur compte des citations de grands modèles américains. D'abord le contexte n'est pas le même, et il est on ne peut pas généraliser ce discours a tous les types de musique, d'un point de vue cout de production déja, et distribution. La culture mixtape, le peu d'égard qu'ont certains a vendre du bootleg sans se soucier un instant des droits... Je trouve facile de se faire l'étendard des artistes quand on a soi-même aucuns scrupules pour les droits d'auteur, sous prétexte que "c'est dans la culture rap". De toute façon, les indés hiphop sont le cul entre deux chaises, et font souvent un grand écart entre ce qu'ils décrient et les concessions de developpement (majors, radios entre autres...). C'était une parenthèse, parce que ce genre de discours devient un argument de vente et c'est souvent du foutage de gueule. De l'underground de qualité, avec une vraie éthique, ca se bouscule pas en France.

Pour le reste il a certainement en partie raison, El-p de même. Il faut croire au "bon" produit parce qu'il y aura toujours un public pour soutenir et, dans une recherche de proximité avec l'artiste, se procurer le packaging complet d'un album.

Citation : un artiste indé de bonne qualité à un avenir radieux qui s’offre à lui : la chance de pouvoir vivre, même (très) modestement, de sa musique. Et c’est déjà énorme.


je me permet de douter, maintenant faut essayer d'y croire. Les indés (petits comme gros) sont bien placés pour savoir que c'est pas avec 1 album produit par an faute de moyen que tu t'assures des rentes annuelles d'un gars, encore moins d'un groupe. Tant qu'ils continueront a ne verser que 7% aux artistes et qu'ils ne payeront pas pour les passages radios, les gentils artistes sont pas près de voir le bout du tunnel. L'idée que les médias, eux, évoluent, est pertinente. Mais c'est plus vraiment de notre ressort, et combien de temps avant que les gens switchent leur station...
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???

 

12707
Peut-être que finalement le piège c'est d'avoir pensé pourvoir vivre de sa musique, ce que je ne conçois pas, rien qu'en terme de liberté artistique.
Il y a un an ou deux, Chuck D (Public Enemy) demandait à El P (Company Flow, Def Jux) son avis sur l’incendie qui ravage l’industrie du disque ces dernières années. La réponse tombe comme un couperet: ” Et bien, laissons-la bruler… brûlons-là ! “.
12708

Citation : Peut-être que finalement le piège c'est d'avoir pensé pourvoir vivre de sa musique, ce que je ne conçois pas, rien qu'en terme de liberté artistique.


Je ne crois pas que ce soit un problème de liberté artistique, les artistes sont le plus souvent libres de leurs choix (sinon ce ne sont plus des artistes mais des ouvriers du spectacle). Le piège, pour les indés, c'est d'avoir pensé pouvoir vivre de la musique sans faire de commerce. Or, en vivre, c'est à 95% du commerce.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


12709
Et quand la question du commerce se pose parce que les caisses sont dans le rouge, la question de la liberté artistique est remise sur le tapis... Demander a un artiste de faire un son "plus clean" de revoir le visuel de son skeud, sa playlist, d'aller dans une radio alors que c'est pas son truc, de s'abstenir de bosser avec telle ou telle personne mal vue ou au contraire, de s'entourer de personnes influentes pour faire avancer le bizness... Les subventions, leurs logos et leur censure, les dates dans les rades pourris pour un cachet de misère, faire gaffe a sa tenue, a ce qu'on dit en interview, signer des contrats contraignant, se mettre a la patte les boulets de l'exclusivité. Bref les concessions "normales" et un certain formatage ou on laisse des plumes.

Souvent pour rien.

Pour le buzz, un coup de chance suffit parfois. Pour faire carrière, à moins d'etre exceptionnellement doué ou d'entrer naturellement dans les cases, la liberté artistique céde largement sa place à une forme plus ou moins identifiable de stratégie commerciale.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???

 

12710

Citation : Peut-être que finalement le piège c'est d'avoir pensé pourvoir vivre de sa musique, ce que je ne conçois pas, rien qu'en terme de liberté artistique.



Au cinéma, vu le cout et la lourdeur d'un film ,on a 1000 fois plus de contraintes, financières, et humaines que dans la production d'un disque. Et pourtant plein de cinéastes font des oeuvres très libres et sincères artistiquement, et arrivent à en vivre.