réactions au dossier [Bien débuter] Monter son home studio - Partie 9 : Enregistrement analogique Vs numérique
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Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 02/05/2019 à 17:22:43 ]
dreamstar
L'amortissement des pics de dynamiques par l'inertie des transferts mécaniques se rapproche sans doute beaucoup de l'amortissement de ces mêmes pics par l'écrasement des couches d'air. Ce qui se rapproche du son de concert en grande salle, qui même à gros volume reste agréable à cause la distance qui nous sépare des HP.
Merci pour ces précisions sur la dynamique qui est un sujet qui m intéresse beaucoup.
Peux-tu développer? En quoi consiste cet amortissement des pics?
C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente
[ Dernière édition du message le 04/05/2019 à 02:07:10 ]
Mcjs
"Le sage est celui qui connait ses limites" - Viktorkestral Records
Anonyme
Pour avoir enregistré en analogique haut de gamme pas mal d'années, sur un studer A80 8 pistes 1 pouce. Je dirais que bien que cette technolgie a des "charmes" ( je ne rentrerais pas dans les détails se serait trop fastidieux pour l'heure) que le numérique a mon avis ne posséde pas.
J'ai donc été a un moment donné confronté a l'arrivé du numérique et par conséquent du faire un choix entre les deux technologies.
Mon opinion, c'est qu'a moins d'être suffisament riche, de ne pas craindre des contraintes souvent devenu too much, donc d'être bien courageux, l'analogique peut, mais plus objectivement "pourrait" encore avoir un interet, mais tellement de l'ordre du relatif, du subjectif.
Que mon choix c'est donc fixé sur le numérique, et sans envie, ni besoin de retour, comme d'ailleurs la plupart.
Même si parfois la nostalgie peut pointer son nez, cela reste avant tout une histoire du passé. Le numérique offrant au final tellement de plus.
Que, tout comme les veilles voitures, ou les objets du passé peuvent attendrir voir preque émouvoir. Comme a dit le chanteur Renaud, "le temps est assasin"... il emporte avec lui, même les plus beaux magnétos.
[ Dernière édition du message le 04/05/2019 à 09:32:51 ]
rubin steiner
Juste un témoignage, et peut-être au passage rassurer des jeunes sans le sou. En presque 25 ans de musique, je n'ai jamais dépensé (trop) d'argent dans du matériel, premièrement parce que je n'en avais pas assez (d'argent), deuxièmement parce que je me sentais illégitime à posséder des instruments de bonne qualité comparé à mon piètre niveau, idem pour le home studio et ma méconnaissance totale des base de l'enregistrement et du mix à l'époque. J'ai malgré tout fait 10 albums, chez moi, sans jamais aller dans un vrai studio, avec du matos vraiment bas de gamme, des logiciels plus ou moins achetés (Acid jusqu'en 2005, Ableton jusqu'à aujourd'hui). Mes disques, de façon toute relative, ont plutôt bien marché, et tout ça sans jamais me poser de questions de type analogique vs numérique, et toutes les autres. En revanche le sujet me passionne jusqu'au moment où je regarde combien ça coûte, tout ce matos (j'avoue je préfère dépenser mon argent dans autre chose).
Pourtant, récemment, j'ai investi pour la première fois, en connaissance de cause, dans une UAD quad (avec pack de plugs "offerts") et les synthés virtuels Arturia. J'ai "entendu" la différence. Vous vous dites que je suis hors sujet ? Oui et non. Les chants et les cuivres de mon premier album on été enregistré avec le micro de mon modem. Les synthés et boîtes à rythmes enregistrées en mini Jack directement dans la carte son de mon PC de bureau. J'avais mixé l'album de manière empirique (oh les jolies courbes). J'ai plus ou moins fait mes 3 premiers albums comme ça (ils ont bien marché, sont passé à la radio etc).
Aujourd'hui, je fais mes albums à 95% sur Ableton avec quelques prises de "vraies" basses et quelques "vrais" synthés, et je suis parfois mal à l'aise avec l'idée que, dans la tête des gens, les "vrais" synthés c'est mieux, tout le comme le "vinyle" qui est mieux et qui devient une nouvelle norme (un objet-norme, comme le synthé, super flippant : on ne parle plus de musique et de son, mais d'objet, de support, de matériel). Le trouble existe aussi quand il m'arrive, parfois, de poster des photos de mon home studio sur Instagram, sur lesquelles on voit des vieux synthés, des vieux magnétos à bandes etc : ces images suffisent à ce que certaines personnes pensent que je fais tout en "analo", surtout les jeunes qui débutent, et ça me rend malade : non, il n'y a pas besoin de s'y connaître pour faire de la musique, pas besoin d'être riche non plus, ni d'avoir plein de matos. Par contre c'est bien de lire des tutos et d'écouter les conseils des vieux pour éviter de faire des grosses bêtises. C'était le matin, j'avais envie de raconter ça, désolé.
[ Dernière édition du message le 04/05/2019 à 10:05:51 ]
mal.danielmalempre
M.A.L.
discographie: https://www.discogs.com/fr/artist/223578-Daniel-Malempr%C3%A9?filter_anv=0&type=Credits&page=1
audiomania
droitier!
Il y a beaucoup de fabuleux guitariste gaucher dont le plus fameux était Jimi Hendrix, mais Django était droitier comme d'autres tout aussi fabuleux gutaristes.
e_goldo
Il s'agit d'un pressage US de 1968 (Donald Byrd, Slow Rate) où effectivement, au-dessus de 15khz il n'y a pas grand chose et pareil en dessous de 50hz. Mais c'était souvent le cas dans les années 60 car le matériel de lecture disponible pour le plus grand monde (genre Teppaz) était assez médiocre et pour eviter des retours pour "incompatibilité", les pressages étaient souvent rabotés dans les extrêmes. Mais résumer le vinyle à ça serait une erreur (ou de la mauvaise foi). Voila par exemple un autre pressage de la fin des années 70 (toujours full analog, il s'agit d'un pressage de 1978 de Space Circus, un groupe de Jazz Funk Japonais):
Pour info, il s'agit là d'une fin de disque (qui finit à près de 3mm de l'étiquette, on peut dire qu'ils ont utilisé toute la surface du disque) là où la résolution, et donc la bande passante, du vinyle est censée être catastrophique. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir de l'info significative jusqu'à 50khz et de descendre jusqu'à 20/25hz (alors que le disque n'est pas spécialement riche en basse). J'ai pris cet exemple au hasard car je l'ai numérisé hier, beaucoup d'autre disque présente les mêmes caractéristiques. En passant, j'ai souvent lu ici comme quoi les "hits" étaient mis en début de disque du fait de ce soucis de résolution en fin de disque... Je dirais juste "Stairway To Heaven", "Walk On The Wild Side", "Comfortably Numb",... ou comment un mastering maitrisé permet de s'adapter au support pour en tirer le meilleur.
Loin de moi l'idée d'affirmer une quelconque supériorité d'un quelconque format. Et le numérique offre effectivement des avantages indéniables, à commencer par un rapport qualité/coût bien meilleur et une portabilité exemplaire (c'est pourquoi je numérise certain de mes vinyles). Mais mise en œuvre correctement, les 2 solutions ne sont pas si différentes en terme de performance quoi qu'en dise les objectiviste extrémistes du CD ou les gourous subjectivistes du vinyle.
pilip
-= Biosynth sur Bandcamp =- -= Biosynth sur Soundcloud =-
patrick_g75
Très fortiche, de savoir ainsi, de façon aussi cohérente que claire que plaisante, etc., tout à la fois exposer les conditions d'une situation problèmatique, toutes les questions qu'elles posent, les implications particulières et générales des réponses qu'y font les uns et les autres...
Bref, en un mot, j'en suis baba (comme on disait du temps de l'enregistrement sur rouleaux de cire).
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
DrMAB
Et puis cette analogie avec l’image numérique en encart : très pertinente puis-qu’après tout, ce ne sont que deux applications pratiques différentes d’une même grande discipline : le traitement du signal.
Du coup, ça me fait réaliser qu’on n’a vraiment pas à se plaindre en MAO, au vu des technologies disponibles et des rapports qualité/prix des différents matériels proposés.
Sinon, sans vouloir embêter mon monde, tu parles de fréquence à 200 Hz dans la partie sur l’échantillonnage, mais après les figures, tu remplaces ce terme par « longueur d’onde », ce qui est impropre (en l’occurrence, elle serait d’ailleurs de 1,7 mètres).
Exprimer une longueur (d’onde) en Hz revient à parler de vitesse en kilogrammes : ça pique les yeux, et surtout, ce (très bon, encore une fois) article ayant une vocation pédagogique, je me permets humblement de te le signaler.
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