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Anonyme

L'avis de Anonyme sur "Chopin - Nocturne n° 19"

Publié le 27/02/2009
Technique :

En tant que totale béotienne et amateuse (oui teuse, trice ça me plait pas et c'est pas suffisant) de tant en temps, sacham me permet de découvrit cette oeuvre si mélancolique.
rien que pour ça je lui met 10, car il m'ouvre une nouvelle fenêtre ...



Artistique :

¨Par rapport à ce que je connais d'autre de Chopin (si peu) il me semble que c'est encore plus nostalgique que d'habitude.

mon seul regret est que ce soit un peu faible en décibels car je suis obligée de me tendre les tympans pour recevoir ces délicates notes !

On pourrait croire que tu pleures un peu...

Merci Sacham !



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "Chopin - Nocturne n° 19"

Publié le 24/02/2009
Technique :

Addenda du Mardi 24 février 2009 / 00.30
Puisque l'ami Sacham me fait l'honneur de me citer en référence, il est juste et poli que je lui réponde. En tout premier lieu, je le remercie de l'attention qu'il a bien voulu porter à mes quelques remarques. Je le remercie aussi d'avoir pris la peine de refaire une nouvelle version de ce Nocturne. Les copieux propos que nous avons échangés, hors projecteurs, ont déjà le mérite de cimenter notre complicité qui n'est pas nouvelle. Sacham est un être sensible que j'aurais beaucoup de regret de peiner ou de contrarier. Mais s'il est sensible, il est aussi intelligent et sait trouver sous la maladresse d'un propos parfois un peu docte l'admiration et l'amitié que je lui porte. Merci de cette nouvelle version. Elle vaut la peine. Merci de cette attention agréable et ... flatteuse à mes avis.
Musimil.

Avis original du Dimanche 22 février 2009
Ah, cher Sacham ... ce "Chopin" a réveillé le prof ' de piano que je fus (entre autres) pendant près de 40 ans ... Je suis navré de devoir faire le pédant et le musicologue du dimanche mais le Nocturne op.72 en mi mineur dont il est question ici n'est pas du tout le premier nocturne composé par Chopin. Il s'en faut même de beaucoup puisque, bien que le manuscrit n'en ait jamais été retrouvé, sa composition est très probablement contemporaine de celle des deux mazurkas de l'opus 67, en sol mineur et fa mineur, donc du printemps 1849 (Chopin est mort le 17 octobre de cette même année). Au-delà d'un débat sans intérêt que je n'entamerai pas sur le détail de ces erreurs de datation souvent imputables à Schlesinger, l'éditeur, il n'est qu'à se pencher sur le style de cette pièce pour comprendre qu'elle est au contraire une oeuvre de la grande maturité et des derniers instants. Rien à voir avec le style varsovien des premiers nocturnes de 1830 dont la manière était encore évocatrice de celle de John Field ...
Mais l'important est dans l'interprétation qui en donnée ici. N'est-il point périlleux de proposer l'enregistrement (procédé qui donne un résultat durable et infiniment consultable) d'une oeuvre que les plus grands virtuoses mondiaux ont déjà produite un nombre incalculable de fois et certains de manière proche de la perfection ?



Artistique :

Le charme habituel de Sacham ne me semble pas agir pleinement ici. Il est vrai que ce nocturne, s'il ne pose pas de gros problèmes de mécanisme est cependant à ranger au nombre des oeuvres de Chopin qui ne se laissent pas apprivoiser si facilement. En d'autres termes, c'est une pièce difficile, non à jouer, mais à rendre. Sacham fait preuve de beaucoup de courage en citant, du bout de son piano, cet élément du grand répertoire classique.
Le son est agréable, le jeu tout en douceur évoque assez bien le romantisme réservé du Sylphe. Il y a même là une certaine osmose entre le compositeur et l'interprète. Mais ... je ne suis pas complètement convaincu !



z.bono

L'avis de z.bono sur "moment intemporel"

Publié le 27/01/2009
Technique :

Très beau morceau. La technique ? Ahaha



Artistique :

Belle émotion. C'est rempli de finesse, de nuances, d'affectivité.
Merci



pk16

L'avis de pk16 sur "Une nuit à la belle étoile."

Publié le 20/01/2009
Technique :

Le son en lui meme, loin de vouloir etre ce qu'il n'est pas, est suffisament spatial pour embarquer de joyeuse façon un jeu tour à tour coulé, abrupt et sans derapages. De nombreuses atmospheres fustigeant les habitudes à grand coup d'inventivités exacerbées. Le compositeur vagabonde et bien lui en prend, que serait la musique sans experimentations ?



Artistique :

Composé de la sorte avec si peu de moyen, voilà qui dévoile beaucoup de créativité. Se laisser guider et non vouloir à toute fin encapsuler, aseptiser est encore le meilleur chemin que peu prendre une oreille en recherche d'émotion... Bonne suite !



J-Luc

L'avis de J-Luc sur "Une nuit à la belle étoile."

Publié le 18/01/2009
Technique :

Ben... j'aime pas du tout le son du synthé, ça fait cheap au possible. La fausse guitare classique (?) est assez bof bof.

Sinon, c'est en place, d'autant que je puisse en juger (je connais mal le "contemporain" ).

Gaffe à la fin, ça coupe méchamment court le MP3, il faut toujours laisser 1 ou 2s.



Artistique :

J'ai beaucoup de mal à me retrouver dans la structure, ça semble commencer en mineur, puis des passages majeurs, ça commence binaire, ça continue ternaire, c'est zarbi :-)



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "moment intemporel"

Publié le 18/01/2009
Technique :

Exquises ces petites notes qui caressent...



Artistique :

...l'âme toute chavirée.
Ce léger souffle d'été réchauffe l'hivers.
je t'envoie mille pétales de baisers



barouh

L'avis de barouh sur "Pastorale"

Publié le 18/01/2009
Technique :

D’entrée de jeux, un thème à la Aaron Copland, et puis des intonations chromatiques très réussies dont je regretterais un peu les timbres, sans plus. La conduite du sujet est très intéressante malgré cela.

Je ne sais pas trop ce qui t’a fait donner ce titre de Pastorale à cette pièce – mais je comprends !
Il y a un passage extrêmement lyrique entre 5 et 6’, qui a beaucoup de souffle et que je trouve très (particulièrement) réussi.
Et aussi une très jolie manière de mener les sections de cuivres et de bois



Artistique :

Bravo, c’est bien mené, riche et agréable, avec de belles sesations qui font souvent penser à Messiaen et –encore une fois, Copland qui revient ici et là, avec beaucoup de bonheur.

L'orgue est pas moments grandiose! et les accentuations irlandaises s'y marient très bien.

Un joli trip!



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "Concerto pour Orchestre - Cinquième mouvement - Allegro"

Publié le 18/01/2009
Technique :

Les décors sont de Roger Hart ! Heu, ben non : la qualison du thé ... Enfin, les notes, elles sont bien enregistrées, quoi !



Artistique :

Charognard comme tous les humains, je me dis : "Et s'il avait loupé la fin ?". Et, face à cette éventualité tragique je suis partagé entre surprise et regret. Mais rien n'est loupé dans cet Allegro. Je peux donc causer tranquille.
Au contraire, c'est - n'ayons pas peur des métaphores hardies - le bouquet final (certains ajouteraient "du feu d'artifice"). Pour sacrifier à ma marotte de la comparaison, je dirai que le discours volubile des "dessous" de l'entrée a des accents à la Laurent Petitgirard (Cf. le début de son Concerto de Violoncelle). Le style Barouh est là, reconnaissable, ré-entrant sans jamais répéter. On reste collé-attaché aux péripéties de ce développement brillant un peu comme à une histoire aux multiples rebondissements dont on attend la fin avec une curiosité impatiente. Et la fin ne déçoit pas : elle est sèche et significative comme il se doit après un discours aussi riche et puissant. Seuls ceux qui ont parlé beaucoup tout en n'ayant rien dit, ceux qui ne sont pas sûr d'avoir été clairs, d'avoir été entendus doivent attirer l'attention de l'auditeur sur le fait qu'ils vont terminer de parler. Cela donne des fins qui n'en finissent plus de finir : Pin, pan, pin pan, piiiin paaaaan ! Paaaan, paaaaan ! (sur dominante / tonique et retour avec variante sur la sensible).
Je vais maintenant télécharger tout ça pour pouvoir m'écouter ce Concerto d'un seul tenant. L'aventure doit être belle.
Merci encore Barouh, pour cette si belle musique.
A bientôt.



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "Concerto pour Orchestre - Quatrième mouvement - Romance"

Publié le 18/01/2009
Technique :

La qualité du son ... etc.



Artistique :

Romance ! Le titre, très 1830, est chargé d'évocation. Mais pratiquant le Sieur Barouh depuis quelques mouvements de concerto, déjà, j'hésite à redouter du Chopin (le mariage de "redouter" et de "Chopin" n'est qu'un mauvais effet de style).
En tout cas, c'est profond et prégnant. La forme Romance revisitée avec talent. Je viens de l'écouter trois fois de suite et je me dis que je ne devrais écrire mes avis sur votre musique qu'après avoir pris le recul nécessaire. Mais nous vivons une époque impatiente. Alors ... feu !
Comme souvent, le piano sait s'effacer efficacement - c'est à dire être là à bon escient, fût-ce par un accord, une note - devant les cordes. Je me demande avec ravissement ce que donnera cette Romance orchestrée pour une formation symphonique. L'intérêt de cette musique est si vrai que je me prends, tout en écoutant, à me substituer au compositeur en projetant une orchestration imaginaire. Seulement, je n'ai pas votre parler, mon cher ami. Je ne parviendrais, au mieux, qu'à gâcher la pâte. Chacun ses gâteaux ! Et les vôtres sont succulents.
J'entends trop souvent proclamer que la musique "contemporaine" est impropre à dire quoi que ce soit d'émouvant, de sentimental ou de tendre. Voilà un beau (très beau !) pavé dans la mare de ces sourds ignorants.
Merci Barouh.



Anonyme

L'avis de Anonyme sur "Troisième mouvement: la valse improbable"

Publié le 18/01/2009
Technique :

La qualité du son est au même niveau que ... Même commentaire, etc.



Artistique :

Bizarrement, l'entrée me fait penser à un orchestre qui s'accorde. Il y a comme une volonté d'indépendance chez tous ces instrumentistes. Volonté d'apparence et non de fait car, comme pour les mouvements précédents, tout est parfaitement maîtrisé. Il y a un passage magnifique en 3.03 où le piano disserte en soliste en une phrase qui me rappelle certains traits d'humour de Poulenc (ah ! ces références ...). J'entends aussi quelques appels discrets mais réels vers la langue du jazz sans que cela ne détone un seul instant.
Cela posé, cette valse est effectivement improbable puisque, académiquement parlant, la résolution ternaire de l'ensemble est magnifiquement brouillée, repoussant par là-même les éventuelles prétentions de ce mouvement à accompagner une quelconque scène de danse viennoise en remplacement des habituelles Strausseries. J'en sais une autre de Valse improbable qui se retourne sur son disque dur. Surprise ou jalousie ? A quatre ou à trois, toutes ces valses hasardées nous donnent bien du travail !