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Test de l'interface 828 de MOTU - MO-MO-MOTU !

9/10
Award Valeur sûre 2025
2025
Valeur sûre
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Fondée en 1984, MOTU s’est forgé une solide réputation dans le monde de l’audio pro, mais, chez AF, on doit bien avouer qu’on n’a pas souvent pris le temps de s’y pencher. On répare ça avec la MOTU 828, une interface qui a su évoluer depuis 2001, et qui s'est déjà taillé une solide réputation.

Test de l'interface 828 de MOTU : MO-MO-MOTU !

La marque améri­caine MOTU (Mark of the Unicorn, ce nom est formi­dable !) est depuis de nombreuses années un acteur incon­tour­nable de l’au­dio numé­rique, notam­ment dans le domaine des inter­faces audio pour musi­ciens et ingé­nieurs du son. C’est vrai que, chez AF, nous avons rare­ment eu l’oc­ca­sion, ou peut-être pris le temps, de tester les produits MOTU en profon­deur, malgré leur répu­ta­tion plus que solide. Un petit test de la MOTU 828 vise donc à combler cette lacune, et nous permet­tra de nous pencher sur une inter­face répu­tée de la marque.

En effet, la MOTU 828, lancée à l’ori­gine en 2001, a évolué au fil des années pour deve­nir une inter­face réfé­rence de la marque. Dans la gamme actuelle de MOTU, l’in­ter­face 828 repré­sente la solu­tion pour ceux qui cherchent une inter­face avec de nombreuses entrées et sorties, en se situant juste en dessous de la 1248 (testée il y a main­te­nant 10 ans par Red Led) mais sans l’op­tion de réseau numé­rique par tech­no­lo­gie AVB, qui fait une des parti­cu­la­ri­tés de la marque améri­caine. Trêve de propos intro­duc­tif, c’est parti pour le test !

Présen­ta­tion de la connec­tique et des fonc­tions maté­rielles de la MOTU 828

Avant de poin­ter du doigt ce qui a retenu notre atten­tion, on va commen­cer par une descrip­tion rapide et objec­tive de l’ap­pa­reil. Sur la face arrière, de droite à gauche :

  • On trouve d’abord quatre jacks 6,35 mm TRS qui forment un couple d’en­vois et retour (SEND & RETURN / MIC INSERT 1 & 2) permettent d’in­sé­rer un effet externe dans la chaîne audio des deux premiers préam­plis micros. On commence assez fort, parce que ce genre de détail est assez rare aujour­d’hui sur les inter­faces que nous testons dans cette gamme de prix.
  • Ensuite, l’on a 10 entrées niveau ligne (LINE IN 1–10) au format jacks 6,35 mm TRS. C’est assez géné­reux !
  • Juste après, on trouve les sorties niveau ligne prin­ci­pales (MAIN OUT (A) – LEFT / RIGHT) au format XLR pour la connexion de l’in­ter­face aux enceintes de moni­to­ring ou à un système de diffu­sion prin­ci­pal. Format XLR, là aussi, c’est assez remarquable, on est géné­ra­le­ment sur du jack TRS. On revien­dra sur ce détail plus loin.
  • Suivent les 10 sorties niveau ligne (LINE OUT 1–10)  sur jacks 6,35 mm TRS, là aussi c’est géné­reux, et, en plus, les sorties sont couplées en courant continu, pour l’en­voi de tensions de contrôle (VC) !
  • Une entrée pour commande au pied (FOOTS­WITCH sur jack 6,35 mm TRS) qui peut servir à déclen­cher des fonc­tions dans le logi­ciel ou sur l’in­ter­face (ex: talk­back, lecture, etc.). Ce n’est pas commun, et là aussi c’est bien pensé.
  • Entrée et sortie MIDI (MIDI IN / OUT) sur prise DIN 5 broches.
  • Entrée et sortie S/PDIF (au format RCA)
  • Entrée et sortie optique A et B (au format TOSLINK). Chaque port peut trans­por­ter jusqu’à 8 canaux audio en ADAT.
  • Une entrée et une sortie au format BNC pour l’hor­loge (WORD­CLOCK IN / OUT) pour assu­rer la synchro­ni­sa­tion avec le reste de la chaîne numé­rique.
  • Puis la connexion vers l’or­di­na­teur sur port USB-C (compa­tible avec USB 2.0 et 3.0) et le connec­teur d’ali­men­ta­tion IEC, pour relier l’ap­pa­reil au secteur.

MOTU 828 arrière

MOTU 828 avant

Passons à la face avant et, cette fois-ci, lisons là de gauche à droite : 

  • D’abord, deux entrées sur combo XLR/jack (MIC/LINE/INSTRU­MENT 1 et 2) pour micros, instru­ments (guitare/basse) ou sources ligne. Chacune est équi­pée d’un bouton PAD pour atté­nuer le signal d’en­trée, d’un inter­rup­teur 48V pour acti­ver l’ali­men­ta­tion fantôme et, bien sûr, d’un poten­tio­mètre de gain.
  • Deux sorties casque au format jack 6,35 stéréo (3,5 mm) avec chacune un contrôle de niveau indé­pen­dant)
  • Section de contrôle A/B : un ensemble de boutons pour gérer le routing et le moni­to­ring. Plus préci­sé­ment :

– AB ON : active la commu­ta­tion A/B.
- A / B : sélec­tion de la paire de moni­teurs active.
- MUTE : coupe les sorties prin­ci­pales.
- MONO : passe les sorties en mono.
- TALK : active le micro de talk­back.

  • À côté, on trouve l’ha­bi­tuel écran LCD couleur multi­fonc­tion. Il permet l’af­fi­chage des niveaux d’en­trée et de sortie avec Vumètres numé­riques et la visua­li­sa­tion des routages, des effets, etc.
  • Il est accom­pa­gné d’une section navi­ga­tion/menu avec une petite molette de navi­ga­tion cliquable pour la sélec­tion et les trois boutons MENU, BACK et SELECT pour la navi­ga­tion dans les para­mètres. C’est un point impor­tant, car souvent ces tâches sont dévo­lues à l’en­co­deur prin­ci­pal, celui qui sert à régler le niveau de moni­to­ring. Ici, on garde une indé­pen­dance entre les contrôles de l’au­dio et les contrôles de navi­ga­tion. C’est un détail, mais un détail inté­res­sant.
  • On termine avec l’en­co­deur prin­ci­pal de volume de sortie, et le bouton de commu­ta­tion de l’ap­pa­reil. Et voilà !

Que dire de tout cela ? Un premier point impor­tant, et que vous avez peut-être remarqué, est que nous avons déjà réussi à soule­ver plusieurs aspects posi­tifs rien que dans une liste qui se voulait « objec­tive ». Alors, bien sûr, on pour­rait souli­gner que l’ap­pa­reil offre de nombreuses entrées et sorties, analo­giques comme numé­riques, mais c’est attendu dans une inter­face de cette gamme de prix. Pour rester bref, disons surtout qu’à ce niveau (de qualité et de prix), la 828 se situe bien dans l’offre actuelle. Pour ce qui est des E/S, si diffé­rences il y a, celles-ci vont corres­pondre à ce dont vous avez fonda­men­ta­le­ment besoin : l’Ante­lope Discrete 8 Pro Synergy Core a plus d’en­trées micro et des sorties de ream­pli­fi­ca­tion, mais pas de boucle d’ef­fets ; la 16Rig d’Ar­tu­ria a plus d’en­trées ligne, mais n’a qu’une seule sortie casque et pas de foots­witch, la RME UCX II a la fonc­tion DURec (enre­gis­tre­ment direc­te­ment sur support mémoire USB) mais n’a pas autant d’en­trée ou de sortie… Bref, ce sont des diffé­rences que l’ache­teur doit connaître pour simple­ment distin­guer ce qui corres­pon­dra le plus à ses besoins. Mais c’est aussi, de notre point de vue, ce qui fait que la 828 se place sans problème dans sa gamme, car ce qu’elle offre n’a pas à pâtir à la compa­rai­son.

Pour se foca­li­ser sur quelques points parti­cu­liers, on notera que l’on appré­ciera parti­cu­liè­re­ment la présence de deux sorties casque, d’un foots­witch (pratique pour le talk­back, par exemple, ou pour couper la réverbe en DSP entre les prises, pour mieux commu­niquer entre la cabine et le studio), d’un enco­deur indé­pen­dant pour navi­guer entre les menus et du système A/B qui permet de passer faci­le­ment d’un système d’écoute à un autre. L’em­ploi de sortie moni­to­ring au format XLR est inté­res­sant. Les construc­teurs l’évitent habi­tuel­le­ment pour des ques­tions évidentes de place, mais le format XLR est, dans mon expé­rience de tech­ni­cien, plus solide et durable que le Jack 6,35 mm, et son système de clip de sûreté le rend géné­ra­le­ment supé­rieur dans des situa­tions où l’on ne va pas régu­liè­re­ment bran­cher et débran­cher la connexion entre les appa­reils.

Voilà pour le maté­riel physique, passons main­te­nant au numé­rique.

Logi­ciel de contrôle de la MOTU 828 : routing, mixage et effets inté­grés

Le logi­ciel fourni avec l’in­ter­face est excellent. Il est non seule­ment très fourni, mais il parvient malgré cela à conser­ver une inter­face utili­sa­teur lisible et une archi­tec­ture claire. La première page, nommée « HOME », est une sorte d’équi­valent de la face avant de votre inter­face. Un second onglet, « DEVICE » permet de para­mé­trer des éléments courants, puis suivent les onglets des E/S (INPUTS et OUTPUTS) et sept onglets permet­tant de créer 7 mix diffé­rents, répar­tis sur les 5 paires de sorties lignes et les deux sorties casques.

  • Capture d’écran 2025-04-24 à 19.32.05
  • Capture d’écran 2025-04-24 à 19.32.25
  • Capture d’écran 2025-04-24 à 19.32.42
  • Capture d’écran 2025-04-24 à 19.33.01
  • Capture d’écran 2025-04-24 à 19.33.19
  • Capture d’écran 2025-04-24 à 19.33.33

Impos­sible ici de tout lister, alors nous nous concen­tre­rons surtout sur les aspects les plus critiques :

  • la possi­bi­lité de vrai­ment para­mé­trer le talk­back (niveau de diffu­sion, niveau d’at­té­nua­tion des mix pendant le talk­back, type de déclen­che­ment — tempo­raire ou fixe — et sélec­tion des mix vers lesquels il se trouve envoyé.
  • La possi­bi­lité de gérer depuis l’on­glet HOME le moni­to­ring direct de n’im­porte quelle entrée ou ensemble d’en­trées vers n’im­porte quelle sortie, sous la forme d’une matrice.
  • La fonc­tion « Opti­cal Expan­der » dans l’on­glet DEVICE, qui va router toutes les entrées et toutes les sorties analo­giques vers les deux entrées et deux sorties optiques.
  • La possi­bi­lité de choi­sir le format ADAT ou TOS pour les connexions optiques, et cela de façon indé­pen­dante pour les entrées et les sorties !
  • La possi­bi­lité d’ajou­ter les retours USB que vous souhai­tez dans vos mix (par exemple, retours 1/2 sur le mix prin­ci­pal, retours 3/4 et 5/6 sur le mix casque…). À la carte !
  • La fonc­tion de contrôle en réseau, qui permet de prendre le contrôle du système inter­face-logi­ciel depuis une tablette.
  • La possi­bi­lité de choi­sir si le niveau de moni­to­ring géné­ral s’ap­plique à une, deux, trois… Ou même toutes les sorties ensemble. Pratique pour mixer en immer­sif.
  • La possi­bi­lité d’en­voyer n’im­porte quel mix, mais aussi n’im­porte quelle entrée, analo­gique ou numé­rique, en solo vers les casques, voire même le mix « wet » de la réverbe inté­grée, grâce à un simple menu dérou­lant. Même chose pour la boucle de « loop­back ».
  • La possi­bi­lité d’ap­pliquer, sur chaque entrée, et en temps réel, un trai­te­ment d’éga­li­sa­tion (4 bandes para­mé­triques), un gate et un compres­seur. En plus de cela, chaque mix béné­fi­cie, de façon auto­nome, d’une égali­sa­tion (3 bandes para­mé­triques) et une réverbe sur le master.

On s’ar­rê­tera là, mais c’est clai­re­ment déjà beau­coup.

Perfor­mances audio mesu­rées de la MOTU 828 (latence, THD, dyna­mique)

Préci­­­­sons-le d’abord, la MOTU 828 travaille dans une réso­­­­lu­­­­tion max de 24 bits/192 kHz. Un petit tour du côté de RTL Utility nous apprend que la latence réelle est la suivante :

Capture d’écran 2025-04-10 à 10.37.10

Afin de tester l’in­­ter­­face, nous avons fait un bench­­mark avec notre fidèle APx515 d’Au­­dio Preci­­sion. Comme d’ha­­bi­­tude, nous publions les résul­­tats obte­­nus en THD, THD+N, dévia­­tion des voies et IMD (sauf pour la sortie casque), puis la réponse en ampli­­tude de chaque canal mesuré. Pour toutes les confi­­gu­­ra­­tions, je règle le gain pour obte­­nir le meilleur résul­­tat possible.

Plage dyna­­mique : 105,3 dB (AES-17, pondé­­ra­­tion A)

1 – Commençons par les entrées ligne : 

  • MOTU828-LineIn-ASIO-Relative Level (1,00000 kHz)
  • MOTU828-LineIn-ASIO-THD+N Ratio
  • MOTU828-LineIn-ASIO-THD Ratio
  • MOTU828-LineIn-ASIO-SMPTE Distortion Product Ratio

Dévia­­tion : ±0,1 dB (fréquence de réfé­­rence : 1 kHz)

THD+N : – 98 dB / THD : – 105 dB (@ 1 kHz)

Distor­­sion d’in­­ter­­mo­­du­­la­­tion : – 96 dB (type SMPTE, @ 1 kHz)

En ampli­­tude, on mesure : 

  • MOTU828-LineIn-ASIO-Level RMS Level
  • MOTU828-LineIn-ASIO-Level THD+N Ratio
  • MOTU828-LineIn-ASIO-Level THD Ratio

2 – Passons aux entrées micro :

  • MOTU828-MicIn-ASIO Relative Level (1,00000 kHz)
  • MOTU828-MicIn-ASIO THD+N Ratio
  • MOTU828-MicIn-ASIO THD Ratio
  • MOTU828-MicIn-ASIO SMPTE Distortion Product Ratio

Dévia­­tion : ±0,15 dB (fréquence de réfé­­rence : 1 kHz)

THD+N : – 105 dB / THD : – 113 dB (@ 1 kHz)

Distor­­sion d’in­­ter­­mo­­du­­la­­tion : – 104 dB (type SMPTE, @ 1 kHz)

En ampli­­tude :

  • MOTU828-MicIn-ASIO-Level RMS Level
  • MOTU828-MicIn-ASIO-Level THD+N Ratio
  • MOTU828-MicIn-ASIO-Level THD Ratio

Gain max : 65,9 dB (entrée micro, @ 1 kHz)

3 – Qu’en est-il de la sortie casque ?

  • MOTU828-ASIOin-HPOut Relative Level (1,00000 kHz)
  • MOTU828-ASIOin-HPOut THD+N Ratio
  • MOTU828-ASIOin-HPOut THD Ratio

Dévia­­tion : ±0,07 dB (fréquence de réfé­­rence : 1 kHz)

THD+N : – 49 dB / THD : – 51 dB (@ 1 kHz)

En ampli­­tude :

  • MOTU828-ASIOin-HPOut RMS Level
  • MOTU828-ASIOin-HPOut-Level THD+N Ratio
  • MOTU828-ASIOin-HPOut-Level THD Ratio

4 – Et pour finir, la sortie ligne :

  • MOTU828-ASIOin-LineOut Relative Level (1,00000 kHz)
  • MOTU828-ASIOin-LineOut THD Ratio
  • MOTU828-ASIOin-LineOut THD+N Ratio
  • MOTU828-ASIOin-LineOut SMPTE Distortion Product Ratio

Dévia­­tion : ±0,05 dB (fréquence de réfé­­rence : 1 kHz)

THD+N : – 98 dB / THD : – 110 dB (@ 1 kHz)

Distor­­sion d’in­­ter­­mo­­du­­la­­tion : – 100 dB (type SMPTE, @ 1 kHz)

En ampli­­tude : 

  • MOTU828-ASIOin-LineOut RMS Level
  • MOTU828-ASIOin-LineOut-Level THD+N Ratio
  • MOTU828-ASIOin-LineOut-Level THD Ratio

 

FAQ

La MOTU 828 est-elle compa­tible avec les DAW comme Able­ton Live ou Pro Tools ?

Oui, elle est compa­tible avec tous les DAW suppor­tant le stan­dard Core Audio (macOS) ou ASIO/WDM (Windows).

Peut-on utili­ser la MOTU 828 sans ordi­na­teur ?

Non, elle néces­site un ordi­na­teur pour le routage avancé et l’ac­cès aux effets DSP via le logi­ciel de contrôle.

Les effets inté­grés sont-ils utili­sables en enre­gis­tre­ment ?

Oui, les effets DSP (EQ, compres­seur, gate, reverb) peuvent être appliqués en direct sur les entrées, idéal pour un moni­to­ring avec trai­te­ment.

La fonc­tion Loop­back est-elle dispo­nible ?

Oui, la MOTU 828 permet de router l’au­dio interne de l’or­di­na­teur pour des usages de strea­ming ou capture de système.

La latence est-elle faible ?

Oui, la latence mesu­rée est très faible, bien adap­tée aux usages exigeants comme le jeu en direct ou les prises studio.

Carac­té­ris­tiques tech­niques

  • Inter­face audio USB-C (compa­tible USB 2.0/3.0)

  • Réso­lu­tion maxi­male : 24 bits / 192 kHz

  • 2 entrées micro/ligne/instru­ment sur combos XLR/jack avec gain, pad et alim. fantôme

  • 10 entrées ligne symé­triques sur jack TRS 6,35 mm

  • 10 sorties ligne symé­triques sur jack TRS 6,35 mm (DC-couplées)

  • 2 sorties moni­to­ring prin­ci­pales sur XLR

  • 2 sorties casque indé­pen­dantes avec volume séparé

  • Insert/send/return sur les deux premières entrées

  • Entrée/sortie S/PDIF (RCA)

  • 2 entrées/sorties optiques ADAT (jusqu’à 16 canaux)

  • Entrée/sortie Word Clock (BNC)

  • Entrée/sortie MIDI (DIN 5 broches)

  • Entrée foots­witch (jack TRS)

  • Écran couleur multi­fonc­tion avec navi­ga­tion dédiée

  • Logi­ciel de mix et de routage via navi­ga­teur

  • 7 mix internes indé­pen­dants avec EQ, compres­seur, gate, reverb

  • Contrôle réseau via tablette ou navi­ga­teur

  • Moni­to­ring A/B avec fonc­tion talk­back

  • Fonc­tion Loop­back et effets DSP en temps réel

Notre avis : 9/10

Award Valeur sûre 2025
2025
Valeur sûre
Award

En conclusion, on pourrait dire simplement que, dans sa gamme, cette MOTU 828 se positionne solidement face à la concurrence. Elle nous a plu pour sa connectique généreuse (et solide, vive les XLR sur les sorties monitoring principales !), avec de nombreuses entrées et sorties analogiques (sorties couplées en courant continu), ainsi que la possibilité d’étendre encore les E/S via les ports numériques S/PDIF et ADAT. Elle intègre également une entrée et une sortie MIDI (c’est toujours bien), une paire d’envois/retours dédiée aux entrées micro/instrument (assez rare sur les interfaces que nous testons), et elle permet le pilotage de deux systèmes d’écoute distincts directement depuis l’interface, en plus de deux casques. Ajoutons à cela la possibilité de commander un système de mix immersif, ou la possibilité de créer jusqu’à sept mix différents, avec des effets simples mais efficaces (réverbe, compression, gate et EQ) intégrés dans l’appareil grâce à un DSP, et tout cela contrôlable à travers un logiciel de très bonne facture, très complet et pourtant très bien conçu… Et l’on sera sincèrement impressionné par la qualité d’ensemble de l’appareil.

En plus, les mesures sont excellentes : la latence est basse, et les résultats en linéarité et THD+N vont de très bons à excellents, sur toutes les entrées et les sorties, confirmant la qualité globale de l’interface. Seule ombre au tableau : les amplificateurs casque présentent un taux de distorsion harmonique (THD, +N ou pas) clairement trop élevé à notre goût, et qui surprend vu la qualité générale de l’appareil. Mais cela reste un problème marginal au vu de la qualité d’ensemble du produit. On en redemande !

  • Un ensemble généreux d'entrées et de sorties analogiques
  • Des sorties ligne couplées en continu
  • Possibilité d'augmenter les E/S par le numérique (S/PDIF et ADAT)
  • Une entrée et une sortie MIDI
  • Une paire d'envois & retours pour les entrées micro / instrument
  • Possibilité de commander deux systèmes d'écoute en A/B depuis l'interface
  • Possibilité de créer jusqu'à sept mix indépendants
  • Dont deux mix casques indépendants
  • Avec des effets embarqués en DSP
  • Un logiciel très complet et très bien conçu
  • Une latence basse
  • Et des résultats allant de très bons à excellents lors des mesures

  • Des amplificateurs casque avec un peu trop de THD à notre goût
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