La musique gratuite : un crime ?
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Pakupaku (lcl)
http://www.promusicfrance.com/offline/Video/batteur.rm
dont la conclusion est "télécharger gratuitement de la musique sur internet, c'est réduire au silence ceux qui la font" (désolé si ça a déjà fait le tour de la planète, j'ai pas la télé ;) )
dont le portail porteur balance des slogans géniaux comme "Utiliser un site légale c'est payant" , une interview de points de vue d'étudiants de la brit school en anglais non soustitrée, et surtout des liens vers tous les portails qui se sont probablement regroupés et associés au SNEP (qui a le doigt long) et consorts pour signer tout ça.
je suis le premier à encourager la musique "légale" (on dirait un discours sarkozien...) et à trouver naze de passer son temps à piller des mp3, mais ce genre de racourcis "télécharger + réduite au silence = voler" ou "legal = payant" ça va à l'encontre d'aà peu près 90% de mes principes. d'autant qu'en tant que gars qui fait de la musique et la distribue gratuitement par choix, je refuse qu'on associe un caractère illégal à ce qui n'est pas payant.
oui, voler les gens qui vendent c'est leur faire perdre de l'argent, mais prendre ce qui est offert ça doit rester naturel et légal, on appelle ça la générosité
white monkey
white monkey
Citation : D’un secteur qui, tout confondu, pèse (en chiffre d’affaires comme en effectif) moins que la Samaritaine.
Citation : même les grands de la musique sont des nains face aux industriels de l’informatique et d’internet.
Qu-est ce qu'y faut pas dire comme conneries...
Dire que les droits Sacem de Madonna permettraient de financer annuellement une région ou deux en Inde
Pov Gabou
Citation :
même les grands de la musique sont des nains face aux industriels de l’informatique et d’internet.
CLair, sony, c'est un nain, j'ai failli marcher sur leur batiment la semaine derniere a Osaka.
Sinon, les ventes de CD ont augmente l'annee derniere aux US
http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/4150747.stm
ratafiole
Alain Chamfort : pourquoi n’a-t-il pas signé la pétition de l’Obs ?
« Je me suis refusé à signer cette pétition, parce qu’en tant qu’auteur, et membre du Conseil d’administration de la SACEM, je me dois de défendre les intérêts de tous les auteurs compositeurs qui ne sont pas interprètes », a confié vendredi dernier Alain Chamfort lors d’un chat en ligne organisé par la SACEM, sur le thème “Création musicale et liberté sur Internet”.
Il s’exprimait sur le texte “Nous sommes tous des pirates” publié dans le Nouvel Observateur et paraphé par plusieurs artistes connus (Mickey 3D, Jean-Louis Aubert, Bénabar, etc.).
« Je ne pense pas que cette action serve l’intérêt des auteurs compositeurs, bien au contraire », répond-t-il à un participant.
Que pensez-vous d’un artiste comme Sinclair qui prétend que la musique est faite pour être téléchargée et que la vraie valeur d’un artiste se mesure sur scène ?, demande un autre. « C’est un point de vue qui le regarde, mais il oublie que nombre d’auteurs compositeurs eux ne sont pas sur scène », répond Alain.
Après avoir été “limogé” par sa maison de disques, à qui en veut-il le plus : aux pirates du net ou à la politique marketing des majors ? « Je pense que les deux ont contribué à la situation que l’on rencontre actuellement », dit-il.
Et de confirmer que la baisse de ses droits d’auteur coïncide avec le développement du haut débit et du peer-to-peer. « Une chose est claire, le revenu global des auteurs compositeurs provenant des ventes de disques a chuté de 24% en 2004 », indique Bernard Miyet, président du directoire de la SACEM, l’autre interlocuteur de ce Chat.
Alain Chamfort n’exclut pas d’autoproduire son prochain album et voit dans Internet « une chance pour faire connaître ses oeuvres à un maximum de gens ». « Mais il faut que ce soit fait dans un cadre qui permette aux auteurs d’en tirer un revenu », précise-t-il.
Pakupaku (lcl)
quand aux articles demegopétitionnaires de magazines qui ne valent pas beaucoup mieux que les gens sur lesquels ils crachent, j'en parle même pas
on va pas pleurer non plus !
Pakupaku (lcl)
Citation : Vous dites « Industrie Musicale », pour la stigmatiser au travers de deux de ses ténors, mais de quoi s’agit-il ? D’un secteur qui, tout confondu, pèse (en chiffre d’affaires comme en effectif) moins que la Samaritaine.
j'imagine bien les petites mains d'Universal qui plient le CD dans le papier allu, les livreurs qui chargent les caissettes en bois avec amour pour les porter à l'épicier du quartier :°)
si on ajouter les activités "CD+LP" au secteur musical Radio et Télé, les participations de tous les acteurs du secteur, les produits dérivés, on reste bien dans le musical, et là je pense qu'on peut décemment parler d'industrie.
et puis c'est peut être pas un hasard si on parle d'industrie musicale aussi, au lieu de création musicale. Ca tombe sous le sens pour tout le monde je crois... question d'apparence déjà..
wich
zill
User/bob
Citation : même les grands de la musique sont des nains face aux industriels de l’informatique et d’internet.
Y en a pas certains qui jouent sur les 2 tableaux ? (indus. music ET info/net)
Anonyme
Citation : les prod de supermarché ça coute pas cher à produire,
ah bon ?
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