Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
Les thématiques et les façons dont elles sont abordées?
[ Dernière édition du message le 16/05/2013 à 10:23:17 ]
Anonyme
En très rapide, la musique n'est pas un langage, et l'erreur de beaucoup et serait de tenter de la comparer avec. La musique n'exprime rien de précis, elle est équivoque, elle exprime ainsi tout et rien.
Le livre expose dans une première partie les différentes thèses d'une musique qui se verrait exprimer l'être" (ontologique), voir même métaphysique selon certain, il adjoint une critique des choses.
Dans la seconde partie il fait un rapide récapitulatif de l'évolution de la musique du romantisme jusqu'au moderne, m'étant en valeur l'objectivation que les auteurs tentent de créer en musique.
Donc ça donne expressionnisme: émotion humaine, impressionnisme: émotion humaine sur les choses, moderne: musique inexpressive, musique pur, concrète: chose en soi.
Son cheval de bataille durant la deuxième partie sera d'expliquer en quoi la musique inexpressive est celle qui paradoxalement exprime le plus. Il le nomme l'inexpressivo expressif
Le troisième volet magnifie le livre et parle du rapport au silence en musique. L'ineffable qui n'est pas l'indicible ( en ce que l'indicible est ce que l'on ne peut exprimer du fait d'un rapport à la mort, et l'ineffable du fait d'un rapport contemplatif et amoureux), s'évoquerait à travers les différents type de silence. On a donc une belle dernière partie sur l'inclusion du silence en musique, sa manière assez relative de s'accorder au bruit. Le silence n'est-il pas dans certaine occasion le bruit ? De quel silence parle-t-on ? Le silence progressif etc...
La musique et l'ineffable, je me suis permis de renommer le livre à la lumière de cette dernière partie, la musique par le silence.
Bon en très bref quoi.
Du coup j'attaque Le je ne sais quoi et le presque rien, puisqu'il en est fait allusion à beaucoup d'endroit. C'est une oeuvre clef pour bien le comprendre le Jankel. Par contre niveau abstraction, c'est le niveau au dessus ++, pas évident le cochon
Et pour ceux savent pas Jankel, c'est un grand musicologue et philosophe français ( 2 doctorat normal), il a eu la chaire de philo morale à la Sorbonne durant 30 ans, et à écrit beuacoup de livre sur la musique des auteurs, tel Fauré, Debussy etc.
Je conseille vraiment sa lecture, je n'ai jamais vu quelqu'un qui a une plume aussi légère et précise. Merleau Ponty est pas mauvais dans le genre, mais Jankel, c'est la pholie (!) pire et dire !
[ Dernière édition du message le 16/05/2013 à 10:51:09 ]
Anonyme
[ Dernière édition du message le 16/05/2013 à 10:54:00 ]
cyar
a.k.a
Eh bien tant pis pour toi...
Déflague le topic, tu gagneras du temps.
J'ai une série de conférences de Janké (qui a insisté toute sa vie pour qu'on prononce le "J" initial de son nom, à la française, et non pas "Iankélévitch") ,il a un ton de voix tout à fait mystique également... J'en avais samplé un bout, c'est lui qui parle à 2'27 (extrait d'une conférence nommée "Méditation et aliénation", ou l'inverse, j'ai oublié) sur ce morceau : https://soundcloud.com/fxtion/brulis-lunaire?in=fxtion/sets/collaborations (le reste c'est la voix de Mister Oboreal).
Je peux te retrouver ça si tu es intéressé Minstr_L.
[ Dernière édition du message le 16/05/2013 à 15:06:53 ]
Anonyme
D'ailleurs en parlant de conférence mon prochain livre avec lui sera "quelque part dans l'inachevé".
Je veux bien la conf' ouais !
Anonyme
Voilà d'après moi un excellent livre pour s'initier à Mircea Eliade.
J'avais essayé d'autres ouvrages et ils me tombaient des mains car ils semblaient nécessiter
des fondamentaux qui me manquaient. On trouve donc ici ce qui me semble être des clefs de base.
A travers d'exemples glanés un peu partout dans le monde et dans le temps, Mircea Eliade nous explique
dans un style simple et accessible sur quoi est basée la notion de sacré, comment elle se construit et se développe, comment elle est symbolisée et entretenue etc etc...dessinant ainsi en creux le portrait du profane qui, selon l'auteur, bien que se proclamant laïque, athé ou areligieux, garde malgré lui bien des repères qui en sont imprégnés.
Les deux premiers chapitres sont "L'espace sacré" et "Le temps sacré" et comment ces deux notions se voient sacralisées.
Ce sont à mon avis les plus stimulants car ils éclairent bien des aspects encore observables
dans le monde actuel.
Les deux derniers chapitres (3 & 4) sont quelques fois un peu redondants et on a droit à plusieurs rappels de choses déjà lues. Mais la fin du chapitre 4 est intéressante puisqu'elle est met face à face l'homme d'aujourd'hui face au sacré d'hier et aux nouveaux sacrés de l'époque où le livre a été écrit (1956) à savoir communisme et psychanalyse.
Il n'en critique pas les principes mais souligne les points communs qui feraient selon lui écho à des symboliques sacrées plus anciennes alors que certaines de ces disciplines se veulent justement émancipées de toute forme de sacralisation.
Bref un petit bouquin dont on sort plus instruit avec "application immédiate".
[ Dernière édition du message le 23/05/2013 à 10:29:51 ]
Anonyme
Tu es un vrai scanner Kumo, tu descends les livres comme un balle glisserait d'une marche à l'autre !
Moi mon Jankel il prend son temps là, ultra conceptueux, abstrait à en crever, complexité de pensée à laquelle seule une plume légère peut parvenir. Tout est clair, mais putain, faut réfléchir.
[ Dernière édition du message le 24/05/2013 à 00:48:32 ]
Anonyme
Tu es un vrai scanner Kumo, tu descends les livres comme un balle glisserait d'une marche à l'autre !
Ben je ne peux pas ne pas lire. C'est presque physique.
Il me faut ma dose quotidienne.
En fait je prends entre 45mn et 1h30 pour lire chaque jour.
Pour les essais il me faut plus ou moins de temps pour assimiler/comprendre l'idée, le concept.
Alors entre deux romans je ressors quelques bouquins de vulgarisation scientifique ou de philo et je relis certains passages un peu ardus que je n'ai pas saisi ou tout simplement pour me rafraîchir la mémoire.
crossroads
Tout ça c'est la faute à Alan Moore et son Ozymandias dans Watchmen : je me suis rendu compte que je ne connaissait rien sur Alexandre Le Grand.
C'est très bien documenté, pas de parti pris (génie ou tyran, les deux en fait, à vous de vous faire une opinion). Ce qui alourdi le récit, c'est les termes d'époque, mais au fil des pages on s'y fait.
Le récit est entrecoupé de citations d'époque, ce qui ajoute à la véracité des faits.
Je voulait en savoir plus, j'ai été servi.
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
Anonyme
L'auteur (probablement Trompe), obsédé du voyage, raconte ses voyages aux quatre coins de la planète avec de l'humour pour mieux masquer
une certaine forme de désillusion, mais qui paradoxalement nous fais entrevoir le "vrai monde", celui
auquel il cède à chacun de ses appels.
D'un point de vue stylistique l'auteur a un sens de la formule qui n'est pas sans rappeler Desproges ou Vialatte.
La forme l'emporte sur le fond, mais ce dernier apparaît en filigrane et je pense que l'auteur réussi son pari,
c'est à dire nous distraire en nous racontant ses voyages, les réflexions qu'ils suscitent sans la moindre prétention
de faire de l'anthropologie ou de l'ethnologie de niveau universitaire.
Pas dénué de poésie, quelques envolées lyriques et une bonne tranche de rire.
Un bon moment de lecture.
Pour revenir sur le style, voici quelques citations car pour le coup, 1000 mots valent plus qu'une image.
Elle s'appelle Sharon et ce prénom lui va comme un gant car c'est quasiment le sosie de Sharon Stone, avec quarante kilos et une gueule de travers en plus.
Il serait donc plus juste de dire que ce prénom lui va comme une moufle.
Comme la plupart des grandes villes sud-américaines, Bogotá hurle ses inégalités et sent la pisse.
Dès l'aéroport, on est aspiré par les arômes de l'Inde, l'encens, les épices et la merde.
L'arrivée à Bombay, il aurait fallu que Céline l'écrive.
La place Tian'anmen dont l'immense surface est commode pour écraser une émeute.
Nous allons checker nos emails à minuit dans un sous-sol où des centaines d'adolescents [chinois]
en rang d'oignons jouent en réseau à WOW.
Sûrement une façon de préparer l'invasion de la planète.
Il fait très chaud, ça sent le panda.
Brad est un peu cliché, mais on ne peut pas reprocher ça à un photographe.
Ce simple épisode m'a réconcilié avec la Création, Dire Straits inclus.
J'ai remarqué qu'il ne fallait jamais lancer les amateur d'arts martiaux sur leur discipline.
Ils se sentent obligés de vous faire une démonstration.
- Attaque-moi avec un couteau.
[...]En moins de deux, Brad m'a désarmé d'un couteau qui n'existe pas, une vraie performance quantique.
Jürgen est jovial, il paye sa tournée de bière.
Son visage m'est connu.
Je crois que je l'ai déjà vu dans un porno bavarois.
La paranoïa anglo-saxonne appliquée par une bureaucratie africaine: un résultat à faire chialer Kafka.
Il est porté par l'ambition revancharde de ceux qu'on appelait Bouboule à la récré.
Je n'ai rien contre les escargots, mais je dois avouer que, pour tout un tas d'activités, je préfère les humains.
Festor me présente son plus beau sourire.
Il a une dent si j'ai bien compté.
L'Homo sapiens a commencé nomade [...]il se diffuse aux quatre coins du globe, conquiert
l'Extrême-Orient, traverse le détroit de Béring, s'installe en Patagonie et à Périgueux.
[ Dernière édition du message le 27/05/2013 à 09:18:00 ]
cyar
Ce simple épisode m'a réconcilié avec la Création, Dire Straits inclus.
Spécial XB, celle là!
Anonyme
Bizarrement, j'aime bien l'aigritude teintée de lol de cet auteur. Je cours acheter le bouquin.
TheStratGuy
Citation :Ce simple épisode m'a réconcilié avec la Création, Dire Straits inclus.
Spécial XB, celle là!
...mais sans rapport aucun avec le patronyme composé de l'auteur!
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.
Captain Niglo
Et après j'ai les tomes 2 et 3 à lire
Vachement intérressant...
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
SoundCloud | Stompin at decca | I can't give you anything but love
Captain Niglo
L'histoire de France c'est vraiment hyper passionnant...
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
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El Migo
Mais j'ai eu une semaine difficile
Anonyme
La science et la raison expliquant pratiquement tout,
croire en Dieu et au paradis relève-t-il du crétinisme
ou d'une forme d'intelligence qui échapperait à la raison?
Si oui, à quoi bon vivre et pourquoi avons-nous vécu?
Quel est le sens d'une vie qui déboucherait sur le néant?
Voilà l'ambitieux projet de ce très court ouvrage (110 p.) divisé en trois parties:
1 - Dieu expire Se concentre sur le putsch des philosophes (Nietzsche, Marx, Freud)
qui déclarèrent que Dieu est mort, que la religion est l'opium du peuple ou une illusion.
Il parle aussi du putsch du monde marchand, de la victoire de l'avoir sur l'être.
2 - Dieu respire Ici l'auteur démonter à travers quelques exemples
que Dieu aurait survécu à différentes révolutions et que la religion s'invite encore
à de nombreux débats de société.
3 - Dieu inspire Ce chapitre est un véritable plaidoyer pour la prière
dans lequel l'auteur explique entre autre que si il y a tant de misère et de malheur
dans le monde malgré la puissance de Dieu c'est que les gens ne prient pas.(texto)
Il propose alors de décortiquer le sens de la prière et des différentes manière
de la concevoir.
Pour étayer son propos l'auteur (philosophe et enseignant) convoque Descartes, Marx, Heidegger, Bergson, Weil, Platon, Rousseau, Freud, Epicure, Aragon, Kant, Nietzsche, St Jean de la Croix.
Pour résumer, l'auteur pose donc les bonnes questions mais donne je pense selon moi de mauvaises réponses
dans le sens où elles ne se fondent effectivement ni sur la raison ou la science mais sur la foi.
Un ouvrage stimulant, bien construit et clair mais aussi décevant donc de par la petite musique du parti-pris qui vient gâcher quelques bonnes idées de réflexion avec des réponses à la guillotine.
[ Dernière édition du message le 02/06/2013 à 10:55:30 ]
anton.
La couverture façon Charlie Hebdo m'a fait peur mais à lire le résumé je trouve plutôt "l'intrigue" intéressante. Mais je pense que vouloir expliquer la foi est quelque chose d'impie, réconcilier croyants et rationalistes mission impossible. A coup sûr ces derniers ne manqueront pas de lui reprocher de s'être appuyée sur elle. Je crois que c'est ton cas Kumo, non? Tu es croyant?
Ce qui m'agace profondément c'est le catholicisme demi-mesure, plus encore que les blasphémateurs rebellocrates.
Et le livre Touriste est assez plaisant, je crois que tu m'as donné une petite idée cadeau.
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
[ Dernière édition du message le 06/06/2013 à 01:30:55 ]
Anonyme
Le ciel est vide et d'une certaine manière l'homme aussi.
Dans l'ouvrage dont je parlais l'auteur pense que c'est le système marchand qui a comblé ce vide, que "l'avoir" a remplacé "l'être", mais aussi la science qui explique pratiquement tout.
Du coup je repense au livre de Jean Clair "Malaise dans les musées" (que tu as lu je crois) dans lequel il soutient que la disparition du sacré vide la création d'une certaine qualité spirituelle pour se réduire là aussi un système marchand.
Pour revenir sur l'angle d'approche de Emmanuel Jaffelin, j'avais préféré le livre du philosophe iranien Dariush Shayegan "La lumière vient de l'Occident".
L'auteur pense que l'occident ayant vidé le ciel de son Dieu se tourne depuis plusieurs années vers des modes de pensée venus d'ailleurs (yoga, zen, soufisme, taoïsme, bouddhisme) et tente un syncrétisme qui répond à la fois à des questions philosophiques et spirituelles pour palier au vide que l'homme occidental peut quelques fois ressentir dans son esprit sans être obligé d'avoir recours à Dieu.
L'ouvrage est quelques fois assez touffu mais bourré d'idées et intellectuellement très stimulant sans adopter une orientation religieuse particulière.
Je suis en train de terminer un autre livre où la question est brièvement approchée par un scientifique
dans l'un des chapitres.
Sinon cool que tu ais apprécié "Touriste"
[ Dernière édition du message le 06/06/2013 à 09:15:53 ]
Captain Niglo
Avant j'étais prétentieux, maintenant je suis parfait.
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Anonyme
Trin Xuan Thuan est le type qui m'a permis de me familiariser avec quelques concepts scientifiques.
Il y a plus de 10 ans j'avais lu son imposant "Le chaos et l'harmonie" dans lequel l'auteur proposait un petit état des lieux sur les connaissances scientifiques, de l'astrophysique à la physique quantique.
Passionnant.
"Le cosmos et le lotus" est largement autobiographique mais la vulgarisation scientifique n'est pas en reste, tout comme la spiritualité.
Dans le chapitre intitulé "Ce que je suis. A la confluence de trois cultures." l'auteur raconte le parcours qui l'a mené de son Viet-nâm natale en guerre (la petite histoire dans la grande histoire), vers les Etas-Unis en passant par la France avec les études scientifiques comme fil rouge et les différents déclencheurs de sa vocation, notamment les rencontres avec de grands professeurs prestigieux de Caltech (Feynman) dont il appréciait la disponibilité et la porte ouverte à n'importe quel étudiant.
Le second chapitre, "Ce que je cherche. La science dans tous ses états." , est consacré à son travail de recherche. Il y vulgarise certains aspects/enjeux de la physique, de l'astrophysique et de la physique quantique avec des rappels historiques jamais superflus.
Il détaille aussi l'évolution du travail de l'astrophysicien qui est passé de l'utilisation physique de l'observatoire (beaucoup de demandes, triées par pertinence des recherches sur fond de politiques) à l'ordinateur de bureau ou à domicile, connecté par réseau avec accès instantané aux données.
Le dernier chapitre "Ce que je crois. Le quantum et le lotus." est le plus excitant en terme d'idée puisque l'auteur jette des ponts entre la science et certains aspects du bouddhisme dans lequel il a baigné depuis son enfance.
Si les deux convergent souvent, il y aussi des divergences. L'idée de l'auteur est de soutenir que (pour faire court)partant du théorème de Gödel qui veut qu'il y des limites à notre connaissance d'un système donné car nous faisons nous-même partie de ce système, il restera de fait, toujours des aspects de la recherche contre laquelle la seule logique buttera, ce qui s'appelle des propositions indécidables.
Ce qui n'est pas sans rappeler les limites du langage dont parle Wittgenstein.
Trin Xuan Thuan pense donc que c'est une certaine éthique et une certaine spiritualité qui, à l'instar de l'art ou la poésie, pourrait compléter le discours logique et ouvrir d'autres portes pour envisager certains problèmes scientifiques. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à cet aphorisme taoïste qui dit:
"Ce qui n'avance pas, fait avancer", mais aussi à Wittgenstein qui disait quelque chose comme: "Toutes les données de la science ne suffisent pas à comprendre le sens du monde."
Ce qui est peut-être plus polémique c'est lorsque l'auteur laisse entendre que l'Univers tel qu'il est, avec la précisions des conditions initiales et des constantes physiques, est selon lui,probablement du à une précision de réglage, laissant entendre une main derrière cela.
Il ne parle pas d'un Dieu (contraire aux conceptions bouddhistes) mais d'un "principe panthéiste" dont on peut regretter qu'il n'en détaille pas la nature.
Bref un livre clair, stimulant, instructif, prompt à la réflexion, et qui amène surtout à réfléchir sur certains ponts possibles/souhaitables entre science et spiritualité sans tomber dans des syncrétismes simplistes tendance new-age.
Dans le même ordre d'idée mais en bien bien plus ardu il y a "De l'intérieur du monde. Pour une philosophie et une science des relations" de Michel Bitbol.
[ Dernière édition du message le 07/06/2013 à 11:51:13 ]
anton.
Est ce que tu as déjà utilisé le Kindle Kumo? Pour ma part je viens de le commander et quand je vois le catalogue immense proposé je suis en train de regarder ma bibliothèque en pensant à tous les livres que je vais pouvoir virer. J'ai toujours gardé à l'esprit que la virtualité ne devait pas s’immiscer partout mais je dois dire que c'est quand même bien pratique. Toute la littérature française et classique en générale - à peu de choses près - est à portée de main et gratuite, également l'Histoire de l'Art de Elie Faure, (une grande référence), L'Art de la guerre de Sun Tzu, les oeuvres de De Maistre, l'Histoire de France par Bainville citée un peu plus haut, elle à 1,99€. La vraie limitation c'est la mémoire limitée à 1400 livres ^^
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
Anonyme
Sûr que ça a l'air pratique et j'y pense quelques fois mais bon je ne suis pas certain de retrouver toutes mes références. Et puis bon j'aime bien les livres.
Et puis il y a tout de même eu des "petits" soucis avec le Kindle:
Quand Amazon joue à 1984 avec son Kindle
Par Tristan le lundi 27 juillet 2009, 18:46 - Technologie - Lien permanent
Alors que j'étais en vacances, une histoire intéressante s'est déroulée à propos d'Amazon (le leader américain de la vente en ligne) à propos de son e-Book Kindle (en photo ci-dessous). L'affaire date un peu, mais elle mérite que je revienne dessus, même avec du retard...
Les utilisateurs du Kindle ayant acheté 1984 ou La Ferme des animaux de George Orwell pour le lire sur leur Kindle ont eu la très désagréable surprise de voir ces romans disparaître de leurs Kindle un beau matin. En effet, les Kindle sont reliés au QG d'Amazon par technologie sans-fil et la firme a ordonné la suppression de ces titres lorsqu'elle a réalisé que la personne ayant autorisé Amazon a distribuer des versions électroniques des livres ne représentait en fait pas les ayant-droits. Les clients ont été remboursés, mais ceux qui avaient pris des notes virtuelles sur les livres ont vu leur travail effacé définitivement.
L'affaire a fait les choux-gras de la presse en ligne, à juste titre : qu'on puisse supprimer à distance des livres électroniques est particulièrement préoccupant en terme de liberté de parole et de pensée.
On notera le travail très efficace de la Free Software Foundation, qui a demandé aux personnes participant à la lutte contre les DRM de mettre une mauvaise note au Kindle sur le site Amazon.com. Du coup, Jeff Bezos (PDG et fondateur d'Amazon) finira par présenter ses excuses (ce qui ne change rien au problème de fond des DRM).
Je pense qu'il est essentiel qu'on ait ce genre de débats alors qu'on est en train d'inventer le monde de demain. Veut-on laisser une société (éventuellement sur décision de justice ou intervention de l'état) supprimer à distance une oeuvre qu'on a acheté ? Imaginez-vous Hachette qui irait faire disparaître des livres des rayons de nos bibliothèques ? Ce genre de débat est essentiel aujourd'hui, y compris en France, alors qu'on met en place des lois du genre d'Hadopi 2..
Source originale:
https://standblog.org/blog/post/2009/07/27/Quand-Amazon-joue-%C3%A0-1984-avec-son-Kindle
Autres anecdotes:
http://www.igeneration.fr/0-apple/amazon-censure-certains-livres-erotiques-26212
Extrait:
Une des lectrices a contacté le service clientèle d'Amazon pour se faire rembourser le livre désormais disparu, pour se voir reprocher par son interlocuteur la "gravité" de ses lectures, qu'elle avait osé acheter auprès d'Amazon…
https://www.numerama.com/magazine/24076-amazon-elle-perd-tous-ses-livres-kindle-achetes-sans-explication.html
Il y avait un autre article intéressant sur le sujet mais je ne le trouve plus.
Je le posterai lorsque j'aurais remis la souris dessus.
Après il ne faut pas généraliser c'est vrai, mais ça fait réfléchir.
[ Dernière édition du message le 11/06/2013 à 08:47:16 ]
Djardin
C'est assez rigolo que la suppression à distance de livre soit fait avec "1984".
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
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