Et si 3 plugs suffisaient à remplacer les 6 EQ, les 8 compresseurs et les 5 limiteurs qui encombrent le répertoire 'Effets' de votre séquenceur ? Et si ces trois plug-ins étaient vendus en bundle ? Et si ce bundle était en test sur AudioFanzine ? Vous le liriez le test, hein ? Ne vous fatiguez pas à répondre : vous êtes déjà en train de le lire…
Si FabFilter n’a pas encore la renommée d’un Wave ou d’un Sonnox, la petite compagnie hollandaise n’est pas à proprement parler une nouvelle venue sur le marché puisqu’elle est née en 2002. Le but de ses fondateurs était alors extrêmement clair : faire des plug-ins, instruments ou effets, qui permettent de retrouver les qualités des appareils analogiques en terme de son, à commencer par l’absence d’aliasing. Entendons-nous bien sur ce point : analogique ne veut pas dire vintage et encore moins émulation. En vis-à-vis d’un URS, d’un Universal Audio, d’un Nomad Factory ou d’un IK Multimedia, les effets réalisés par Fabfilter ne cherchent ni à recréer le son de machines mythiques, ni à ajouter quelque harmonique que ce soit à votre son pour sonner plus beau ou plus gros. Si vous cherchez à retrouver le 'mojo’ d’un LA-2A, d’un 1176 ou d’un Pultec, vous feriez mieux de passer votre chemin. En revanche, si vous cherchez des outils de conception moderne pour le mixage et/ou le mastering, vous avez frappé à la bonne porte.
En marge des synthés et des effets (Timeless, Volcano), le compresseur Pro-C fut le premier plug de la marque orienté vers le mixage, suivi de l’égaliseur Pro-Q et aujourd’hui, du limiteur Pro-L. Certes, on aurait pu se cantonner au test de ce dernier, mais son intégration au bundle Mastering Pack aux côtés de Pro-C et Pro-Q était la parfaite occasion pour revenir sur ses deux aînés…
Disponibles aux formats AU, VST, VST 3 & RTAS sous Windows ou OS X, en version 32 ou 64 bits, les plug-ins s’installent un par un, en quelques secondes à peine. Pas d’iLok ni de clé Synchrosoft : l’activation se fait par un simple système de numéro de série, sachant qu’il suffira d’authentifier un des plugs pour que les sept autres se mettent à jour automatiquement. Les sept autres? Oui, car même si le bundle ne propose bien que trois effets, Fabfilter a pris la peine de les décliner en versions Mono et Stéréo, voire, dans le cas du compresseur, en version avec ou sans Side Chain. Pourquoi ? Pour parer aux limites de certaines applications hôtes ne gérant pas le Side Chain (Cubase 3 et antérieurs par exemple) ou pour permettre d’économiser des ressources… Un souci du détail qui fait plaisir à voir, tout comme le portage en versions 64 bits, à l’heure où beaucoup de développeurs (et non des moindres) sont en retard du ce sujet, ou encore la doc accompagnant chaque plug, claire et pédagogique bien qu’en anglais uniquement.
Passons maintenant à la revue en détail de nos trois plug-ins.
Pro-Q
Pro-Q est un égaliseur paramétrique pouvant gérer jusqu’à 24 bandes ( ! ), soit bien plus qu’on en utilisera la plupart du temps. Côté filtres, on dispose d’un coupe-haut et d’un coupe-bas dont les pentes peuvent être paramétrées à 6, 12, 24 ou 48 dB par octave, ainsi que des traditionnels filtres en plateau (High Shelf ou Low Shelf), en cloche (Bell) et depuis la dernière mise à jour, Notch.
Le paramétrage de la courbe d’égalisation, représentée en jaune, est extrêmement simple et se fait par l’ajout de nœuds en double cliquant sur cette dernière. En déplaçant le nœud sur l’axe horizontal, on détermine la fréquence médiane de la bande corrigée. En le déplaçant sur l’axe vertical, on boostera ou atténuera la bande en question. La largeur de bande se paramètre quant à elle avec la molette de la souris et le type de filtre est définissable soit via un clic droit sur le nœud, soit en utilisant le bouton prévu à cet effet dans le bas de l’interface, juste à côté des trois potentiomètres vous permettant eux aussi de régler la fréquence médiane de la bande, son gain et sa largeur.
À la faveur d’un double clic sur ces derniers, vous pourrez d’ailleurs saisir une valeur numérique, et même une abréviation de celle-ci : '2k’ se transformera ainsi en 2000 Hz, 50% mettra le potard sur une valeur médiane, etc. En gardant la touche Shift enfoncée, vous passez en mode réglage de précision, ce qui vaut pour les potards comme pour l’édition à main levée sur la courbe, et en combinant les touches Alt ou Control, vous pourrez contraindre les mouvements de la souris pour éditer une valeur sans en compromettre une autre. Last but not least, on peut même sélectionner plusieurs nœuds à la fois via un lasso ou Control + clic pour les éditer tous d’un coup. De fait, il y a toujours plusieurs possibilités pour faire une action, ce qui laisse à chacun le soin de prendre ses petites habitudes comme il le souhaite…
Outre l’esthétique du plug qui, de mon point de vue, est une franche réussite dans son parti pris minimaliste et élégant, on dispose également de sympathiques options en termes de visualisation. Vous pouvez afficher votre courbe sur trois échelles (30 dB et 12 dB, qu’on utilisera pour le mixage et deux zooms sur 6dB et 3dB qui s’avèreront utiles pour le mastering), le passage de l’une à l’autre se faisant dynamiquement ou à la mano, tandis qu’un excellent analyseur de spectre en temps réel vient compléter le tout. D’aucuns diront que c’est une hérésie, qu’on doit mixer avec ses oreilles et non avec ses yeux, mais puisqu’il est désactivable, on aurait tort de râler. Surtout qu’en offrant la possibilité de voir le signal avant ou après EQ, ce dernier permettra à nombre de débutants de bien comprendre ce qu’ils font, voire ce qu’ils ont à faire. Précisons également que chaque bande est associée à une couleur, de sorte que par un subtil jeu de transparence, on voit parfaitement leur zone d’action. C’est clair, net, précis : on ne se bat pas avec des potards de 4 pixels, et on n’est jamais paumé au milieu des courbes… Autre détail qui tue : depuis la dernière mise à jour du plug-in, un petit casque s’affiche en surimpression de chaque nœud lorsqu’on le survole. Un clic dessus et on n’entend plus que la bande de fréquences corrigée : c’est juste génial, notamment quand on fait une EQ pour chasser une résonnance ou un bruit indésirable et qu’on veut être sûr de l’avoir bien chopé. Mais pourquoi diable n’y a-t-il pas cette fonction dans tous les EQ ?
En allant un peu plus loin dans les possibilités du bestiau, on se rend compte que le traitement peut s’avérer plus sophistiqué, et donc plus complexe. Dans sa version stéréo, Pro-Q peut en effet travailler en mode stéréo (une courbe d’égalisation semblablement appliquée aux deux canaux gauche et droite), en mode gauche/droite (où chaque canal dispose de sa propre courbe) et en mode Mid/Side (une courbe pour égaliser le centre, et une autre pour les côtés). Et Pro-Q de prendre des allures de couteau suisse spectral. Avec le mode gauche/droite, sur une piste de batterie en stéréo, on pourra ainsi booster le charley à gauche, tout en atténuant la ride à droite. Avec le mode Mid/Side, on pourra, sans risquer le moindre problème côté phase et compatibilité mono, bosser la prise stéréo d’une guitare. On pourra même, en détournant ces fonctions, en profiter pour élargir l’image stéréo d’un instrument en décalant légèrement les courbes d’égalisation gauche et droite sur le spectre…
Enfin, tant qu’on en est à parler de phase, précisons que Pro-Q peut se muer en EQ à phase linéaire, mais comme toutefois cette option implique une plus grande latence dans le traitement, FabFilter propose 4 modes pour laisser l’utilisateur choisir celui qui présente le meilleur compromis, suivant qu’il utilise le plug en mixage ou en mastering, où la latence sera moins gênante…
Côté son, le Pro-Q n’offre rien de très surprenant en ce sens où il ne sonne pas très différemment des autres plug-ins d’égalisation paramétrique du marché (excepté ceux qui misent sur le côté émulation vintage ou l’enhancement à la Crysonic et qui, de ce fait, ajoutent des harmoniques au signal traité). S’il est parfois dur de comparer, car les réglages ne sont pas équivalents d’un plug-in à l’autre, je n’ai pas trouvé de grande différence à l’oreille, entre une EQ faite sur le Pro-Q et la même courbe répliquée sur un PSP Neon ou sur l’EQ de Sonnox. En revanche, le plug de Fabfilter met vraiment tout le monde d’accord en terme d’ergonomie et de possibilités de traitement : une fois qu’on y a goûté, il est d’ailleurs très dur de revenir à la concurrence qui accuse, côté User Experience et polyvalence, un certain retard. Bref, ce n’est pas forcément pour son son unique que je vous recommanderais le Pro-Q, mais surtout parce qu’il vous permet de travailler autrement plus vite et plus précisément que nombre d’EQ concurrents…
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Pro-C
Sans trop de surprise, on retrouve dans Pro-C toute les qualités de Pro-Q : même esthétique vectorielle d’une grande clarté, et même parti pris pour la visualisation du traitement. Tout le bas de l’interface est ainsi occupé par deux fenêtres, l’une pour voir la courbe de compression, l’autre pour voir, via un vumètre à segments et 3 graphes, l’action en temps réel du compresseur : le signal entrant est représenté en gris, le signal sortant en beige, et l’action du compresseur est indiquée par une courbe rouge. Évidemment, cette visualisation est débrayable, mais elle est aussi relativement paramétrable puisqu’en plus de l’échelle des graphes, on peut définir l’opacité de chaque donnée pour se concentrer sur ce qui importe le plus.
En vis-à-vis de cela, on retrouve tous les réglages classiques d’un compresseur : seuil (alias Threshold, soit le niveau du signal à partir duquel le compresseur rentre en action) et coude (alias Knee, soit la manière dont le compresseur interprète le seuil plus ou moins strictement), ratio (soit le taux de compression appliqué, ce dernier pouvant aller jusqu’à 10:1 et l’infini, en limiteur donc), attaque (la vitesse avec laquelle le compresseur commence son travail) et relâchement (alias Release, soit la vitesse à laquelle il l’arrête, paramètre qui peut être positionné en mode auto) et même le style du compresseur, à choisir entre Clean, Classic et Opto qui recouvrent à eux trois un très large éventail d’utilisations : de l’écrêtage discret à l’écrasement littéral du signal en passant par le leveling, vous avez de quoi affronter toutes les situations. C’est tout? Que nenni. Car on peut également déterminer le niveau d’entrée du signal, son niveau de sortie et même le panoramique et le dosage du signal originel dans le signal traité. De la sorte, on pourra faire de la compression parallèle sans avoir à se prendre la tête avec des bus d’effets. Les amateurs de gros son apprécieront…
Reste à présent à vous parler du mode Expert, qui se dévoile en cliquant sur le bouton éponyme et permet d’accéder à un panneau recouvrant en partie la fenêtre de visualisation. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que sur ce panneau, on dispose d’un sélecteur permettant de passer en mode Left/Right ou Mid//Side, ainsi que des options avancées du mode Side Chain. Parmi les choses intéressantes, on notera la présence d’un filtre passe-bande qui vous permettra de ne déclencher le compresseur que sur une gamme de fréquences données. Imaginons que vous ayez une boucle de batterie et une ligne de basse qui bouffe littéralement votre kick : grâce au filtre, vous pourrez n’actionner le compresseur que lorsqu’il se passe quelque chose dans le bas du spectre de la boucle de batterie et éviter ainsi que les cymbales ne viennent parasiter le déclenchement. Et comme les choses sont bien faites, on dispose même d’un bouton Audition pour entendre la source du ducking et régler au mieux le filtre… Précisons pour finir que nombre de potards disposent d’une double bague qui la plupart du temps, permettra de doser le mixage entre les canaux gauche/droite ou mid/side, que ce soit en entrée, en sortie ou même sur le son Dry. Un réglage qui, là encore, permet de faire pas mal de choses, comme sur cet exemple où le Pro-C m’a permis de noyer exagérément le son de la guitare centrale dans la réverb des côtés…
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À l’usage, on se rend compte que le champ des possibilités est vaste et que le Pro-C, plus que son cousin égaliseur, demandera un minimum d’expérience avant de livrer tous ses secrets. Certes, il n’offre pas les possibilités exotiques du mPressor d’Elysia dont la courbe antilogarithmique et les ratios négatifs offrent encore d’autres horizons, mais pour ce qui est de la compression traditionnelle, il a tout du plug-in ultime.
Voici quelques exemples audio qui devraient vous en convaincre :
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Pro-L
Dernier plug-in du pack, le Pro-L est un limiteur pensé pour le (pré)mastering et qui, plus encore que les autres, fait dans le design épuré. À son lancement, l’essentiel de l’interface est occupé par la fenêtre de visualisation flanquée d’un vumètre, de quoi monitorer le signal entrant (bleu clair), le signal sortant (bleu foncé), l’action du limiteur (rouge) et le niveau RMS moyen en sortie (une courbe blanche sur le graphe). Le tout peut s’afficher sur différentes échelles : 16, 32 ou 48 dB, mais aussi les échelles définies par Bob Katz, pape du mastering s’il en est, en fonction de la finalité du morceau à masteriser : K-12, K-14 et K-20 …
À gauche, un simple slider permet de monter le gain jusqu’à + 30 dB tandis qu’en bas à droite, on accède au niveau de sortie du plug. Deux réglages et la messe est presque dite, d’autant qu’en pressant la touche Alt, l’action sur l’un des deux paramètres se répercute sur l’autre : monter le gain baisse alors automatiquement le niveau de sortie pour ne pas dépasser un volume qu’on aura défini à l’avance. Bref, difficile de faire plus simple et c’est tant mieux, car, pour qui ne se sent pas l’âme d’un Master du Mastering, l’usage d’un limiteur consiste le plus souvent à placer un garde fou en sortie du séquenceur pour être sûr de ne pas cliper, sans chercher beaucoup plus loin.
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Mais, comme vous vous en doutez, le Pro-L sait faire bien plus de choses que cela. Dans le coin inférieur gauche de la fenêtre, on peut ainsi déplier un panneau donnant accès aux réglages avancés, à commencer par l’algo utilisé par le plug-in, à choisir parmi 4 : Transparent, qui se veut le plus respectueux du signal d’origine, Allround qui entend présenter le meilleur rapport loudness / distorsion, Punchy qui produira le traitement le plus coloré au point qu’on pourra l’utiliser en insert de piste pour donner du grain à une voix, une guitare ou une basse, et enfin Dynamic qui procède à un enhancement des transitoires avant de les passer au limiteur, ce qui aura pour effet de conserver au mieux la dynamique du signal d’origine tout en augmentant le loudness… 4 algos complémentaires donc, et qu’on règle via 3 à 5 potards consignés sur le même panneau. Look-ahead détermine le temps d’anticipation du traitement, compris entre 0 et 5 ms avec une précision au centième de ms. Viennent ensuite les potards d’attaque et de relâchement, réglable de 0 à 10 s avec une précision au dixième de seconde, et deux potards réunis sous le nom de Channel Linking : grâce à ces derniers, on déterminera l’aptitude du limiteur à travailler différemment pour chaque canal, que ce soit au niveau de la détection des transitoires ou encore au niveau de son relâchement. À utiliser avec précaution, car s’il peut être intéressant de vouloir mater un défaut qui n’apparaîtrait que sur un seul canal, la chose peut faire bien des dégâts au niveau de l’image stéréo…
En marge des réglages du limiteur, on trouve aussi un certain nombre de paramètres et de fonctions annexes bien utile, à commencer par un Dithering débrayable et relativement évolué (on peut choisir la nature du bruit généré), qui aidera à préserver le détail de vos pistes en cas de requantification (la plupart du temps, on passera des 24 bits dans lesquels travaillent la plupart des interfaces audio récentes vers les 16 bits qui sont toujours la norme de quantification des CD audio).
On découvre aussi une fonction d’Oversampling pouvant quadrupler la fréquence d’échantillonnage du signal afin de prévenir tout aliasing lors du traitement et minimiser les pics de distorsion inter-sample qui ne manquent pas d’apparaître lorsqu’on demande au limiteur de travailler sur des temps de réaction très courts tout en limitant comme un bourrin. Notez à ce sujet qu’un bouton ISP permet d’intégrer le relevé de ces fameux pics sur le vumètre de droite. En fonction des indications recueillies, vous pourrez ainsi baisser le niveau de sortie pour vous assurer de la qualité du résultat.
À l’usage, le Pro-L fait montre des mêmes qualités que ses partenaires de bundle : ergonomie et polyvalence. Sans qu’il y ait 3000 réglages abscons à paramétrer, les 4 algorithmes permettent en effet d’envisager toutes les situations et bien que Fabfilter précise dans la notice qu’il n’encourage personne à déterrer la hache de la Loudness War, force est de constater que son plug-in parvient assez incroyablement à monter le volume perçu d’un mixage sans qu’on grille le traitement au premier coup d’oreille, tant qu’il reste dans la limite du raisonnable bien sûr. Selon l’ampleur de la limitation à apporter, le détail à préserver et le genre musical du morceau, on se rendra compte que tel ou tel algo s’avère plus à son aise : Transparent se débrouille mieux avec les aigus que les autres, mais commence à distordre au-dessus d’un certain niveau là le Allround tient méchamment la route… Du coup, ce sera à l’utilisateur d’être sage : utiliser le Pro-L pour ne pas cliper en sortie est une chose, s’en servir pour fabriquer du carambar amateur en est une autre. À moins que vous ne soyez vous-même ingénieur en mastering, auquel cas vous savez ce que vous faîtes, n’oubliez pas que pour offrir un vrai master à votre titre, l’ingé qui bossera dessus aura besoin de marge de manœuvre et donc d’une plage de dynamique conséquente.
Conclusion
Cela va presque de soi de nos jours, mais précisons-le tout de même : chaque plug-in est livré avec une petite collection de presets, une doc bien écrite, et tout ce qu’il faut pour bosser dans des conditions optimales : Undo, Redo, comparaison A/B et MIDI Learn ultra simple à utiliser. Bref, on voit vraiment mal ce qu’on pourrait reprocher à Fabfilter de ce côté, si ce n’est une doc et une interface multilingue, chose qui n’a rien de très commun chez les petits éditeurs.
Et puisqu’il faut bien reprocher quelque chose à ce mastering pack, ce serait plutôt du côté du futur de Fabfilter qu’il faudrait se tourner : alors que la petite compagnie vient tout juste de sortir le Pro-G, un gate/expandeur dont nous aurons sans doute l’occasion de reparler, on se dit que leur suite de mastering aurait encore un peu plus d’allure en incorporant un compresseur multibande, et surtout un outil de traitement/visualisation du champ stéréo. Sans vouloir abuser, j’avoue que je serais même curieux de voir ce qu’ils pourraient faire du côté des réverbs. À bon entendeur…