Universal Audio est une marque pas comme les autres dans le monde de l'audio. Parce que présente depuis 50 ans sur le marché du hardware avec ses préamplis, compresseurs et channel strips, et depuis une dizaine d'années sur le marché du plug-in avec sa fameuse plateforme à DSP UAD, on s'est toujours demandé ce qu'elle pouvait faire à la croisée des chemins, alliant numérique et analogique. L'Apollo, présentée lors du NAMM 2012, est un début de réponse. Focus sur la première interface audio d'Universal Audio !
…Mais un pas-de-géant pour le DSP !
On y a tous pensé dans un coin de notre tête : pourquoi une marque qui fait de bons préamplis, de bons compresseurs hardware et des plug-ins de qualité ne propose-t-elle pas un produit qui regroupe tout ce savoir-faire ? C’est désormais chose faite avec l’Apollo, une interface audionumérique intégrant quatre préamplis et le DSP UAD-2, si cher à la marque. Alors on aurait pu rêver d’une interface audio intégrant un préampli Twin-Finity, voir carrément un 1176LN hardware, mais Universal Audio a décidé de mettre l’accent sur le numérique et de faire en sorte que l’on puisse utiliser les plug-ins UAD de la même manière qu’un traitement analogique. Pour ce faire, les ingénieurs ont développé un système permettant de réduire la latence à moins de 2 ms, un peu à la manière d’un Pro Tools HD, offrant au musicien et à l’ingénieur du son la possibilité de traiter directement à la prise. La latence étant imperceptible, le musicien n’est pas gêné et peut ainsi enregistrer sans soucis.
Soin de ton musicien, tu prendras
Certains pourront douter de l’utilité de traiter à la prise dans un système entièrement numérique. Il y a quelques dizaines d’années, quand les studios étaient entièrement analogiques, il était courant de traiter directement à la prise en insérant, par exemple, un compresseur ou un égaliseur. En effet, les plug-ins n’existaient pas et le nombre de compresseurs et d’égaliseurs était limité. Alors on insérait le traitement pendant l’enregistrement, quitte à prendre des risques ou des directions artistiques, parfois il n’y avait pas d’autres choix ! Si cette façon de travailler peut se retrouver encore de nos jours dans des studios modernes, certains ingénieurs aimant toujours le risque et la prise de position et utilisant encore des compresseurs ou égaliseurs hardware, on peut se demander si cela a vraiment un intérêt dans un système entièrement numérique. En effet, le plug-in, de nature numérique, est forcément placé après le convertisseur analogique vers numérique, et il ne pourra donc pas (dans le cas d’un compresseur) amoindrir le risque de saturation. De même pour l’égaliseur : pourquoi figer un traitement alors que le numérique offre la possibilité d’enregistrer son réglage sans être pour autant destructif ? Nos séquenceurs modernes nous offrent cette chance, il serait dommage de s’en priver !
Mais l’intérêt d’insérer des plug-ins à la prise peut être tout autre. Si vous enregistrez un chanteur, vous utiliserez un bus spécial pour son retour casque, avec un mix entre le playback (retour de votre séquenceur) et le son de sa voix à travers le micro que vous aurez posé devant lui. On le sait, un musicien joue bien quand il est à l’aise, et quand un musicien joue bien, au moins 50 % de votre travail est fait ! C’est pourquoi il faut être aux petits oignons avec lui : proposer une tasse de thé à bonne température, un bol de M&M’s sans aucun bonbon marron, ou encore un son flatteur dans son casque. C’est pour ce troisième exemple que l’Apollo entre en scène, les plug-ins M&M’s n’existant pas encore sur la plateforme UAD. Avec l’interface d’Universal Audio, vous pourrez donc insérer jusqu’à 4 plug-ins sur la voie/voix du musicien, avec moins de 2 ms de latence (1,1 ms à 96 kHz, de l’entrée analogique à la sortie analogique, pour être précis) et renvoyer la voix du chanteur dans son casque, avec une pointe de compression, une égalisation flatteuse et une pointe de réverbe pour qu’il se sente comme dans sa cathédrale. Cela peut paraître superflu, mais il n’en est rien : au-delà du son, la performance musicale gouvernera la qualité finale de votre enregistrement.
Mais jetons un premier coup d’oeil à notre Apollo, toute de gris vêtue.
Décollage des oreilles imminent !
Après avoir déballé notre rack 1U assez profond (34.29 cm) de 4,12 kg, nous sommes forcés de constater que l’Apollo est une réussite d’un point de vue esthétique. Le rack est aussi beau qu’un rack puisse être (Los Teignos vous dira qu’un matériel audio ne peut pas être, à l’instar d’une oeuvre d’art, beau), ce qui n’est pas forcément le cas chez la concurrence. On pense notamment à RME dont la qualité de ses interfaces est inversement proportionnelle au talent de ses designers (ont-ils vraiment des designers, d’ailleurs ?). Soit, une jolie interface audio ne vous fera pas mieux jouer ou mieux mixer, mais il faut avouer qu’elle se marie plutôt bien avec notre iMac en aluminium, même si Universal Audio a encore beaucoup à apprendre d’Apple en terme de « Woman Acceptance Factor ».
On retrouve donc deux gros encodeurs crantés, permettant de contrôler numériquement les gains des préamplis et le niveau de la sortie « monitor ». Si ces derniers ne dénotent pas, le fait qu’ils soient en plastique déçoit un peu. Que voulez-vous, quand on est habitué au top, on ne satisfait pas du passable. Ces deux encodeurs sont « cliquables », ce qui permet de switcher entre les quatre préamplis et de « muter » la sortie « monitor ». C’est plutôt pratique, et on nous souffle dans l’oreillette que d’autres fonctions pourront être ajoutées par la suite avec des « appuis longs » sur les encodeurs. Les deux petits potards (en plastique aussi) pour les deux sorties casques (indépendantes !) sont situés tout à droite, tandis que les deux entrées instrument sont tout à gauche (2,2 Megaohms d’impédance d’entrée), l’Apollo détectant l’intrusion de la fiche jack 6,35 mm et enclenchant automatiquement le mode haute impédance « Hi-Z » (prononcez aïlle-zi), pratique ! Juste à côté de la partie affichage, on retrouve 6 switchs permettant d’accéder à certains réglages des quatre premiers canaux (les 4 préamplis de l’Apollo, de +10 à +65 dB de gain d’après le constructeur). On peut ainsi passer d’un niveau ligne à un niveau micro, activer le coupe-bas (75 Hz et avec une pente de 12 dB/octave), activer l’alimentation fantôme 48V, activer le PAD qui atténue le signal en entrée de –20 dB, inverser la polarité et enfin lier deux entrées mono afin de ne former qu’une entrée stéréo. Notons qu’il sera possible de ne lier l’entrée 2 qu’avec l’entrée 1, la 4 avec la 3, et ainsi de suite…
Petit détail sympa : on retrouve l’état de ces paramètres sur l’afficheur, à gauche des bargraphs à LEDs des 8 entrées analogiques. Ces derniers sont composés de 10 LEDs, ce qui est plutôt pas mal pour la précision et permet de faire le niveau sans regarder son écran. À droite se situent les LEDs affichant le niveau de la sortie monitor. Terminons par le switch de mise sous tension situé en face avant, qui parait solide et qui est aussi beau qu’un switch de mise sous tension puisse être.
Le derrière de la fusée
Derrière le rack, c’est plutôt chargé ! On a, en jacks TRS 6,35 mm, la sortie monitor pour relier vos enceintes, les entrées ligne analogiques, les sorties lignes analogiques, et les quatre entrées micro au format XLR. On aime le fait de disposer de 8 sorties analogiques en plus de la sortie monitor, mais nous verrons par la suite que la partie logicielle ne suit pas encore totalement. Côté numérique, on retrouve les deux entrées et les deux sorties ADAT au format Toslink (8 canaux en 96 kHz, 4 en 192 kHz), l’entrée/sortie S/PDIF en RCA, l’entrée/sortie Wordclock (horloge numérique) en BNC et son bouton permettant d’enclencher la terminaison 75 ohms, et les deux connecteurs FireWire 800 permettant de chaîner l’interface avec un disque dur ou une UAD-2 Satellite. On observe la présence d’un connecteur de type XLR 4 broches pour brancher le bloc secteur externe, c’est toujours mieux qu’un connecteur IEC classique, car la prise étant clipsée, elle ne risque pas de se débrancher inopinément. On termine avec la baie pour la future extension Thunderbolt, qui n’est pas encore disponible pour le moment (UA nous la promet pour cet été) et qui permettra à l’Apollo de profiter de la vitesse monumentale de ce protocole et de brancher plein de disques externes à l’interface sans se soucier du débit disponible.
Voilà, c’est tout pour ce qui est du hardware à proprement parler, branchons la bête sur notre ordinateur !
Console de pilotage
Installons alors l’Apollo sur le Mac, de toute façon nous n’avons pas le choix, l’interface n’étant pas encore compatible avec le système d’exploitation « fenêtres » de microdoux, l’entreprise créée par William Portails. PCistes, il faudra attendre encore un peu (jusqu’à cet été, a priori) !
L’installation du driver faite et le petit fichier d’autorisation pour les plug-ins UAD téléchargé, nous lançons la fameuse console. Afin de pouvoir gérer ses plug-ins et de concocter ses mixes, Universal Audio a plutôt misé sur la simplicité, et fidèle à ses habitudes, il y a un goût de hardware et de vintage dans cette console virtuelle. Le constructeur prend le contrepied de RME et de son Totalmix puissant, mais un peu effrayant pour les néophytes. La première chose qui surprend, c’est l’absence des retours logiciels sur la console. En effet, on ne retrouve que les entrées (analogiques et numériques), deux auxiliaires stéréo et la partie « monitor ». On note la présence, en plus du circuit monitor, de deux circuits pour les deux casques qui seront donc indépendants : il sera possible de faire deux mixes différents.
Pour chaque tranche d’entrée micro, on dispose donc des réglages déjà accessibles sur la face avant du rack : gain, mic/line, coupe-bas, +48V, le PAD, l’inverseur de phase et le link pour lier deux entrées mono. En dessous, nous retrouvons les fameux inserts permettant de choisir n’importe quel plug-in de notre collection, avec une latence de moins de 2 ms. Seuls certains plug-ins, plutôt destinés au mastering, induiront une latence trop forte pour les utiliser à l’enregistrement : notamment le Ampex ATR-102 et le Precision Multiband. Certains plug-ins utilisant une fréquence d’échantillonnage interne supérieure (voir « upsampled plug-ins ») induiront aussi une latence, mais l’option « input delay compensation » permettra de réaligner la phase entre toutes les entrées (numériques et analogiques). La console réserve quelques petites options sympas : on pourra copier un plug-in d’insert sur toutes les autres tranches ou seulement celles visibles (on peut filtrer les entrées par type : analogiques, ADAT ou S/PDIF), ou au contraire retirer le plug de toutes les tranches, et bypasser ou retirer tous les plugs d’une tranche. On aurait aimé pouvoir classer les plug-ins par type (compresseur, EQ, etc.), car c’est utile quand on en a plein. Mais c’est plutôt un problème de riche, à vrai dire !
Aide-auxiliaire
Pour l’envoi vers les AUX, on pourra doser via un potard virtuel, comme sur une vraie table, et on aura aussi accès au réglage de panoramique. On pourra ainsi placer la source dans le champ stéréo du bus auxiliaire. Si vous manquez de réseau casque, vous pourrez utiliser un bus auxiliaire stéréo comme deux bus mono, si cela ne dérange pas les musiciens d’avoir un mix mono dans le casque (si vous ne leur dites pas, il y a de fortes chances qu’ils ne s’en aperçoivent même pas), même si ce ne sera pas toujours pratique à gérer. Le gros défaut de la console, c’est le fait de ne disposer que de deux bus auxiliaires stéréo. C’est d’autant plus dommage que l’interface propose 8 sorties physiques stéréo ! En l’état actuel des choses, on ne pourra avoir « que » 4 mixes stéréo différents pour les casques : 2 avec les sorties HP et 2 avec les AUX. On note aussi la présence des envois vers les deux casques, correspondants aux deux prises casques de la façade du rack.
On termine avec le fader vertical, les boutons solo, mute et le réglage de la panoramique. Du classique, on vous dit ! Les entrées lignes disposent d’un réglage pour le niveau nominal (+4dBu ou –10dBV), et les entrées numériques S/PDIF ont un bouton « SR convert » afin de faire une conversion de la fréquence d’échantillonnage en temps réel.
Les deux bus auxiliaires bénéficient aussi de 4 inserts, on pourra les router vers n’importe quelle sortie physique (analogue ou numérique), les mettre en mono, les muter et régler les envois vers les casques.
C’est monitor à moi
La partie monitor possède deux gros vumètres à aiguilles (avec mode pré ou post fader), quatre meters (DSP, PGM, MEM et FWB) que les possesseurs d’UAD-2 connaissent bien et qui permettent de voir la consommation de ressources des DSP ainsi qu’un gros switch « insert effects » qui donnera à l’utilisateur le choix d’enregistrer ou non les effets insérés dans la console. On regrette que ce choix soit global, on aurait aimé pouvoir choisir pour chaque plug-in. Concernant les deux casques, on pourra les mettre en mono et choisir la source (monitor, un miroir de ce qui sort des enceintes, ou le bus HP1/2). On pourra aussi choisir la source de la sortie monitor, afin d’écouter rapidement les sources des casques HP1 et 2 et de vérifier ce que l’on envoie à notre musicien chéri. Notons qu’il sera possible d’enregistrer et rappeler la configuration de la console, et encore mieux, on pourra utiliser un plug-in dédié au séquenceur hôte et chargé de restaurer la configuration de la console (le fameux recall) lors du chargement de votre session ! C’est vraiment une très bonne idée, bravo. Autre petit détail bien sympa : lorsqu’on appuie sur la barre d’espace du clavier et que la console est au premier plan, cela lance quand même la lecture dans notre séquenceur, pratique !
Au final, c’est une console assez plaisante à utiliser : elle est simple et conviendra au musicien ou home-studiste ne voulant pas se prendre la tête. En contrepartie, on reste assez loin en termes de routing du Totalmix de RME, beaucoup plus complet. On aurait aimé des auxiliaires supplémentaires, le « insert effect » pour chaque plug-in et pourquoi pas une voie « retour de séquenceur » qui serait pratique pour les retours musicien.
Il faut avouer qu’une console virtuelle comme ça, avec des plug-ins à latence très faible, ça donne envie de l’utiliser en live. Alors qu’en est-il lorsqu’elle est utilisée sans ordinateur ? À vrai dire, Universal Audio n’a pas encore trop prévu la chose et l’Apollo continuera de fonctionner si on la débranche sauvagement du Mac tout en gardant la configuration en mémoire. Mais il sera alors impossible de modifier quoi que ce soit, ce qui limite forcément l’utilisation. De plus, si on l’éteint pour la rallumer, on retrouvera nos réglages, mais pas nos plug-ins… On se prend alors à rêver d’un petit logiciel compatible iOS et Android, affichant la console et permettant de modifier les réglages sans ordinateur. Mais l’Apollo n’a pas de port USB « maître », encore moins de WiFi, alors cela semble compliqué à gérer sans Mac. Peut-être avec le slot libre à l’arrière, qui sait ? Nos rêvasseries nous ont aussi amené à penser à un mode Direct-to-disk à la manière de ce que fait RME avec son UFX : on branche un disque dur USB, et on enregistre en multipistes avec les plug-ins, sans ordinateur. Ce serait cool, non ?
Apollo de rugby, ou comment transformer l’essai ?
L’Apollo s’est révélée très agréable à utiliser, la qualité des plug-ins UAD n’est plus à démontrer, même si les versions 64 bit se font sérieusement désirer (sortie prévue avant la fin de l’année d’après le constructeur). L’unité qui nous a été confiée a été stable durant les tests, pas de plantage ou décrochage à déplorer et apparemment les premiers retours utilisateurs donnent plutôt confiance. A voir avec le temps ! En revanche, on regrette l’absence de prises MIDI, qui peuvent servir de temps en temps : il n’y avait apparemment plus de place derrière ! L’absence de port USB pénalisera aussi certains utilisateurs. C’est d’autant plus dommage que la concurrence (RME et MOTU notamment) propose depuis longtemps des interfaces audio hybrides FireWire et USB.
Autre chose : nous ne sommes pas forcément convaincus, en règle générale, par la pertinence des interfaces proposant 4 préamplis. Il serait idéal qu’UA propose une Apollo avec 2 préamplis seulement et moins chère si possible, ou même une interface avec 8 préamplis. Cela viendra peut-être l’année prochaine, qui sait.
Côté son, les convertisseurs nous ont paru très satisfaisants, les quelques écoutes et tests nous ont montré qu’ils étaient supérieurs à ceux équipant la AVID MBox Pro et la RME Babyface en notre possession (mais qui coûtent moins cher, il est vrai). Si on retire le prix d’un UAD-2 Quad Satellite (1500€ environ) de notre Apollo Quad (2500€ environ, les bundles de plug-ins sont les mêmes), il ne reste « que » 1000 € environ. L’interface nous semble donc plutôt très bien lotie pour son prix. Elle se destine aux home-studistes « avancés », qui ne se sentiront pas limités par la qualité audio largement suffisante. Voici un fichier audio (provenant du forum Gearslutz) que l’on a fait passer par les convertisseurs de sortie et d’entrée des deux interfaces :
Concernant les préamplis, ils se sont révélés plutôt transparents et possédant une réserve de gain satisfaisante. Nous les avons comparés à ceux de la MBox Pro, en plaçant un micro M-Audio Sputnik devant une guitare Yahama A3R, et en branchant le micro aux deux interfaces audio simultanément via un câble en Y. Les deux gains ont été réglés à un peu plus de la moitié de la course (37 dB pour l’Apollo). Voici les résultats :
Vu le choix de mettre des préamplis transparents, on ne sera pas étonné de voir apparaître des plug-ins émulant de fameux préamplis vintage, l’avenir nous donnera peut-être raison. On aimerait aussi voir apparaître un jour un simulateur d’ampli de guitare, car avec la latence offerte par l’interface, ce serait très pertinent.
Conclusion
L’Apollo était attendue par pas mal de fans d’Universal Audio et de home-studistes en général, et il faut avouer que c’est une réussite. Le constructeur offre la possibilité d’insérer ses fameux plug-ins avec une latence placée sous la barre des 2 ms, ce qui est largement suffisant pour l’enregistrement. Il n’y a rien à redire du côté look ou qualité de construction, la console est pratique et facile à utiliser. Côté audio, ça tient bien la route avec de bons convertisseurs pour une interface de ce prix et des préamplis assez transparents. On regrettera juste le fait que la console soit encore limitée (pas assez d’AUX notamment), que l’interface soit dépourvue de prises MIDI et uniquement compatible FireWire. Mais une fois que les plug-ins seront disponibles en 64 bit, que l’interface sera compatible Windows et que la console sera un peu mieux pourvue, il n’y aura plus grand-chose à reprocher à l’ensemble. Reste à l’utilisateur le choix de se « marier » avec la plateforme UAD, ce qui le contraint à rester fidèle à la marque concernant les plug-ins (sinon l’intérêt de l’Apollo est limité). Mais vu la qualité générale de ces derniers, le mariage forcé peut rapidement devenir un mariage d’amour !