Des photos de vos home-studios et les discussions qui vont avec

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Pour moi, un programmateur qui sait pas faire la différence entre studio et live, je pense que c'est vraiment une idiot de première catégorie.

100% d'accord... mais il faut quand même bosser avec.

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Ou alors peut-être un gars très attiré par la musique mais qui est très frustré de ne pas savoir jouer d'un instrument.
Un peu comme les sportifs ratés qui deviennent critiques sportifs...

La plupart sont assez pros: ils ont commandé un "produit" artistique et en reçoivent un un peu différent... d'où déception. C'est la société de consommation.

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La plupart sont assez pros: ils ont commandé un "produit" artistique et en reçoivent un un peu différent... d'où déception.

Le mec qui "commande un produit artistique" est juste un imbécile.
Et perso c'est sans regret de ne pas aller jouer dans son boui-boui.

Maintenant je ne vis pas de la musique, ce qui me permet cette liberté de ne pas me forcer à faire copain-copain avec un clown juste pour signer une date.

C'est curieux cette historie de programmateur. Tout ceux que je connais ne s'attendent pas à avoir le même son sur scène. Et même, ils en ont un peu rien à foutre du son, des arrangements, si la trompette du CD est absente du live, etc.
Ce qui les intéresse:
- est ce que l'esthétique musicale correspond à ce qu'ils recherchent ?
- est ce que le groupe va ramener du public ?

Un bon programmateur n'est pas musicien, producteur, ni directeur artistique. Il sait sélectionner des groupes qui vont faire une soirée cohérente, et il sait fidéliser et additionner des publics. Il peut programmer un groupe inconnu à coté d'une vedette parce qu'il sait que son public est à la recherche de découvertes mais ne se déplace réellement que sur les noms connus. C'est un travail sur la durée, il fidélisera des spectateurs "parce qu'ils savent qu'on y trouve toujours des groupes intéressants".

On en avait un peu parlé ici:
https://fr.audiofanzine.com/autoproduction-business/forums/t.653939,une-question-concernant-les-maquettes-lors-des-postulations-pour-des-concerts.html

@Nick Zefish
Je suis d'accord, j'ai lu ton lien sur les maquettes et je suis bien conscient des enjeux "normaux". Mais dans les faits, ça ne se passe pas toujours aussi bien, surtout dans des styles plus pointus moins codifiés (pas pop/ variété/ hiphop mainstream).
En particulier, s'il y a du changement de personnel, une volonté d'avoir un son plus (ou moins...) "direct" (= agressif, moins lisse) en live, ou un changement de son (vécu avec un projet où le batteur avait décidé d'incorporer plus de sons électros à son set alors qu'à la base le projet était plutôt acoustique). Le vrai problème, c'est aussi qu'entre le moment où le programmateur écoute et le moment du concert, il peut se dérouler un à deux ans... Pour certains artistes, qui évoluent peu, c'est rien, mais pour d'autres ça implique soit de rester figer sur une formule (d'où la notion de "produit" artistique: on démarche sur un album et non un projet évolutif entre musiciens), soit de prendre le risque de présenter la formule actuelle qui peut s'être éloignée de ce qu'a entendu le programmateur... et donc déplaire et ne plus sembler "cohérente" avec le reste de la soirée.
Enfin, en tant que spectateur, j'aime bien les soirées avec des projets très différents (électro/ métal prog/ chanson intimiste: pourquoi mettre des barrières?.. quitte à aller au bar si on accroche pas ponctuellement). Rien de plus pénible de voir 3 groupes clones les uns des autres jouer d'affilée. Mais j'avoue que tout le monde ne pense pas forcément comme moi...
/HS]

En fait, j'ai rarement joué dans des soirées programmant des artistes officiant dans des styles sans rapport les uns avec les autres. Je ne dis pas que ça ne se fait jamais, mais quand même, les organisateurs ont souvent chacun leurs styles de prédilection.. Même dans les grands festivals il y a généralement une cohérence sur chaque scène.

ça se fait dans certaines soirées de festival ou dans des lieux qui "ratissent large", en ayant quand même la créativité en point de mire. C'est souvent dans ces soirées que j'ai découvert de nouveaux artistes que je n'aurais pas forcément découvert par ailleurs (on est tous limités...): c'est là où le programmateur fait du bon boulot, tout en prenant des risque (il faut que le public accepte de sortir de sa "zone de confort")