Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Bloody ou les prospérités du Vice
Will Zégal
MrKermit
Bloody ou les prospérités du Vice
Sir Kouni
Du coup, je lis un petit Pratchett (Soul Music) en attendant de recevoir mes Hemingway..
Will Zégal
De la fantasy pas mal, mais inégale.
Le premier bouquin est bien. Le second est bien, mais traîne un peu par moments. Le dernier est haletant.
L'histoire en deux mots :
Une jeune femme (Térisa) à la vie complètement insipide et effacée est un jour "aspirée" dans un de ses mirroir par un jeune homme maladroit (Géraden) surgit du dit miroir.
Elle se retrouve dans un monde médiéval où règne l'Imagerie : des gens ont le don de façonner des miroirs qui leur permettent de translater dans leur monde des choses qu'ils y voient.
L'imagerie a été utilisé pendant les guerres entre Mordant et ses voisins, générant d'immenses attrocités à coups de monstres terribles translatés.
Le roi de Mordant à mis fin à cela en tuant les mauvais imageurs et en créant le Congrégat qui regroupe les bons.
Sauf que le monde est en péril : le roi semble tomber chaque jour un peu plus dans la sénilité et la débilité, délaissant les affaires du royaume, refusant son aide à ses fidèles barons et amis, voire les insultant. Ses ennemis sont à ses portes et les horreurs de l'imagerie ressurgissent alors que le Congrégat semble incapable de décisions et d'actions.
Que vient faire Térisa dans cette galère ? Le jeune homme devait, pour sauver Mordant, aller chercher un champion, un guerrier formidable et non cette jeune fille effacée et timide. L'arrivée de Térisa n'est-elle qu'une de ses innombrables maladresses ? Si Térisa est si insignifiante, pourquoi ces nombreuses tentatives d'assassinat ?
Sir Kouni
Ben je crois que je me taperai pas 3 tomes pour ça, désolé !
Will Zégal
J'ai trouvé ça sur elbakin.net
Citation : L’appel de Mordant est un texte fascinant.
Tout d’abord par l’idée particulièrement originale de magie qu’il introduit. Les miroirs font des Imageurs des êtres tout-puissants, capable de tout invoquer, depuis des créatures démoniaques jusqu’à des catastrophes naturelles, telles qu’avalanches, lave, raz-de-marée. Mais l’Imagerie est un art beaucoup plus subtil, que découvre le lecteur au fil du récit, tandis que Teresa et Geraden prennent peu à peu conscience de leurs pouvoirs.
Ces deux personnages sont d’ailleurs très intéressants. Teresa est tellement insignifiante au début du roman qu’elle peut rapidement énerver le lecteur par sa passivité. Mais la manière dont sa personnalité évolue, alors qu’elle rejette peu à peu toutes les inhibitions provoquées par son enfance est d’une rare cohérence. Il en est de même de son attirance pour ces deux personnages si dissemblables, Geraden, l’Aspirant le plus maladroit qui ait jamais existé, honnête, droit, touchant, et Eremis, Maître en Imagerie et en manipulation, dont la sensualité ne cesse de troubler Teresa et de l’attirer dans ses rets. On ne cesse (surtout dans le premier tome) de se lamenter sur les erreurs ou les défaillances de l’héroïne, mais on ne peut s’empêcher d’admirer la maîtrise de l’auteur dans la description de ses errements.
De même, le personnage de Joyce, roi déchu en qui tout amateur du Seigneur des Anneaux ne peut manquer de reconnaître un avatar de Théoden au premier abord, et dont la personnalité et l’abnégation ne cessent ensuite d’émouvoir le lecteur. Lebbick, le Gouverneur tiraillé entre son amour pour le roi et la folie qui le guette après la mort de sa femme, Nyln, frère de Geraden aux allégeances douteuses, et tant d’autres constituent une galerie de personnages réalistes et souvent touchants.
L’histoire elle-même est très bien menée. Echecs et réussites des personnages principaux sont si souvent entremêlés qu’on ne peut s’empêcher de craindre le pire pour eux à chaque instant. De même, les allégeances de nombreux personnages sont suffisamment flous, et leurs projets suffisamment subtils pour captiver le lecteur. Si le premier tome et le début du second sont majoritairement dominés par les intrigues de la cour d’Orison, la suite tient par contre de la fresque épique, alors que les plans de chacun se dévoilent et que Teresa et Geraden découvrent l’étendue de leurs pouvoirs.
Je suis juste un tout petit peu moins enthousiaste. Mais pour aime la bonne fantasy, c'est à lire, amha.
Anonyme
Que dire de plus ? Ah si. Merci à Kermit et les autres qui m'ont donné envie de le lire.
Sir Kouni
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