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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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6976

Citation : Hey honnêtement JMZ, si c'est ça le but ( ralentir le système et le rendre contraignant ), je crois que c'est juste une super chose.



Je suis bien d'accord. En plus, le fait de contraindre les gens contribuera à redonner une certaine "valeur" (pas pécunière, mais plutôt morale) à la musique dans l'esprit de tout le monde. Car la musique qui coule instantanément et en grande quantité quand on ouvre le robinet contribue à dévaloriser cette dernière.

Je suis pas fervent défenseur d'Hulot, mais si l'eau potable venait à être rationnée, on ferait d'autant plus d'économies parce qu'on reprendrait conscience de sa valeur, mais c'est quand même triste d'en arriver là.


Citation : Et ce truc, quand se met il en place ?



Si ils comptent sur les utilisateurs pour s'auto-réguler, ça va faire comme à l'époque de la limite des 24 heures sur un disque-dur. Personne n'a observé la règle et ça n'a servi à rien.

Si ils obligent les développeurs de softs à restreindre ce nombre au niveau même du programme, il y a plus de chance que ça fonctionne, mais y aura toujours moyen de contourner les règles, comme ça a été le cas auparavant (lohworm planche déjà sur la question héhé ! :lol: )

JMZ www.mazamusic.fr

6977
Oui, mais si cela reste un truc d'initié qui détourne des programmes c'est moins grave.
Pour moi, le soucis, c'est quand la "masse" commence à se dire "tiens on va piocher dedans sans discernement".
Mais la masse n'aura pas accès facilement à des softs qui coderont ( ou décoderont ) ce genre de contraintes.

désolé, j'ai peu dormi, mes expositions d'idées sont donc peu claires et pénibles à lire. . . Sorry . . . :zzz:

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

6978
Non non, tout est limpide dans ce que tu énonces, rassures-toi.

En plus, d'après les photos que j'ai vu sur ton MSpace, t'as une excuse :clin:


De mon côté aussi, il faut que j'aille bosser parce que les forums d'AF sont (parfois) passionnants, mais ça te fait devenir une vraie feignasse !

Bon repos, @ +

JMZ www.mazamusic.fr

6979

Citation : Et les titres rares risquent de disparaitrent des "programmations" ( ) ou n'être que si peu proposés qu'il sera difficile de se les procurer



et ça c'est bien dommage, car ce n'est pas parce qu'il disparaitront du P2P qu'ils vont réapparaitre dans les bacs.
Au contraire même...
6980
Ce n'est pas faux non plus...

Check it on line https://www.facebook.com/gregkozo/

6981

Citation : et ça c'est bien dommage, car ce n'est pas parce qu'il disparaitront du P2P qu'ils vont réapparaitre dans les bacs.
Au contraire même...



Oui, mais il est quand même difficile de quantifier l'impact du P2P sur ces titres, dans ce cas de figure :

Si on a du mal à se procurer certains titres, c'est que ceux-là ne bénéficient pas d'une exposition et du réseau de distribution qu'ont les titres "mainstream" proposés au catalogue des majors, car ils proviennent de petits labels qui ont déjà du mal à survivre. Si de surcroît on les télécharge, alors c'est la mort assurée des petits labels et de leur arborescence d'artistes. A moins de faire la preuve d'un engagement quasi-cityoen de les acheter si un jour, par miracle, on peut mettre la main dessus en "vrai" (= en dehors des réseaux P2P).

Donc leur disparition du P2P est à double tranchant, tout dépend du scénario qui en découle, le tien ou le mien. Encore une fois, je ne sais pas s'il y a une réelle étude de la "consommation" sur les réseaux P2P qui serait complétée par la même étude en milieu "financier" (plateformes de téléchargement payant, magasins, etc).

En clair: les deux marchés (le pirate et le légal) sont-ils des frères jumeaux, ou y a-t-il de grosses différences ?


@ +

JMZ www.mazamusic.fr

6982
Ca justement, je n'ai jamais trouvé d'études là dessus.

En revanche, ce que je sais, c'est que je trouve trés rarement mes titres en P2P, alors qu'ils trés largement distribués sur le réseau téléchargement légal et que ça vends bien. Donc, la corrélation n'est pas forcément évidente.

Est-ce que ma quasi-absence du réseau physique ( vu que j'ai sorti majorité de vinyls ) est la raison de mon absence sur le P2P ?
:noidea:

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6983

Citation : car ils proviennent de petits labels qui ont déjà du mal à survivre.



Et le back catalogue de grosses majors, riche de perles et de merveilles non rééditées, donc introuvables, pour des raisons de rentabilité...Pas de doute, c'est bien une industrie...Et il faut verser une larme pour ses actionnaires ?

Quand donc pourrais-je acheter la BO de "la panète sauvage" en CD (pas en vinyl pourri d'occase sur Ebay comme on me l'a sorti pour me prouver qu'il était encore dispo !) ? Ce n'est certes pas mainstream, c'est pas totalement underground non plus quand même ! Il y a même un titre sur le CD compil du 60eme anniv du festival de cannes !!
6984
C'est exactement la raison pour laquelle le P2P doit être réglementé. Pour donner la force et les moyens aux petits labels indés de réediter des vieilles réfs d'autres catalogues, de sortir les raretés et les "oeuvres" qui sont de qualités. :boire:

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6985

Citation : et ça c'est bien dommage, car ce n'est pas parce qu'il disparaitront du P2P qu'ils vont réapparaitre dans les bacs.
Au contraire même...



+1


Citation : Et le back catalogue de grosses majors, riche de perles et de merveilles non rééditées, donc introuvables, pour des raisons de rentabilité...Pas de doute, c'est bien une industrie...Et il faut verser une larme pour ses actionnaires ?



je crois que c'est surtout français, les majors ici ne SAVENT PAS exploiter leur back catalogue
en revanche en angleterre tu trouves des rééditions de disques psyché obscure sur des majors (par exemple the end ou nirvana)

en hollande par exemple universal (en association avec un label?) édite des compilations consacré à la musique sixties et propose des rééditions "sommaires" (au niveau des notes de pochettes mais avec des bonus et une bonne qualité de son) à prix réduit (on peut les trouver pour 5 euros en france parfois) je trouve sa mieux que de ne rien faire, mais bon c'est aussi une volonté politique de la part des majors et de traiter les consommateur (même les disques d'eddy mitchel ne sont pas bien réédités en france!)

on a qq bons éditeurs en france qd même (magic par exemple) mais du coté des majors on ne fait pas grans chose... alors que ce sont eux qui ont les catalogues
6986
Tu as carrément raison ! !

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6987

Citation : C'est exactement la raison pour laquelle le P2P doit être réglementé. Pour donner la force et les moyens aux petits labels indés de réediter des vieilles réfs d'autres catalogues, de sortir les raretés et les "oeuvres" qui sont de qualités



en "oldies'" il y a bcp de compilations pirates y compris en cd qui ne respectent pas les droits des auteurs ou du producteurs... mais c'est logique:

c'est un truc de passionnés qui concernent très peu de gens (donc petit tirages), c'est des petits groupes pour lesquels il est difficile de connaitre toutes les infos légales (à qui appartient les bandes par exemple?)
finalement est ce que l'intérêt de proposer la musique dans ces cas là n'est il pas plus fort que le fait que ce soit pirate? moi je pense que oui

le problème des indés c'est qu'ils n'ont pas tjs les moyens et le temps pour faire de la licence correctement, et du coté des majors on s'en bat les couilles de trouver les bandes d'un groupe qui a fait deux 45T tiré à 500 ex en 1966
6988
C'est pour cela que des petits labels comme celui de Martial MARTINAY "MAGIC RECORDS" sont précieux, car lui connait plus les trésors des majors que les majors connaissent elles mêmes leurs trésors...
Je vous conseille son site...
Je précise que j'ai pas d'action sur ses ventes :clin:

6989
Tu files l'adresse du site ? :boire:

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6990
L'adresse c'est:

http://www.magic-records.com

Attention ses spécialité c'est le Rock Anglais "British Beat", 50's60's70's et 80's avec aussi la Variété Francçaise des mêmes années. Et pour info il a eux des prix de la ré-éditions.

J'ai bossé avec lui il y a quelques années, et c'est un puit (sans fond ;-) ) de science sur la musique...

6991
Juste encore une précision sur lui, j'ai eu l'occaz de déjeuner avec lui et Laurent VOULZY et il parlait à Lolo de "Ce Sera Bien" et "La Maison En Chocolat" qui sont ses 2 premiers 45T et Voulzy le regardait comme si c'était la caméra cachée car genre les 45T avaient été édité genre à 300 ex...

6992

Citation : des petits labels comme celui de Martial MARTINAY "MAGIC RECORDS" sont précieux, car lui connait plus les trésors des majors que les majors connaissent elles mêmes leurs trésors...



Hors sujet : Dans le même genre, il y a Stéphane Lerouge et sa collec "Ecoutez Le Cinéma" qui fait figure d'exception, puisqu'il arrive à ressortir une quantité impressionnante de BO françaises des années 50 à 80 (dont certains OVNI) et ce, sur Universal Jazz. Bon, c'est très marketté, et c'est plus facile quand il est synchro avec pas mal de rééditions DVD des-dits films, mais châpeau bas tout de même ! :bravo:



Citation : Est-ce que ma quasi-absence du réseau physique ( vu que j'ai sorti majorité de vinyls ) est la raison de mon absence sur le P2P ?



Bah visiblement tu es l'anti-thèse du topic, et ça remonte le moral.

Je pense qu'effectivement, le format vynil est l'explication car:

1. Il est plus long et plus difficile de ripper un vynil qu'un CD. Il faut avoir un peu de matos et de "connaissances" audio. Donc ça squeeze une bonne partie des rippeurs lambda.

2. Le format vynil est complètement adapté aux musiques électro et le hip-hop parce que: DJ's (et/ou mélomanes). Et les DJ et autres mélomanes achètent leur musique, ils ne la piratent pas sur P2P (exceptions pour les auto-proclamés "DJ" de salles des fêtes qui font de la sono et tunent leur bagnole tout ça sur fond de Pinocchio et autres Dance Party volume 72).

Hors sujet : Petite appartée sur ces "spécimens" eux aussi font pas mal de tort à l'industrie parce qu'ils font leur beurre en diffusant de la musique qu'ils n'ont pas acheté, le tout étant bien-entendu non-déclaré dans 70% des cas, etc.

Y en a deux trois qui mériteraient qu'on leur foute SACEM, SNEP et autres URSAFF au cul. :furieux:

JMZ www.mazamusic.fr

6993

Citation : on a qq bons éditeurs en france qd même (magic par exemple) mais du coté des majors on ne fait pas grans chose... alors que ce sont eux qui ont les catalogues



je m'autocite car évidemment magic est un peu une exception en france (il yen a qq autres genre de mémoire fgl ou jukebox, ceux qui éditent du prog-rock français ou de la musique "funky") mais si je pouvais émettre une petite critique, pour avoir certaines rééditions de chez eux j'aurais aimé avoir plus d'infos sur les groupes
par exemples sur celle des 5 gentlemen le nom des membres apparait nulle part si j'ai bien regarder c'est un peu dommage

je pense qu'il y aurait une place à prendre pour des compiles type "nuggets" sur les groupes et artistes français rock des 60's ça me ferait bien kiffer moi d'en voir arriver une légal et ya de la matière pour
(entre les disques réédités chez magic, ceux par jukebox, et enfin les catalogues des majors)
6994
Ce qui est marrant c'est que les mecs de FGL, de Magic et de Jukebox mag sont des potes...
D'un autre coté plus actuel, personnellement je salut le travail de FARGO accompli par son créateur qui est un dingue de musique (Americana) et qui a monté çà à la force de son Amour de la musique.
La passion fait soulever des montagnes... Et des croix aussi, car c'est pô facile en ce moment.

6995
J'aaiiiiiiiiiiii pas de faaaaaaaaaace
J'aaiiiiiiiiiiii pas de faaaaaaaaaace
http://www.90bpm.net/video/clip-fr/akhenaton-j-ai-pas-de-face.htm
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Hors sujet :

Citation : J'aaiiiiiiiiiiii pas de faaaaaaaaaace
J'aaiiiiiiiiiiii pas de faaaaaaaaaace



Etonnament, il ne parle pas dans la chanson des plans "rap" montés de toute pièce ... Pourtant, y en a un paxon.


@ +

JMZ www.mazamusic.fr

6997
J'aime bien akh par habitude, mais là en l'occurence ça vole pas haut non plus et le sujet waoh... carrément visonnaire. Une vérité cachée qui noux explose à la figure :mdr:
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C'est quand meme en 1997, hein...
6999

Citation : Une nouvelle arme contre les cyber- délinquants
Le Conseil d'État a autorisé les professionnels à traquer les fraudeurs qui téléchargent des oeuvres illégalement sur Internet.

LA FÊTE est bientôt finie. Le téléchargement illégal sur Internet va devenir un sport beaucoup plus dangereux pour ses adeptes. Depuis une décision du Conseil d'État rendue le mois dernier, les producteurs de disques et les artistes vont être autorisés à débusquer et poursuivre les voleurs de créations artistiques.

La plus haute autorité administrative du pays a désavoué la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), chargée de la protection de la vie privée qui, sous ce motif, avait interdit aux professionnels de la musique de lutter contre le pillage de leurs productions.

Cette fois-ci, après un feu vert pour la forme de la Cnil, les sociétés de recouvrement des droits vont mettre en place un système informatique leur permettant d'identifier les voleurs les plus actifs sur le Net. La recherche sera aléatoire sur la base d'une liste de 10 000 titres qui changera régulièrement.

Une fois débusqué, l'internaute, sera sous surveillance pendant 15 jours. S'il télécharge environ 500 titres au cours de cette période, il sera assigné devant les juges en vue de lui faire payer des dommages et intérêts. Si le nombre de morceaux téléchargés atteint les 1 000 titres et plus, il aura droit au rude parcours de la justice pénale.


C'est sur la base de ces preuves que le président du tribunal de grande instance ordonnera aux fournisseurs d'accès à Internet (Orange, Free, Neuf Cegetel,...) de révéler l'identité des fraudeurs jusque-là cachée derrière un numéro. Les délais attendus par les avocats sont d'à peu près un mois. Ensuite, ce sera aux tribunaux de trancher. Aujourd'hui ces derniers ont appris à frapper ces cyber-délinquants au portefeuille. Ils paient chaque ­morceau volé plus cher que s'ils l'avaient acheté sur les sites légaux (jusqu'à deux euros pour un prix d'achat légal d'un peu moins de un euro). Quant au pénal, la loi prévoit des peines maximales de 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende. Lorsque l'affaire est menée à plusieurs c'est-à-dire en bande organisée, la punition passe à 5 ans et 500 000 euros.

Reste le cas des « petits vo­leurs » qui seraient exemptés de toute peine dans ce système. La profession n'avait prévu que l'envoi d'un message d'alerte, informant les internautes qu'ils avaient été découverts et que leur pratique pouvait les emmener tôt ou tard devant un juge. Pourtant, l'usage de cette méthode douce leur a été refusé par le Conseil d'État. Un texte de loi du Code des postes et communications électroniques prévoit que l'on ne peut farfouiller dans le réseau que dans le but de mener une action en justice. Autrement dit, il suffirait désormais aux professionnels de décider de poursuivre les « petits » délinquants pour les stopper dans leur activité favorite.

Système de radars

Pour l'instant, il n'en est pas question parce que : « Les sociétés de production ne veulent pas être impopulaires et compte tenu du coût des actions en justice », indique Jean-Philippe Duhamel avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation. Mais Christine Albanel, le ministre de la Culture, vient d'ouvrir une porte. Jérôme Roger, le directeur général de la SPPF, qui représente les producteurs indépendants, évoque de prochaines concertations visant à mettre en place des « radars ». Géré par un service de l'État, ce système permettrait d'identifier les fraudeurs et de leur faire parvenir immédiatement des contraventions, comme celles que les chauffards re­çoivent à leur domicile. Ainsi, l'arsenal juridique serait complet comme il l'est depuis longtemps aux États-Unis, en Allemagne et en Grande-Bretagne. En attendant, depuis cinq ans, les ventes de disques ont chuté de 50 % en France, selon une étude d'avril dernier. Pour Jean-Philippe Duhamel, cette exception française est liée à une hypocrisie : « Depuis toujours, ceux qui jugent la loi trop sévère feignent d'ignorer que les tribunaux modulent les peines selon la gravité des cas qui leur sont soumis et cela n'est pas sérieux. »

7000
500 titres en 15 jours :oo: quand est ce qu'on écoute ce qu'on télécharge quand on le fait à ce rythme?