Parlons Histoire (parce que sur AF il y a un sujet pour tout, sauf que là y'en avait pas encore)...
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TheStratGuy
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.
Pictocube
flag
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
za-goAt
Ptet un peu HS, mais en guise de flag:
l'histoire de Bobby Fisher, un génie des échecs un peu barré en pleine guerre froide:
La musique adoucit les meurtres...
Jofree
il me semble avoir vu un reportage il y a quelques années sur un sultan turc qui s'était payé une belle armée pour aller prendre Vienne et ses richesses, mais cette opération avait totalement échoué à cause de la pluie : il avait plu tout l'été, du coup ils se sont embourbés et se sont faits latter.
comme quoi il peut faire mauvais tout l'été
C'est Soliman le Magnifique qui a fait le siège de Vienne en 1529. Effectivement l'histoire nous dit que ce serait l'abondance des pluies qui aurait principalement compromis l'expansion de l'empire ottoman.
"To boldly go where no man has gone before."
Djardin
Il me semble que la pluie a pas mal joué dans l'histoire.
genre les printemps pourries qui gâtent les récoltes et amènent des révoltes, ou maladies.
et on peut parler de la bataille d'Azincourt : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Azincourt
la pluie a fait un terrain boueux, donc les chevaux et les types en armures s'enfoncent et l'humidité rend inefficace les arbalètes.
D'ailleurs, si quelqu'un sait pourquoi les arbalètes sont plus sensibles à l'humidité que les arcs. ça fait plusieurs fois que je lis ça, mais j'ai aucune explication.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Djardin
Bon, une petite explication pour l'arbalète et l'humidité, d'après la bataille de Crécy :
Citation de Wikipédia :
Philippe VI envoie alors les arbalétriers génois entamer le combat mais leurs armes ont souffert de la pluie : les cordes en cheveux sont humides et perdent de leur puissance alors qu'une corde rustique en chanvre, celle des longs arcs traditionnels gallois, gagne en dureté lorsqu'elle est mouillée. Les arbalétriers génois ne peuvent lancer que des traits sans force et sans précision, alors que les archers gallois continuent les tirs en l'air pour arroser un secteur choisi par un guetteur haut perché sans souci de précision
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Jofree
"To boldly go where no man has gone before."
Anonyme
Ben oui, c'est quand même plus sympa un oeil crevé par une épée que par une flèche. Pis ça continue encore maintenant : se perforer les poumons avec des balles de M16 ou de famas, ça d'accord, mais se les brûler aux gaz toxiques alors là non.
Citation :
Il me semble que la pluie a pas mal joué dans l'histoire.
Gros rôle pendant la guerre en Russie, où les pluies de septembre/octobre 1941 ont littéralement stoppé l'avancée allemande, qui sinon aurait ratiboisé l'Urss.
Ca n'a pas vraiment concerné les troupes d'assaut ni les chars, mais l'ensemble du ravitaillement (en immense majorité composé de transport hippomobile), que ça soit les armes ou les vêtements.
Pas mal de troupes se sont d'ailleurs retrouvées avec des habits d'été quand l'hiver 1941/42 est arrivé, et l'hiver à Moscou c'est pas l'hiver à Fort de France.
Rage is Walrus
Citation de : youtou
Ben oui, c'est quand même plus sympa un oeil crevé par une épée que par une flèche. Pis ça continue encore maintenant : se perforer les poumons avec des balles de M16 ou de famas, ça d'accord, mais se les brûler aux gaz toxiques alors là non.
c'est pour ça que la lutte contre les mines anti-personnelles m'a toujours semblé être une légitimation de la guerre
Traumax
https://www.slate.fr/story/73421/bombe-atomique-staline-japon-capituler
TheStratGuy
Cela dit, la conclusion qui semble mettre en cause le rôle de l'arme nucléaire dans l'imaginaire collectif et les relations internationales par la suite me laisse dubitatif et même me semble assez hâtive: les armes nucléaires se sont largement développées après coup (c'étaient des bombes A à l'époque, la bombe H bien plus puissante n'ayant été développée que plus tard), par la suite elles auraient fait bien plus de dégâts. Et puis contrairement à ce qui est dit dans l'article, le premier effet connu de la bombe n'est pas la capitulation japonaise en elle-même, mais la somme de dégâts humains et matériels résultant d'une seule frappe (et non de jours et de jours de bombardements comme c'était le cas jusque là). Donc, investissement humain et matériel moindre pour l'assaillant, et effet immédiat, imparable et plus meurtrier (lors d'un bombardement classique s'étendant sur la durée la population a toujours la possibilité de rejoindre des abris ou de fuir, là ça n'est pas le cas, sans même parler des retombées radioactives à long terme)... Bref, même si les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki n'ont pas été à eux seuls déterminants quant au moment de la reddition, difficile de dire qu'il en a résulté sur le long terme une surestimation réelle de la puissance et de la dangerosité de l'arme nucléaire.
Après, il pourrait toujours être intéressant sur un plan intellectuel de dérouler cette théorie jusqu'au bout et d'analyser les conséquences qu'elle pourrait avoir sur une relecture de l'"équilibre de la terreur" en général et de la doctrine McNamara (riposte graduée) en particulier, mais encore faudrait-il déterminer ce que les Etats-Majors américain et soviétique savaient/pensaient/considéraient à ce propos...
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