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Test d'Izotope Ozone 10 Advanced - Le magicien d’Ozone

9/10
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Passer la version 10 est toujours un moment symbolique pour un logiciel, à plus forte raison quand il s’agit d’un logiciel qui est, au fil des années, devenu un leader de marché. Inutile de dire donc qu’on est curieux de voir de quel bois numérique se chauffe ce nouvel Ozone.

Test d'Izotope Ozone 10 Advanced : Le magicien d’Ozone

Et il ne faudra pas bien long­temps pour s’en rendre compte puisque des diffé­rences sont notables dès l’ins­tal­la­tion. Passée une procé­dure assez lente comme avec tous les produits Izotope depuis quelques années déjà, on s’aperçoit que l’on dit adieu aux versions VST2 qui étaient encore dispo dans Ozone 9. Côté modules, on se retrouve avec tous les précé­dents plug-in d’Ozone (Ozone lui-même, Dyna­mic EQ, Dyna­mics, Equa­li­zer, Exci­ter, Imager, Low End Focus, Master Reba­lance, Match EQ, Maxi­mi­zer, Spec­tral Shaper, Vintage Compres­sor, Vintage EQ, Vintage Limi­ter, Vintage Tape, Relay et l’ex­cellent Tonal Balance Control), plus deux petits nouveaux : Stabi­li­zer, un trai­te­ment spec­tral, et Impact, un trai­te­ment dyna­mique.

Avant de nous pencher sur ces deux nouveau­tés, préci­sons qu’un certain nombre des anciens modules comportent aussi des amélio­ra­tions sur lesquelles nous revien­drons… Pour l’heure, inté­res­sons-nous toute­fois au vais­seau mère et non à ses plug-ins déri­vés : Ozone lui-même.

Ozone en remet une couche

assistantComme avec RX 10, le chan­ge­ment ne saute pas aux yeux dès le char­ge­ment du plug-in puisque l’in­ter­face est demeu­rée la même dans son look comme dans son orga­ni­sa­tion à un détail près : un bouton circu­laire qui nous permet non pas de lancer le tradi­tion­nel assis­tant mais de passer en vue Assis­tant. Un clic sur ce dernier et voici qu’Ozone mouline en écou­tant le signal entrant. Toute­fois, au lieu de vous mettre face à un chaine de trai­te­ments préré­glés comme aupa­ra­vant, il vous place désor­mais devant un panneau de contrôle global qui s’or­ga­nise en quatre parties : dans le coin supé­rieur gauche, on dispose du genre musi­cal qui va servir de réfé­rence, lequel est a priori détecté par le logi­ciel mais peut être changé ou remplacé par une réfé­rence person­nelle. À droite de ce panneau, on affiche la courbe de réponse en fréquences du morceau, en surim­pres­sion d’une réfé­rence moyenne qui chan­gera en fonc­tion de la réfé­rence prise (comme dans le Tonal Balance Control) et de sliders permet­tant de doser l’im­pact des modules spec­traux et se rappro­cher plus ou moins de la courbe. Dans la partie infé­rieure enfin, on dispose enfin à gauche d’un visua­li­seur et d’un orbe pour matcher plus ou moins avec l’image stéréo de la réfé­rence, et sur la droite de deux orbes de dosage corres­pon­dant aux trai­te­ments dyna­miques et d’un affi­chage de la forme d’onde du signal en regard de la courbe montrant la compres­sion effec­tuée. Trois zones de contrôle et trois visua­li­seurs pour affi­ner les réglages : c’est vrai­ment excellent en première inten­tion, sachant qu’un clic sur le bouton Detai­led View vous permet­tra de retrou­ver l’in­ter­face tradi­tion­nelle d’Ozone et de ses modules, et de voir vrai­ment ce qui se cache derrière le trai­te­ment assis­té…

Avant d’al­ler voir ça de plus près, ne manquons pas de souli­gner l’ex­cel­lente nouvelle qui se cache derrière cette nouvelle inter­face : l’as­sis­tant se charge désor­mais aussi de l’image stéréo et non plus seule­ment de la dyna­mique et de la courbe de réponse en fréquences. Du coup, lorsqu’on clique sur la vue détaillée, on s’aperçoit qu’un module Imager est systé­ma­tique­ment de la partie et que la chaîne est bien plus complexe qu’au­tre­fois : en géné­ral, on dispose d’Equa­li­zer, suivi de Stabi­li­zer, puis d’Im­pact, d’Ima­ger, de Dyna­mic EQ, sachant que Maxi­mi­zer ferme la marche comme à son habi­tude. Pour mémoire, Ozone 9 se conten­tait de quatre modules : un EQ, un compres­seur, un EQ dyna­mique et un Maxi­mi­zer.

Et puisqu’on en parle, il est temps d’al­ler voir ces fameux modules dans le détail, sachant qu’ils sont plusieurs à avoir sensi­ble­ment évolué.

Sage comme un Imager

sidesCommençons juste­ment par Imager qui fonc­tionne toujours en multi­bande et vous permet­tra de travailler préci­sé­ment votre image stéréo, que ce soit en élar­gis­sant ou rétré­cis­sant plus ou moins chaque bande, ou même en stéréoi­sant des signaux mono… La grosse nouveauté tient dans une nouvelle fonc­tion Reco­ver Sides qui permet de compen­ser la perte d’in­for­ma­tion ressen­tie lorsqu’on réduit la largeur d’une bande. Quand vous passez réduire l’image stéréo d’une bande pour aller vers le mono, certains détails semblent dispa­raître, comme les réverbes. Reco­ver Sides est un moyen de rame­ner ces derniers au centre pour réduire cette impres­sion. Un trai­te­ment inté­res­sant donc, même si je n’ai pas forcé­ment ressenti le besoin d’y recou­rir la plupart du temps vu que l’objec­tif du passage en mono cherche juste­ment souvent à vouloir faire fi des détails pour ne garder que l’es­sen­tiel. Disons que cela dépen­dra du contex­te…

softsatEn termes de trai­te­ments, la deuxième grosse nouveauté vient d’une évolu­tion de Maxi­mi­zer, sans doute le module le plus estimé et utilisé d’Ozone pour l’ef­fi­ca­cité de ses algos. Dans ce dernier, on dispose enfin d’un étage de Satu­ra­tion douce, ce qui manquait gran­de­ment jusqu’alors. Grâce à ce genre d’algo, on peut en fait genti­ment rabo­ter les tran­si­toires et gagner un headroom qui permet­tra de remon­ter le niveau perçu global. Certes, on aurait sans doute voulu dispo­ser d’un module plus évolué dans ses réglages, mais entre le dosage et les trois types de satu­ra­tion propo­sées, il y a déjà de quoi faire, sachant qu’on reste dans le cadre d’un trai­te­ment qui se veut subtil et non d’un effet…

Mais au-delà de ces avan­cées, c’est surtout les deux nouveaux modules qui nous inté­ressent : Impact et Stabi­li­zer.

Impact dans 3… 2… 1…

impactComme son nom le suggère, Impact est un outil qui permet de travailler sur la dyna­mique du signal. Un compres­seur de plus ? Un compres­seur / expan­deur multi­bande pour être plus précis, et qui semble parti­cu­liè­re­ment atten­tif aux tran­si­toires, de sorte qu’on se sent face à un hybride entre compres­seur / expan­deur et tran­sient desi­gner à l’usage. Pour chaque bande, vous dispo­sez ainsi d’un slider : vers le haut, vous augmen­tez la dyna­mique, vers le bas, vous la compres­sez. Là où ça devient inté­res­sant, c’est qu’outre le fait que le logi­ciel soit capable de déter­mi­ner lui-même les quatre bandes qu’il utilise, le réglage « enve­loppe » qui contrôle le relâ­che­ment du trai­te­ment est suscep­tible de se régler en milli­se­condes ou sur une divi­sion du tempo. Il est de la sorte aisé d’ex­pé­ri­men­ter plusieurs vitesses de relâ­che­ment du trai­te­ment pour insuf­fler un groove à ce dernier… C’est simple et perti­nent, tout comme le fait de pouvoir tasser ou étendre la dyna­mique très simple­ment, pour donner du punch aux tran­si­toires ou « gluer » le mix, sachant qu’on dispose pour cela aussi du reste de l’ar­se­nal dyna­mique d’Ozone. On sent bien en tout cas qu’Im­pact apporte une dimen­sion qui était jusque là absente des trai­te­ments dyna­miques d’Ozone en suivant la piste du proces­seur de tran­si­toire : cela en fait un outil simple et parfai­te­ment complé­men­taire des compres­seurs dont on dispo­sait déjà, d’au­tant qu’il travaille évidem­ment en stéréo normale comme en M/S… Dernière chose inté­res­sante à mention­ner : on trouve dans ce module comme dans certains autres une fonc­tion Delta qui permet d’en­tendre la diffé­rence entre signal traité et signal origi­nal, ce qui sera pratique pour juger de la perti­nence d’un réglage, entendre notam­ment le fameux groove du trai­te­ment en regard du morceau…

Voyez ce que ça donne avec un trai­te­ment bour­rin en expan­deur sur le bas médium qui, suivant que le régle à 1/2 ou à 1/32 produit un tout autre résul­tat sur le couple basse/snare :

edmdry
00:0000:49
  • edmdry00:49
  • edmcais­se­clai­re2(2)00:49
  • edmcais­se­clai­re3200:49

Dessous de Stable

iZotope Ozone 10 Standard : stabilizerStabi­li­zer est quant à lui un module bizar­re­ment nommé car rien n’in­dique a priori qu’il soit dédié au trai­te­ment spec­tral. Et ce n’est évidem­ment pas un égali­seur tradi­tion­nel… De quoi s’agit-il ? D’un EQ dyna­mique repo­sant sur une multi­tude de bandes et dont le fonc­tion­ne­ment repose sur les mêmes prin­cipes qu’un Soothe ou qu’un Gulfoss. Soit un correc­teur de fréquences qui va en perma­nence détec­ter les réso­nances et s’adap­ter au signal pour le rappro­cher de la courbe de réfé­rence : c’est sur lui qui repose essen­tiel­le­ment désor­mais la partie spec­trale d’Ozone, sachant qu’on peut l’uti­li­ser de deux manières : soit en mode Shape (pour boos­ter et atté­nuer afin de se rappro­cher de la courbe ciblée), soit en mode Cut (atté­nua­tion seule­ment). L’idée, c’est de pouvoir l’uti­li­ser pour suppri­mer des fréquences qui résonnent un peu trop comme pour déhar­sher un signal…

Est-il mieux qu’un Soothe pour cela ? Oui serait-on tenté de dire en matière d’in­ter­face car il est nette­ment plus simple à appré­hen­der avec beau­coup moins de para­mètres. Mais là où le bât blesse c’est sur le fait qu’on ne peut pas plus guider le trai­te­ment : essayé en mode Cut sur une piste de guitare un peu agres­sive juste­ment, on voit que le logi­ciel peine à s’oc­cu­per de l’aigu pour se concen­trer sur le grave et le bas médium du signal. Il retire un petit côté « boxy » un peu, mais impos­sible de l’uti­li­ser pour rendre le son de la guitare un peu plus doux dans le haut du spectre :

guita­rharsh
00:0000:22
  • guita­rharsh00:22
  • guita­rharsh-stab­cut00:22
  • guita­rharsh-stab­shape00:22

On voudrait comme avec Soothe pouvoir lui dire de travailler sur telle zone en parti­cu­lier mais ce n’est pas possible. Quant au mode Shape, il aura souvent tendance à beau­coup remettre d’ai­gus. Bon, on tempé­rera ces critiques car Stabi­li­zer a été pensé non pour être utilisé sur une piste de guitare solo mais sur un master, mais force est de consta­ter que dans bien des cas (encore que sur un guitare/voix, on aura ce problème aussi), il sera vecteur de plus de brillance, ce qui peut être très bien parfois et moins bien d’autres. On gardera donc un oeil sur lui lorsqu’on utilise l’as­sis­tant.

Qu’en est-il d’ailleurs de la faculté d’Ozone à vous propo­ser un réglage perti­nent via son « IA » ? Disons que les compa­rai­sons entre Ozone 9 et 10 en version Advan­ced (la seule qui intègre Stabi­li­zer et Impact) sautent aux oreilles immé­dia­te­ment : entre Impact et la Soft Satu­ra­tion, Ozone 10 livre clai­re­ment une chaîne sonnant beau­coup plus fort en termes de Loud­ness. Pour peu que l’on remette les choses à niveau pour une juste compa­rai­son, disons que la version 10 propose quelque chose de plus brillant dans l’en­semble : c’est parfois subtil, parfois moins, mais il en ressort un réglage de base qui fait géné­ra­le­ment la part belle à un son plus « aéré ».

greg­Dry
00:0002:20
  • greg­Dry02:20
  • gregOZ9­no­com­pen­sa­tion02:20
  • gregOZ10­no­com­pen­sa­tion02:20
  • gregOZ902:20
  • gregOZ1002:20

Reste que ce n’est qu’un réglage de base et qu’il est vive­ment conseillé de mettre le mains dans le moteur pour obte­nir des choses plus inté­res­santes : c’est notam­ment vrai avec le module Imager qui semble plus se soucier de la compa­ti­bi­lité mono (ce qui est très bien) que d’élar­gir le champ : cela, il faudra le faire à la main…

La chose évidente en tout cas, c’est que le panneau de contrôle de l’as­sis­tant est vrai­ment inté­res­sant en première inten­tion : c’est une vraie réus­site ! Ce qui ne nous empê­chera pas de déjà faire une liste de ce qu’on aime­rait voir dans Ozone 11…

« I want some more… »

Comme on l’a dit, si inté­res­sant qu’il soit déjà dans cette première version, on aime­rait sans doute pouvoir un peu plus guider Stabi­li­zer comme avec Soothe vu que ses algos de base ne « comprennent » pas toujours ce qu’on désire faire.

Mais il y a encore deux lacunes que l’on aime­rait voir combler dans le prochain Ozone. La première, c’est la possi­bi­lité d’y char­ger des plug-ins de tierce partie. À l’heure où Izotope est devenu parte­naire de Plugin Alliance, on se dit qu’il serait vrai­ment inté­res­sant de l’uti­li­ser comme chaîne de Maste­ring en pouvant inter­ca­ler des plugs externes qui, pour des raisons de son comme d’er­go­no­mie ou de fonc­tion­na­li­tés peuvent avoir les préfé­rences des uns ou des autres (Soothe bien sûr, mais aussi les EQ Elysia, la satu­ra­tion Black Box, le dé-esseur Weiss, et j’avoue pour ma part adorer le mojo analo­gique du True Iron de Kazrog). Dispo­ser de tout cela rendrait Ozone parti­cu­liè­re­ment incon­tour­nable comme plate­forme, sachant que l’édi­teur a déjà doté son RX d’une telle possi­bi­lité.

Quant à la seconde chose qui manque vrai­ment, c’est la prise en compte du fait qu’un maste­ring n’est pas figé : nous deman­der de nous caler sur le passage le plus fort d’une chan­son pour préca­li­brer le trai­te­ment, c’est certes perti­nent lorsqu’on est face à une chan­son aux arran­ge­ments linéaires, mais lorsqu’on se trouve face à un Bohe­mian Rhap­sody où la chan­son comporte plusieurs chan­sons, et même lorsqu’on a un gros contraste entre l’or­ches­tra­tion comme l’in­ten­sité des couplets et des refrains, on se rend bien compte que le maste­ring est aussi affaire d’au­to­ma­tion et qu’il est pénible de gérer ça depuis sa STAN alors qu’il serait extrê­me­ment confor­table de le faire dans une vraie appli Ozone, comme il en existe une pour RX. Or, Ozone en version Auto­nome, c’est fini et c’est bien domma­ge…

Cela ne nous empê­chera pas toute­fois de consi­dé­rer les réels progrès d’Ozone avec cette version, pour peu qu’on ait bien compris que si l’as­sis­tant progres­sait dans toutes les éditions (et il est vrai­ment devenu un outil à part entière), les nouveaux modules inté­res­sants comme Impact et Stabi­li­zer n’étaient réser­vés qu’à la version Advan­ced. À vous de voir donc ce qui vaut ou non le coup pour vos usages, en sachant qu’Ozone Stan­dard intègre désor­mais la Komplete.

Conclu­sion

Cette version 10 est à n’en pas douter une bonne évolu­tion d’Ozone avec Impact et Stabi­li­zer mais aussi deux fonc­tions ajou­tées à Imager et Maxi­mi­zer, dont une satu­ra­tion douce qui faisait vrai­ment défaut au fameux module. Complé­tant le tout, l’as­sis­tant demeure la plus grosse réus­site de cette version car il devient enfin un véri­table outil pensé pour les débu­tants avec ses contrôles de base et son inter­face pous­sant à utili­ser un fichier de réfé­rence. Bien sûr, on regret­tera qu’Ozone ne fran­chisse toujours pas le pas de deve­nir une solu­tion complète pour le maste­ring en (re)deve­nant, comme RX, une appli auto­nome. Et on sent bien aussi que Stabi­li­zer n’est pas encore aussi perti­nent qu’un Soothe par manque de contrôles, mais cela n’en­tache en rien la réus­site globale de ce nouvel Ozone…

Quant à savoir si la mise à jour vaut le coup pour les uns ou les autres, tout dépend vrai­ment de l’usage que vous faites d’Ozone : s’il est au coeur de vos produc­tions comme seul proces­seur sur le Master, il me semble que le jeu en vaut la chan­delle, rien que pour Impact, la Soft Satu­ra­tion et le nouvel Assis­tant. Si vous êtes en revanche de ceux qui ne l’uti­li­sez que pour son Maxi­mi­zer parce que vous avez d’autres outils en complé­ment, c’est moins tentant. Il n’em­pêche que le logi­ciel d’Izo­tope est à ce jour le multief­fet le plus abouti dans le domaine du maste­ring, et que ce n’est pas avec cette version que cela va chan­ger…

Notre avis : 9/10

Award Valeur sûre
Valeur sûre
Award
  • L’Assistant : un concept enfin arrivé à maturité avec son interface dédiée en première intention
  • Impact : simple, efficace
  • Stabilizer très bienvenu et qui peut s'avérer probant dans bien des cas
  • Soft Saturation : un grand oubli enfin réparé dans Maximizer
  • Tout ce qu'on aimait déjà dans Ozone : l"ergonomie, l'outil complet et bien pensé, la qualité des traitements...
  • Recover Sides, très bonne idée…
  • …mais qui ne sera pas forcément intéressante dans tous les contextes
  • Stabilizer manque de contrôles pour se mettre au niveau d’un Soothe
  • À quand l’inclusion de VST de tierce partie et le retour de l'appli autonome complète pour gérer le mastering de A à Z ?
Pays de fabrication : États-Unis

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