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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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3776

Je me souviens de l'affaire 1984 à l'époque et ça m'avait refroidi, j'avais lu le livre peu de temps avant en plus de ça, mais il faut avouer que ce genre de mauvais scénario c'est l'équivalent du loto pour que ça t'arrive. Mais je trouve ça déprimant bien sûr. Mon seul soucis c'est que j'ai l'impression de lire un livre qui ne m'appartient pas, comme l'équivalent d'un emprunt à longue durée. D'autant qu'un kindle, aussi robuste soit-il, n'est pas éternel. Mais je crois que les livres sont associés à un compte sur amazon.

Mais il faut voir le Kindle comme une alternative je pense, beaucoup de mes livres ne sont pas sur Kindle et certains ne sont pas près de bouger. Comme mes oeuvres complètes reliées de Baudelaire de 1880 ^^ (mode je me la pète)

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

3777
1940451.gif

Citation :
L’auteur retrace la vie d’Abraham Lincoln (1809-1865), seizième président des États-Unis, qui fut assassiné un an après le début de son second mandat. C’est une biographie linéaire et concise, divisée en brefs chapitres, qui suit le personnage tout au long de sa vie, sans jouer sur des artifices de composition. Cela permet de mettre en lumière l’extraordinaire ascension de Lincoln : né dans une famille humble de paysans, après avoir travaillé aux champs puis exercé toutes sortes de petits métiers, il entrera en politique et étudiera le droit pour devenir avocat.
Représentant, puis sénateur, il accède ensuite à la magistrature suprême. Il met fin à la guerre de Sécession et abolit l’esclavage. Au-delà de l’image d’Épinal, l’auteur montre un personnage complexe : à la fois dépressif et volontaire dans son action politique, emblématique du self made man américain mais à distance de certains stéréotypes de la société de l’époque.


Très bonne biographie, pas de superflu, et un grand sens du détail qui permet de comprendre le personnage. En attente le temps des révisions, il me tarde de le reprendre. je le conseil :bravo:

[ Dernière édition du message le 11/06/2013 à 21:54:13 ]

3778
http://www.livredepoche.com/sites/default/files/styles/cover_book_focus/public/media/imgArticle/LGFLIVREDEPOCHE/2010/9782253933410-T.jpg

Presque 250 pages pour 50 ou 60 nouvelles très courtes (2 pages 1/2) voire très très courtes (1 page 1/2).
Je pensais lire ça pour faire une pause avant de relire des trucs plus étoffés mais je me suis trompé.
Ça a beau être court c'est très très dense avec beaucoup de poésie, d'imaginaire, de surréalisme, mais aussi
de simplicité.
Kawabata a écrits ces courts récits tout au long de sa carrière, ce livre en est donc une sélection.

Certaines histoires n'ont pas nécessairement de sens, ce sont juste des vignettes à prendre ou pas.
Certaines sont réellement belles alors que pour d'autres on se pose la question de l'intérêt de les lire.
Le seul intérêt semble être pour l'auteur de les avoir écrites.

Le style est assez différent de celui de ses romans, plus noir, plus incarné même si on retrouve
les touches d'un certain lyrisme lu ailleurs dans ses oeuvres.
Dans tous les cas j'ai été impressionné que l'on puisse mettre autant de force dans des écrits aussi courts.
Certaines histoires valent un presque un roman.

Au final une ambiance générale étrange avec des hauts et des bas pour ce petit OVNI littéraire,
ce tour de force sur la forme fait sortir un fond que j'ai trouvé assez inattendu de la part de Kawabata.
3779
41243-0.jpg

Présentation de l'éditeur:

Citation :
Avril, mois de la poussière et des mensonges. Une péniche amarrée à une berge du Nil, au Caire. Chaque soir, s'y réunit la «famille», composée de sept personnes : une traductrice, un écrivain, un critique, un comédien, un avocat, un homme d'affaires, enfin, Anis Zaki, modeste fonctionnaire, mais homme de grande culture, leur hôte à tous, et leur obligé.
C'est lui, assisté du vieil Abdu, qui prépare le narguilé. Un jour, une jeune journaliste, Samara Bahjat, se mêle à cette assemblée d'intellectuels désabusés dont elle ne partage ni le goût pour le haschisch, ni le nihilisme, ni l'humour cocasse, ni l'art de la conversation absurde.

Et le drame éclate qui les met devant la nécessité soit de renoncer à leur carrière, puisqu'ils la prétendaient futile, dérisoire, soit d'être infidèles à eux-mêmes.


J'avais été réellement émerveillé par "La trilogie du Caire" du même auteur.
Je n'ai pas été déçu par ce roman non plus.
Dès la première phrase (Avril, mois de la poussière et des mensonges) j'ai été captivé.

La trame est très réussie et l'inattendu est au rendez-vous, mettant soudainement chacun face à ses positions
intellectuelles lorsque la réalité vient bousculer les idées.

J'ai particulièrement aimé les réflexions et visions philosiphico-mystiques d'Anis Zaki qui émaillent le récit, réflexions et visions soufflées par le hashich, réflexions et visions de l'intérieur de son monde où nous sommes des invités privilégiés, car en réalité il parle peu et seul le lecteur sait ce qu'il pense alors qu'il est plutôt silencieux avec ses amis.

Un "grand petit livre" pour qui y est sensible.
3780

Kumo, tu parles et/ou lis le japonais ?

 

Y a un truc qui me fait toujours hésiter avec les bouquins japonais et/ou chinois, c'est la traduction, qui pourrait faire perdre pas mal de choses : j'imagine sans peine des jeux de mots qui seraient en fait des jeux de dessin avec les idéogrammes, ou des allitérations qui seraient dans cette langue des proximités graphiques : je vois pas comment traduire ça.

Sans même parler de concepts et de "tournures de phrase" qui pourraient ne trouver aucune équivalence dans notre langue, à l'inverse d'une traduction d'une langue occidentale vers une autre, mais même de l'arabe vers une langue latine ou nordique (ou l'inverse).

3781
Citation :
Kumo, tu parles et/ou lis le japonais ?


J'avais commencé à apprendre un peu mais j'ai été découragé par le nombre de caractères à apprendre.



Je comprends ton hésitation.
Moi-même j'hésite à parler de style quand je parle d'écrivains étrangers.
Cependant lorsqu'on ne comprend pas la langue on ne sait pas ce qu'on perd
donc tout va bien :-D

Il y a effectivement des idéogrammes polysémiques et la traduction ne pourra effectivement jamais en rendre totalement compte. Il faut l'accepter. Tant pis.
Mais ces "effets" sont-ils légions?

Cela n'empêche pas un accès au sens et une histoire reste fondamentalement une histoire.
De fait j'ai naïvement confiance dans le talent des traducteurs qui transforment du japonais, de l'arabe ou du persan en "bon français".
Ces traducteurs arrivent tout de même à faire ressortir des choses qui peuvent toucher le lecteur et sa sensibilité.
Mais la compréhension de textes étrangers n'est pas seulement une question de traduction mais aussi de la façon dont nous appréhendons une culture.
Je connais un peu l'histoire du Japon ou de l'Iran, certains aspects de leurs sociétés, certains codes etc etc...et ça aide aussi à mieux entrer dans certains livres.

Pour conclure on peut dire qu'on ne lira jamais réellement un auteur étranger si on ne le lit pas dans le texte, mais est-ce une raison pour rester "dehors" à douter et peut-être, se priver du plaisir de lire?
Il faut essayer, c'est la seule façon de savoir.
3782

Merci du conseil lingual.

3783

Il me semble que sur certaines traduction il y a des notes de bas de pages pour les doubles sens, les jeux de mots.

mais c'est rare. et ça casse la spontanéité de la lecture pour faire étude de texte.

 

Après, je me posais les mêmes questions que Youtou. Notamment j'ai lu des trucs de Jack London récemment en VO, et le style est superbe. Mais j'ai le niveau pour le lire. j'aurais voulu faire la même pour Remarque, mais mon niveau d'Allemand très faible me ferait tout perdre, donc je préfère une traduction, même sans toutes les subtilités, plutôt que de faire moi même la traduction et tout perdre.

(d'ailleurs, Remarque, c'est hyper classe à lire. faut vraiment que je bosse l'Allemand pour le lire dans le texte)

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

3784
Histoire de Lisey de Stephen King.
Magnifique. Mélancolique. Terrible. Ô l'éternel crépuscule de Na'Ya Lune...
Les souvenirs refoulés d'une veuve remontent peu à peu à la surface.
Une histoire envoûtante racontée de main de maître.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

3785
.Le-Vicomte-pourfendu_-_Italo_Calvino_m.jpg

Présentation de l'éditeur.

Citation :
Parti en guerre contre les Turcs, le vicomte Médard de Terralba est fendu en deux par un boulet de canon. Néanmoins, sa moitié droite survit.
De retour sur ses terres, elle va se montrer d’une odieuse cruauté, faisant régner la terreur chez les habitants. Mais voici que l’autre moitié fait son apparition au pays…
Le vicomte pourfendu est une œuvre inépuisable, où la réflexion sur l’incomplétude de l’homme ne prend jamais le pas sur l’humour et les plaisirs de la narration.
Le vicomte pourfendu fait partie de la trilogie Nos ancêtres, qui comprend également Le baron perché et Le chevalier inexistant.



On m'a dit que c'était vachement bien, bourré d'humour noir et tout.
Ouais bon bof.
C'est la première fois que je lis un livre dans lequel je n'ai souligné aucune phrase, aucune idée, aucune formule, pas une annotation en marge.
Ça m'a pas parlé, j'ai trouvé ça plan-plan.
3786
Citation :
Histoire de Lisey de Stephen King.
Magnifique. Mélancolique. Terrible. Ô l'éternel crépuscule de Na'Ya Lune...
Les souvenirs refoulés d'une veuve remontent peu à peu à la surface.
Une histoire envoûtante racontée de main de maître.


Plus que 100 pages pour moi : que c'est bon!
J'en dirais plus ici qu'en je l'aurais fini

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

3787
La douloureuse perméabilité de la frontière entre les mondes devient un thème récurrent chez le bonhomme, avec une telle insistance et à présent une telle finesse que la portée de ces histoires prend une ampleur que l'on n'attendait pas de cette littérature "de gare". De plus en plus souvent, la trame du récit est d'ailleurs émaillée de références à peine voilées à un courant visionnaire qui traverse plusieurs siècles et plusieurs cultures...
Ainsi, dans cette Histoire de Lisey, on peut savourer ici et là des allusions appuyées à certains thèmes abordés par le "poète" persan Rumi, sur ces sujets précisément. Ailleurs, mise en abyme de la figure de l'auteur défunt, au travers de laquelle l'auteur, en esquissant un autoportrait moins direct que celui qu'il avait osé dans La Tour Sombre, éclaire "de biais" ses sources d'inspiration et met en question de la façon la plus troublante le rapport ambigu entre fiction et réalité. Comme chez Rumi, toutes proportions gardées et dans un genre d'autant plus populaire que le sérieux fondamental de son propos peut se retrancher derrière l'alibi du divertissement, l'auteur s'appuie directement sur le trouble intime du lecteur quant à la solidité parfois chancelante de son expérience du réel, du tangible (nous avons tous de ces moments de "flottement"... il le sait et utilise la chose, adressant à chacun d'entre nous une sorte de clin d'oeil complice qui emporte notre adhésion), produisant un effet puissamment poétique malgré la forme volontiers triviale, qui a pour effet d'inclure la propre expérience du lecteur à la trame sous-jacente du récit. C'est précisément en ce sens que j'évoquais plus haut la maîtrise à laquelle est aujourd'hui parvenu ce singulier conteur...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 27/06/2013 à 04:25:22 ]

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Je l'avais lu pratiquement à sa sortie, Histoire de Lisey.

Un de ces bouquins qui montrent que King n'est pas qu'un auteur de livres fantastiques populaires.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

3789
http://www.valunivers.fr/wp-content/uploads/2010/06/bordage-Les-guerriers-du-silence.jpg

Cela faisait quelques temps que j'avais envie de me pencher sur cette trilogie.
J'ai sauté sur l'occasion qu'il m'a été donné de trouver les 3 volumes pour un total de 4,50€
sur une brocante. J'ai donc fini le premier volume.

Bon je suis mitigé.
C'est écrit à la truelle et sans aucun style et du coup ça se lit assez facilement.
On se perd quelques fois dans d'interminables descriptions totalement dispensables.
Plutôt créatif, l'auteur à la chic pour donner des noms inventés mais qui parlent tout de suite.
Des fois ça sonne (inspobot pour "robot inspecteur") et des fois ça fait vraiment
truc pour mômes (les mihomme-mibête).


Niveau histoire la mise en place est super lourde et longue.
Une bonne partie des premiers chapitres commence toujours sur un monde différent avec des nouveaux personnages, donc de nouveaux noms de personnages, de planètes, de villes/lieux, d'animaux, de plantes, de mouvement religieux et/ou politiques, de rites etc etc qu'on ne retrouve pas nécessairement dans les chapitres suivants.
Il faut attendre les derniers chapitres pour que tout ce beau monde commence à se croiser.
J'ai trouvé ça pénible.
J'aurais préféré une forme moins poussive avec intégration progressive des personnages/
contextes dans un seul chapitre, ce qui aurait selon moi évité de terribles longueurs.
Mais ce "défaut" c'est aussi ce qui fait la force du récit et construit lentement l'intrigue.
Mais la patience est payante et la fin se révèle captivante et je suis curieux de voir ce qu'il se passera dans le second volet.

L'histoire repose sur une trame politique, religieuse et spirituelle (dont je ne dévoilerai rien)
que j'ai trouvé plutôt intéressante bien que classique, même si certains aspects "spirituels" ont de vieux airs New-Age pas toujours du meilleur goût selon moi.

Certains personnages secondaires sont vraiment intéressants (Pamynx, Harkot, Flip Amusa, Long-Shu Pae),
plus que les "héros". Certaines ressemblances avec Dune sont trop flagrantes à mon goût, mais je m'y suis fait.


Bref pour finir j'ai envie de dire "Tout ça pour ça", plus de 600 pages pour une trame plutôt classique mais sans aucun style, qui se lit cependant très bien et vous emmène ailleurs quelques heures durant.
En gros c'est un block-buster littéraire.

[ Dernière édition du message le 03/07/2013 à 09:25:24 ]

3790

le truc avec bordage, c'est que cette trilogie des "guerriers du silence" est sans doute sont œuvre la plus connue... et au aussi la moins bonne (quoique ça reste très plaisant finalement)

j'ai largement préféré Wang et l'enjomineur

 

 

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Me suis offert ça:

 

http://blogs.rue89.com/sites/blogs/files/styles/asset_img_half/public/assets/image/2010/01/MortDeBunnyMunro-01.jpg

 

J'avais déjà adoré "Et l'âne vit l'ange", le premier bouquin de Nick Cave, j'attaque celui là dès mon retour de vacances bave

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Citation de kumo :
"Le Vicomte pourfendu" de Italo Cavlino
On m'a dit que c'était vachement bien, bourré d'humour noir et tout.
Ouais bon bof.
C'est la première fois que je lis un livre dans lequel je n'ai souligné aucune phrase, aucune idée, aucune formule, pas une annotation en marge.
Ça m'a pas parlé, j'ai trouvé ça plan-plan.

Comme toi je n'ai pas été emballé. Le principal défaut pour moi est cette thématique, cette idée centrale qui est très basique / banale... Pourtant je suis assez fan de Calvino.

J'ai nettement plus aimé le Chevalier inexistant (rencontre de 3 personnages différents et complémentaires ; c'est moins manichéen et simpliste que Le Vicomte). Et mon préféré de la série est le Baron perché (un gars qui décide de vivre dans les arbres sans redescendre sur la terre ferme).

J'ai bien aimé la série Cosmicomics. Là il s'agit de petites nouvelles qui mélangent lois physiques ou naturelles (expansion de l'univers, Darwinisme...), et poésie/loufoquerie.

Mais je pense que mon Calvino préféré reste "Si par une nuit d'hiver un voyageur..." En gros le 1er chapitre est celui d'un polar, le second est celui d'un roman érotique japonais, les 3ème est celui d'un lecteur qui rapporte son livre chez le libraire parce-qu'il semble que les pages ont été mélangées entre plusieurs livres ! Et ça continue en alternant "chapitre d'un style de littérature" et "chapitre de mise en abîme". La fin est assez vertigineuse.

Bref, j'adore !

Peut-être que Calvino n'est pas fait pour te plaire. Mais si tu veux lui laisser une seconde chance, le Baron perché est un bon candidat. Ou les autres si leur thème&forme t'attirent.
3793
1939810.jpg

J'avais lu quelques Lovecraft au milieu des années 80 lorsque j'étais au collège et gardé un bon souvenir de ces lectures. Là j'ai relu "Le mythe de Cthulu".
Avec le temps j'avais un peu peur que ce soit moins bien mais en fait non.
Un certaine maturité littéraire à fait que j'ai apprécié plus encore
la qualité de la traduction, l'ambiance, les personnages, les trames etc etc...

J'ai aussi remarqué combien l'écriture de Lovecraft fait la part belle aux 5 sens dont l'absence et/où la présence de l'un ou plusieurs d'entre eux stimule l'imaginaire et la terreur.
On entend un bruit affreux mais on ne voit pas, on ne voit rien mais on sens un drôle d'odeur, quelque chose nous frôle dans le plus grand silence...un dispositif "simple" mais redoutable car toujours maîtrisé.
Et puis il y a ces formules simples, pleines d'une poésie sombre mais tellement évocatrices.
Vraiment une belle retrouvaille.

[ Dernière édition du message le 07/07/2013 à 22:10:52 ]

3794
En ce moment, je lis "Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps" de Husserl. Bitch please :oops2:
Alors entre les chapitres, pour avoir le temps d'assimiler, j'ai lu farenheit 451 de bradbury, la planète des singes de boulle (c'étaient qd même de cruels manquement à la culture générale) et 2 Kundera: la plaisanterie et la valse aux adieux.
Déçu par farenheit 451, un peu trop ampoulé, trop court, mais si ça avait été plus long ça me serait tombé des mains, enfin bon je sais pas trop pourquoi mais bof.
La planète des singes, ultime, dévoré en une soirée.
Les kundera comme d'hab au top, d'autant que "la valse aux adieux" revêt par moment un caractère musicologique qui me plait bien, en plus d'être fort bien documenté, sérieux, et abordant des trucs pas courants (musique morave)
Et la j'ai attaqué un recueil de nouvelles d'asimov.
Et surtout je viens de me rendre compte que la libraire a 200m de chez avait tout un tas de bouquins de SF a moins cher que sur le net, donc je vais pouvoir boucher les (grands) trous de ma culture dans ce domaine :bravo:
et ça fera plaisir à traumax

#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!

[ Dernière édition du message le 09/07/2013 à 21:55:30 ]

3795
Citation :
Déçu par farenheit 451, un peu trop ampoulé, trop court, mais si ça avait été plus long ça me serait tombé des mains, enfin bon je sais pas trop pourquoi mais bof.

Moi j'avais trouvé ça trop long, trop délayé... Et après j'ai lu dans la pré ou postface que son éditeur lui avait demandé de doubler le nombre de pages. Le manuscrit original doit être perdu, seule la version actuelle pourra être disponible.

Par contre j'ai adoré "Chroniques martiennes" :
- très poétique, très imaginatif
- descriptions comme j'aime : courtes mais très suggestives
- j'aime bien la forme littéraire des "chroniques" : un peu comme des nouvelles, chacune se suffit à elle-même, mais il y a aussi des personnages récurrents, ou une trame générale qui progresse, voire les deux. (cette forme n'est pas si courante ; et ça ne marche pas forcément à tous les coups ; mais là ça marche parfaitement, comme pour Chroniques de San Francisco ou Rue des Maléfices).
- thèmes et angles de vue originaux et intelligents (contre "un peu bateau" pour fahrenheit 451).
3796
Citation :
(contre "un peu bateau" pour fahrenheit 451).

Effectivement. En fait c'est surtout que j'avais jusque là jamais lu de bradbury et je m'attendais a un truc assez costaud niveau philo/psycho genre K.Dick, donc forcément ça l'a pas fait.
Par contre c'est marrant dans la préface c'est pas du tout dit dans la préface que l'éditeur lui a demandé de rallonger.
Préface que j'ai d'ailleurs bien fait de lire après le bouquin, vu que c'était encore une des ces putains de préfaces qui spoil. C'est la mode en ce moment les préfaces qui spoil ou quoi?

#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!

[ Dernière édition du message le 10/07/2013 à 10:18:57 ]

3797
Viens d'entamer le second volet de "Les guerriers du Silence" de Bordage.
Ben toujours le même problème pour le moment: chaque chapitre commence
dans de nouveaux mondes, nouveaux personnages etc etc et donc rupture régulière
de rythme, ce qui handicape la dynamique du récit.
Un rien gonflant.
Les longueurs aussi sont à nouveau de la partie.
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Je crois que le 3ème tome je l'ai lu en roue libre.

3799
Citation :
Par contre c'est marrant dans la préface c'est pas du tout dit dans la préface que l'éditeur lui a demandé de rallonger.

Ben ya pas trop de quoi se vanter non plus.
Mais si ma mémoire est bonne, je ne suis pas allé le chercher très loin ; dans la postface de l'édition que j'ai, je crois. Au pire dans la wikipedia.

Citation :
Viens d'entamer le second volet de "Les guerriers du Silence" de Bordage.
Ben toujours le même problème pour le moment: chaque chapitre commence dans de nouveaux mondes, nouveaux personnages etc etc et donc rupture régulière de rythme, ce qui handicape la dynamique du récit.
Un rien gonflant.
Les longueurs aussi sont à nouveau de la partie.

Citation :
Je crois que le 3ème tome je l'ai lu en roue libre.

Bordage serait-il surfait ?

Citation :
le truc avec bordage, c'est que cette trilogie des "guerriers du silence" est sans doute sont œuvre la plus connue... et au aussi la moins bonne (quoique ça reste très plaisant finalement)

j'ai largement préféré Wang et l'enjomineur

Je cherchais (sans urgence non plus) un bouquin de SF, ce qui éliminait L'Enjomineur (qui se passe en 1792, genre guerres de Vendée). Et la 4ème de couverture n'est pas forcément (probablement pas) représentative, mais elle ne m'a pas emballé. Du coup je suis reparti avec "L'espace de la révélation" de Alastair Reynolds, que l'on m'avait aussi recommandé, et donc la 4ème m'a plus motivé.
Bon choix ? Mauvaise 4ème pour Wang-1 ?
3800
On m'avait beaucoup vanté Wang, et pour être honnête j'ai trouvé ça un peu chiant et long à lire.

Maintenant, il faut reconnaître qu'il y a de bonnes qualités dans les premières parties du bouquin (qui mettent en place le futur dans lequel se situe l'action), mais que toute la seconde partie (qui se situe dans le "jeu" sans vouloir trop en dire) m'a parue une bonne resucée de "running man" (autrement plus jouissif) de King ou autres dans le même genre.

Le deux je l'ai à peine commencé. Pas pu aller plus loin...

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO