Le coin du français.
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Pevets


le reverend

Bon c'est pas grave (merdre, j'ai oublié le "ne"

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

sonicsnap


Hit !

Elles ne sont, pourtant, parfois pas si anodines "que ça".
Imaginons que Sybelle ne m'ait pas enseigné l'espace -du genre féminin- : quand donc l'aurais-je appris ?
Et je me dis en retour que peut-être il en est ainsi également pour elle. Et pour tous. Il ne s'agit aucunement de remontrances à des gamins; on s'auto-éduque toute la vie durant...

Et, finalement, de quoi parlerions-nous vraiment dans ledit topic si nous ne respections pas nous-mêmes la grammaire ou l'orthographe basique ?

Sybelle

Et, finalement, de quoi parlerions-nous vraiment dans ledit topic si nous ne respections pas nous-mêmes la grammaire ou l'orthographe basique ?
Ouais (vulgaire à l'écrit, ordinaire à l'oral), pourquoi pas ouvrir un fil «Le coin du pataouète» ou «Le fil du qu'je cause comme que j'ai envie de causer, alors camembert, hein»
Pataouète : c'est une mot que j'ai appris en Algérie, lors d'une de mes déplacements professionnels, je ne sais pas trop si c'est injurieux.
Pour le «votre», enfin... le «vôtre», oui je me suis ... vautrée... Mais j'ai un peu de mal avec ce pronom possessif. La seule astuce mnémotechnique que j'ai trouvée, c'est qu'il se prononce [vo:tR] grâce à son chapeau «^» et non [vɔtR]... et pourquoi alors «vos» se prononce [vo:] ? Et là, dans le Sud-Ouest où j'ai «perfectionné» mon parler français... mais c'est vaaatre problème...
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Feupied

Vu ici à propos d’un compresseur « sympa mais pas franchement indispensable » avec cette vilaine double négation, l’adverbe de négation « pas » et le préfixe de négation « in- », alors que « sympa mais franchement dispensable » était plus court, plus simple et même plus percutant.

Sybelle

Ce message pour appeler à la réhabilitation de l’adjectif « dispensable », d’un emploi rare bien que tout à fait correct.
Sympa comme mot. Je ne suis pas certaine de l'avoir déjà entendu, mais j'en aurai l'usage.
Du coup, c'est la définition négative du CNRTL qui en devient «cocasse» :
Autoriser quelqu'un à ne pas faire quelque chose de prescrit par une loi.
J'aurais peut être mis :
Autoriser quelqu'un à déroger à quelque chose de prescrit par une loi.
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Hit !

Pourquoi donc énoncer : "une faute de prescrite" ?
Une "faute prescrite" se suffit amplement.
(...) et pourquoi alors «vos» se prononce [vo:] ? Et là, dans le Sud-Ouest où j'ai «perfectionné» mon parler français... mais c'est vaaatre problème...
On entre ici comme dans "Jean Moulin"... (J'ai un peu honte de moi sur ce coup. Mais... assumons !).
Ainsi que tu ne l'ignores pas, cette fichue langue française nous tend déjà des pièges en chaque recoin de ses (en)tournures. À un point tel, oserais-je dire, que ses exceptions font presque la règle !
Et le phénomène s'accroît encore dans l'oreille du touriste visitant la seule métropole.
J'ai même vécu l'expérience unique d'un "Ch'ti" (vrai de vrai mais à l'extrême : la caricature-même de l'ouvrier qui ne pratique presque exclusivement que le jargon de "ch'Nord") s'adressant à... son équivalent Marseillais (de Ma'seilleeuu), ne connaissant pratiquement de son côté que le + dur du registre d'un Fernandel des débuts. Ils en recouraient parfois au langage des signes pour se faire comprendre !
Alors ma foi, les accents des patelins ne sont pas des accents... patelins !
J'avoue cependant me courroucer lorsqu'une présentatrice "de la météo" parle des "masses chaudes" en prononçant presque : "chades".
Et c'est d'autant + troublant que cette même "Madame Soleil" prononce : "chaud" ou : "Claude" tout-à-fait... euh... correctement (pas "avé l'assent" du sud mais l'accent plutôt "standard", dirons-nous).
Ce qui reste, pour moi, une énigme...

Sybelle

Quant aux accents, c'est un vrai casse-tête pour les étrangers.
En fait, je connais beaucoup de mes compatriotes qui parlent un français impeccable dans les formulations, la grammaire et l'orthographe à l'écrit, mais sous la torture, impossible de se faire passer pour de bons Français.
Les causes principales (je ne sais plus si j'en ai déjà parlé):
- L'accent natal, qu'il est très difficile de modifier à cause du larynx et des lèvres formés. (L'Arabe avec sa demi douzaine de «r»...) Demandez à un Portugais de prononcer un «u», vous allez rire de ses grimaces aussi désespérées qu'inefficaces ! Sauf aux Açores où il passe sans problème...Le peuplement de ces îles a été en partie délégué à des navigateurs belges (les noms locaux l'atteste) ! Et la chasse à la baleine les a plus rapprochés du Québec que de leur mère patrie.
- Les liaisons «fatales» qui n'existent pas dans notre langue et qu'il est très difficile de faire toutes. Dites un-ha-vion au lieu de un-navion ou parfois u-navion et vous êtes cuits...
- Les contes de l'enfance. J'ai un ami iranien, blond les yeux bleus qui parle un Français très propre appris en France où il est réfugié depuis ses 15 ans, depuis 20 ans donc maintenant. Il connait Balzac et Hugo et pratique «l'argot». Mais un jour je l'ai coincé avec «le petit Chaperon Rouge» ! Il n'en avait jamais entendu parler !
Donc, si j'ai à cuisiner un espion... Je commence par lui demander de me raconter un conte de Perrault... C'est moins cruel mais plus efficace que la «gégène» !
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Hit !


_ _ _ _ _
J'ignore, dans l'absolu, si le "de" («de prescrite») relève pleinement de la faute.
J'imagine que ça* peut dépendre des circonstances.
Mais, autant que faire se peut, élaguons ce qui alourdit.
* "cela" est effectivement lourd à l'écrit sur ordinateur

Question de forme, j'imagine.
On se verrait mal employer : "pour payer les pots de cassés" ou : "pour remplacer un carreau de cassé".
Il existe probablement des exemples dans lesquels on ne pourrait se dispenser de ce fameux : "de".
Je n'en ai pas qui me viennent "tout de go" à l'esprit.
Mais partout où il s'avère inutile, soyons sans pitié, Ô chères Terreurs.

Lola Tance

C’est de la merde / c’est du caca.
Et c’est bon.

Hit !

Grâces te soient rendues et merci de ton passage, Ô sémillant Kraft !


Lola Tance


Hit !

On en avait justement... besoin.

Anonyme

Parfois on rencontre aussi : " c'est de cela dont a besoin " , redondance inutile.
Une faute qui m'irrite quelque peu.

Hit !

Mais dans ces contrées, on accède vite au carton plein.
Preuve en est : j'en suis !

Sybelle

Origine introuvable.
Tâcher à
Je tâche à ne pas me laisser trop empoisonner par le spectacle de ces vilenies (Gide).
Tâchez que
Tâchez que cela dure. Je ne pourrai t'écrire demain. (Flaubert)
Tâchez de
Tâchez d'oublier des confidences qu'au fond je ne vous ai pas faites. (Mauriac)
Tâchez
Tout le travail de l'homme tâchant dans les manufactures, dans les fabriques (Huysmans)
Tâcher moyen de
Elle devait aller chez la cousine Amédée pour tâcher moyen de lui emprunter une pièce de cent sous (Bloy)
Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

Hit !

«tacher moyen»

Ah que j'ai jamais entendu ça !... Jamé-jamé-jamé !

Tu te souviens du titre du film ?
ED. / J'ai trouvé cette expression ici.
Elle serait d'origine lyonnaise. Et pourrait s'apparenter à "trouver moyen de".
Sonicsnap nous en dira peut-être davantage, en gone qu'il fut...
Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).
[ Dernière édition du message le 20/12/2022 à 14:33:30 ]

sonicsnap

Sinon, on dit couramment "j'ai tout ç'qui faut", mais "j'ai tout de ç'qui faut" c'est nouveau pour moi. Je ne sais comment interpréter ce "de" qui semble assez superfétatoire.
[ Dernière édition du message le 20/12/2022 à 14:41:13 ]

Hit !

Ça dépasse tout entendement.
Complètement.

Hit !

J'ignore si tu as vu que j'avais édité mon post n° 4367, qui donne une vraisemblable piste.
Et, pour en revenir à "tout de c'qui faut", il faut un peu y entendre (même si c'est une erreur-horreur) : "j'ai tout de ce qu'il me faut".
Autrement exagéré, ça donne : "j'ai tout de ce que vend ce marchand", je n'ai besoin de rien d'autre.
C'est dans la gamme des "Sam suffit". Mais en très, très ch'ti du haut-de-l'échelle.

sonicsnap


will_bru

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

sonicsnap

Un truc dont je me souviens, c'est le mot "franc". Par exemple: "va chercher le râteau, il est franc au fond de la grange", pour dire "il est tout au fond". Ou bien, "c'est franc idiot ce truc" pour dire "c'est franchement idiot". Je ne sais pas si ça se dit ailleurs.

Anonyme


sonicsnap

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