Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
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Rédacteur·trice
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 24/01/2003 à 18:34:57Dis moi ce que tu lis.
Anonyme
17065
3721 Posté le 18/03/2013 à 09:48:30
Chroniques des grand micmac
Alexandre Vialatte.
J'ai exhumé de ma bibliothèque trois livres de poches de Viallate, achetés à une époque où l'on payait encore en francs.
J'avais gardé un excellent souvenir de la lecture et je me suis dit que j'allais remettre le nez dedans.
J'en ai choisi un et ça m'a explosé à la figure avec force cotillons, confettis, langue de belle-mère etc etc.
Très très très courte présentation.
Alexandre Viallatte était un écrivain français.
Entre 1952 et 1971 il a écrit pour le quotidien régional auvergnat "La Montagne"près de 900 courtes chroniques pour lesquelles il avait carte blanche.
A une époque les éditions Pocket avait lancé la ré-édition de l'intégralité de ses chroniques au format bien pratique du livre de poche dont celui dont je vous parle aujourd'hui.
Le résultat?
Un micmac invraisemblable où le poétique côtoie le dada, le surréalisme tutoie l'humour, l'absurde fraie avec la philosophie, la culture s'acoquine avec l'art du clown, le tout servi par une plume éblouissante, un style unique de collages quelques fois saugrenus aux ramifications rendues infinies par un subtil jeu de miroir.
Un kaléidoscope littéraire où de "simples" ingrédients se transforment chaque fois
en une figure singulière, propre à chaque chronique, tout en restant cohérente dans l'ensemble de l'oeuvre.
On retrouve un peu l'équivalent de l'idée de la continuité conceptuelle de Zappa (poodle, mud shark, Louie Louie)dont les sujets redondants sont ici l'homme (que fait-il?), les proverbes bantous, le homard, le Vin des Fauchés, l'Auvergnat, la grandeur consécutive d'Allah (qui clôt chacune de ses chroniques), les rues de Paris etc etc
La lecture est jubilatoire.
On se demande chaque fois ce que nous réserve la prochaine chronique, dans quel unviers improbable on va se retrouver et on y plonge avec gourmandise.
En les lisant je me suis dit qu'on pourrait ne lire que ça jusqu'à la fin de nos jours tant il y a à se mettre sous la dent, rire, réfléchir, imaginer, rêver.
Illustration:
Alexandre Vialatte.
J'ai exhumé de ma bibliothèque trois livres de poches de Viallate, achetés à une époque où l'on payait encore en francs.
J'avais gardé un excellent souvenir de la lecture et je me suis dit que j'allais remettre le nez dedans.
J'en ai choisi un et ça m'a explosé à la figure avec force cotillons, confettis, langue de belle-mère etc etc.
Très très très courte présentation.
Alexandre Viallatte était un écrivain français.
Entre 1952 et 1971 il a écrit pour le quotidien régional auvergnat "La Montagne"près de 900 courtes chroniques pour lesquelles il avait carte blanche.
A une époque les éditions Pocket avait lancé la ré-édition de l'intégralité de ses chroniques au format bien pratique du livre de poche dont celui dont je vous parle aujourd'hui.
Le résultat?
Un micmac invraisemblable où le poétique côtoie le dada, le surréalisme tutoie l'humour, l'absurde fraie avec la philosophie, la culture s'acoquine avec l'art du clown, le tout servi par une plume éblouissante, un style unique de collages quelques fois saugrenus aux ramifications rendues infinies par un subtil jeu de miroir.
Un kaléidoscope littéraire où de "simples" ingrédients se transforment chaque fois
en une figure singulière, propre à chaque chronique, tout en restant cohérente dans l'ensemble de l'oeuvre.
On retrouve un peu l'équivalent de l'idée de la continuité conceptuelle de Zappa (poodle, mud shark, Louie Louie)dont les sujets redondants sont ici l'homme (que fait-il?), les proverbes bantous, le homard, le Vin des Fauchés, l'Auvergnat, la grandeur consécutive d'Allah (qui clôt chacune de ses chroniques), les rues de Paris etc etc
La lecture est jubilatoire.
On se demande chaque fois ce que nous réserve la prochaine chronique, dans quel unviers improbable on va se retrouver et on y plonge avec gourmandise.
En les lisant je me suis dit qu'on pourrait ne lire que ça jusqu'à la fin de nos jours tant il y a à se mettre sous la dent, rire, réfléchir, imaginer, rêver.
Illustration:
Citation :
L'oiseau d'Avril ou le chant matinal de l'Auvergnat
Il pleut, il neige, il fait soleil, l'agneau
bondit à côté de sa mère, la poule pond
déjà des œufs de Pâques, les épinards
sont magnifiques : c'est le mois d'avril. Il
surexcite l'esprit humain. C'est en avril
que l'homme inventa La Marseillaise, le
pôle Nord, le système métrique, l'hélicoptère et la Légion d'honneur.
Le merle et le corbeau couvent leurs
œufs verts. Jamais les prés n'ont entendu
tant de chants d'oiseaux: l'aigle glatit,
l'alouette turlute, le merle siffle et le
pinson lance des fanfares, l'auvergnat
appelle d'une voix rauque, le coucou
coucoule et le ramier roucoule au loin.
Le chant de l'auvergnat salue l'aurore,
c'est le premier qu'on entend le matin.
Il habite la forêt, les prés ou la montagne
et se plaît aux lisières des champs, qu'il
rectifie, à l'occasion, à son profit. Sa
plume est noire, son ventre blanc, sa
silhouette trapue et sa fibre serrée, sa
chair, qui vieillit avec l'âge, le rend impropre à l'alimentation. Ses yeux qui luisent d'un éclat charbonneux, s'allument
à la vue des choses qui brillent, ses regards perçants les voient au loin. Il les
retient dans ses serres puissantes. Il les
emporte dans son nid. De tous les oiseaux utiles, c'est le plus industrieux et
même le seul qui fabrique du fromage.
Certains ornithologues contestent l'auvergnat (Cuvier, Linné lui refusent la
qualité d'oiseau), nul n'a jamais songé à
nier son saint-nectaire.
Moins brillant que l'oiseau-mouche, mais plus vigoureux que l'homme et
plus résistant que le cheval, il survit aux
plus durs hivers. Comme le gypaète
barbu, il niche au flanc de falaises vertigineuses. Du fond des vallées du Cantal on
le voit faire son nid au sommet des montagnes, de pierrailles accumulées. Il le
couvre d'un chaume épais pour tenir
chaud à ses petits. Nul ne détruit mieux
que lui les insectes nuisibles, les mulots,
les vipères, les rats qu'il découvre de
haut, de son œil de rapace. Il pique les
bœufs au moment des labours ; son
chant encourage l'agriculteur. Il est fidèle
et monogame, et capable de longs parcours ; on le trouve en Asie, en Afrique.
Ses migrations l'amènent en hiver dans
les villes où il se nourrit de miettes de
pain ; il rejoint sa femme au printemps
dans les monts du Massif central. L'auvergnat de prairie, au contraire, part l'été pour les hauts alpages où il vit parmi
les troupeaux. L'auvergnat à tête grise
reste aux abords du nid. Il ne fuit pas la
société des hommes et s'attache aux gens
qui le nourrissent, on l'aperçoit souvent
aux terrasses des cafés et dans les auberges des bourgs.
L'auvergnat peut vivre cent ans. On
l'apprivoise avec du lard. Il dépérit géné-
ralement en captivité, où il refuse de se
reproduire. Mais, quand on réussit à lui
faire surmonter sa paresse et sa répugnance, il imite à la perfection, comme
le geai des bois et le perroquet, le langage
humain ou même le hollandais. On en a
connu un qui avait appris l'allemand.
Maint ornithologue lui attribue une intelligence plus qu'humaine. Il est capable
de résoudre des problèmes de mathé-
matiques qui effraieraient un jeune
bachelier.
Lord S., en 1837, avait ramené un auvergnat dans son comté. Il lui avait appris l'anglais et les coutumes de son
pays. Cet auvergnat se conduisait en
tout comme un personnage britannique.
Il sautillait sur les pelouses du Devonshire et charmait le lord par son babil.
Le lord était un homme sujet au spleen :
il se prenait pour un chien-loup et vivait
dans une niche en bois qu'on lui avait
bâtie dans son parc. Il avait dressé l'auvergnat, par un système de menaces et de
flatteries, à monter dans le tilleul voisin
où il lui faisait chanter Le Fantôme
d'Édimbourg et plusieurs refrains de la
marine. C'était plaisir de les voir vivre
ensemble et partager leurs jeux naïfs.
L'auvergnat devenant vieux, on le couvrit de lainage et on le fit entrer au salon.
Il s'y tenait avec un geai dans une cage
d'or. On mettait du porto dans sa soupe et de l'alcool dans son café ; pour le faire
parler on lui donnait du vin sucré.
Comme on pensait qu'il souffrait de
l'exil, on lui laissa à plusieurs reprises la
porte ouverte, mais il n'en profita jamais.
Il se plaisait à la conversation des gens les
plus considérables, tels que des amiraux
en retraite et des juges à trois marteaux.
Quand il mourut on l'enterra au fond
du jardin. Cette histoire prouve combien
l'auvergnat est sociable et se plaît dans
la compagnie des personnes les plus
distinguées.
[ Dernière édition du message le 18/03/2013 à 09:49:03 ]
MrKermit
6210
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
3722 Posté le 18/03/2013 à 12:22:30
Anonyme
17065
3723 Posté le 18/03/2013 à 14:11:53
Ah oui j'avais oublié de préciser que l'intégrale existe chez "Bouquins".
Anonyme
17065
3724 Posté le 22/03/2013 à 09:25:24
Machination amoureuse à quatre voix sans réel intérêt, malgré
la force de chacun des protagonistes.
Le style n'est pas flagrant, peut-être perdu dans la traduction.
Bien qu'ayant été publié à la fin des années 20 le ton est assez moderne.
Pour ce qui me concerne, le récit me semblait plus adapté au format cinématographique,
et la version de Yasuzo Masamura (sortie en 1964) m'avait paru plus captivante.
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
3725 Posté le 22/03/2013 à 09:37:54
Citation :
Mais, quand on réussit à lui
faire surmonter sa paresse et sa répugnance, il imite à la perfection, comme
le geai des bois et le perroquet, le langage
humain ou même le hollandais. On en a
connu un qui avait appris l'allemand.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
17065
3726 Posté le 25/03/2013 à 09:33:52
http://myboox.f6m.fr/images/livres/reference/0010/28/la-chouette-aveugle-hedayat-9782714302533.gif
Après Vialatte c'est ce livre de Sâdegh Hédâyat que j'ai exhumé de ma bibliothèque.
Bon, c'est noir, très noir.
Hallucinations d'opium-man chutant dans des abîmes hors du temps et de l'espace, happé dans un tourbillon d'images récurrentes, obsessionnelles occasionnant des visions/pulsions morbides, angoissantes, délirantes.
La seule échappatoire semble être le néant, seule façon de stopper l'expérience qui l'oblige à vivre et revivre ad vitam eternam des scènes traumatisantes dont on ne sait lesquelles sont réelles et lesquelles sont imaginaires.
Ces scènes font toujours apparaître les mêmes protagonistes mais dans des rôles, des lieux et à des âges différents, sorte de kaléidoscope dans les nuances vont du sombre à l'obscure.
Edité pour la première fois en 1936 ce livre de Sâdegh Hédâyat est considéré comme le premier de la littérature iranienne moderne.
Avant lui personne n'avait écrit ainsi en Iran et sentant que son oeuvre dérangerait il l'édita d'abord de manière confidentielle à Bombay.
On compare cette oeuvre à certaines de Kafka, Poe et Dostoïevsky.
N'ayant jamais aucun d'entre eux je ne pourrais pas le dire, mais cela permettra peut-être à certains d'entre-vous ayant ces références de se faire une idée.
Dans tous les cas c'est un genre d'ovni, avec des séquences très cinématographiques.
Je ne dirai pas que c'est un plaisir à lire mais cette "poésie noire" n'est pas désagréable non plus et on se plonge avec curiosité dans cet univers si singulier.
En bonus, les premières lignes:
Après Vialatte c'est ce livre de Sâdegh Hédâyat que j'ai exhumé de ma bibliothèque.
Bon, c'est noir, très noir.
Hallucinations d'opium-man chutant dans des abîmes hors du temps et de l'espace, happé dans un tourbillon d'images récurrentes, obsessionnelles occasionnant des visions/pulsions morbides, angoissantes, délirantes.
La seule échappatoire semble être le néant, seule façon de stopper l'expérience qui l'oblige à vivre et revivre ad vitam eternam des scènes traumatisantes dont on ne sait lesquelles sont réelles et lesquelles sont imaginaires.
Ces scènes font toujours apparaître les mêmes protagonistes mais dans des rôles, des lieux et à des âges différents, sorte de kaléidoscope dans les nuances vont du sombre à l'obscure.
Edité pour la première fois en 1936 ce livre de Sâdegh Hédâyat est considéré comme le premier de la littérature iranienne moderne.
Avant lui personne n'avait écrit ainsi en Iran et sentant que son oeuvre dérangerait il l'édita d'abord de manière confidentielle à Bombay.
On compare cette oeuvre à certaines de Kafka, Poe et Dostoïevsky.
N'ayant jamais aucun d'entre eux je ne pourrais pas le dire, mais cela permettra peut-être à certains d'entre-vous ayant ces références de se faire une idée.
Dans tous les cas c'est un genre d'ovni, avec des séquences très cinématographiques.
Je ne dirai pas que c'est un plaisir à lire mais cette "poésie noire" n'est pas désagréable non plus et on se plonge avec curiosité dans cet univers si singulier.
En bonus, les premières lignes:
Citation :
Il est des plaies qui, pareilles à la lèpre, rongent l’âme, lentement, dans la solitude. Ce sont là des maux dont on ne peut s’ouvrir à personne. Tout le monde les range au nombre des accidents extraordinaires et si jamais quelqu’un les décrit par la parole ou par la plume, les gens, respectueux des conceptions couramment admises, qu’ils partagent d’ailleurs eux-mêmes, s’efforcent d’accueillir son récit avec un sourire ironique. Parce que l’homme n’a pas encore trouvé de remède à ce fléau. Les seules médecines efficaces sont l’oubli que dispensent le vin et la somnolence artificielle procurée par la drogue ou les stupéfiants. Les effets n’en sont, hélas, que passagers : loin de se calmer définitivement, la souffrance ne tarde pas à s’exaspérer de nouveau.
Pénétrera-t-on un jour le mystère de ces accidents métaphysiques, de ces reflets de l’ombre de l’âme, perceptibles seulement dans l’hébétude qui sépare le sommeil de l’état de veille ?
[ Dernière édition du message le 25/03/2013 à 09:35:00 ]
Anonyme
17065
3727 Posté le 29/03/2013 à 10:21:22
J'avais lu "Le Pavillon d'Or" il y a très longtemps mais depuis je n'avais rien lu d'autre de Mishima.
Récemment je suis tombé sur une demi-douzaine de Mishima d'occasion et j'ai tout embarqué.
Dans ce recueil de sept nouvelles y a du pas terrible (Le Cirque), du bon (Haruko, Papillon, Un voyage ennuyeux) et du très bon (La Lionne, Une matinée d'amour pur, Une histoire sur un promontoire).
Toujours délicat de parler de romans traduits, mais force est de reconnaître la grande qualité
des récits, personnages et du style qui transpire via la traduction.
Il y a vraiment de très belles formules, beaucoup de poésie mais aussi la noirceur
de l'âme humaine à travers différentes relations.
crossroads
9943
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
3728 Posté le 30/03/2013 à 10:24:03
http://lyon.livrediffusion.com/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/9/7/9782080686558.jpg
Le style d'écriture est très personnel, à la fois direct et très chargé émotionnellement. Ca couvre de son enfance à la fin de téléphone.
C'est assez riche et précis sur le comportement des uns et des autres, mais c'est ça version des faits. Même si on sent une volonté de prise de recul, elle règle quand même pas mal de compte.
Reste au fond l'histoire d'une fille un peu rebelle qui rêvait de changer les choses et qui en a pris pas mal dans la tronche.
C'est vraiment un bouquin sympa, l'histoire d'un corse fou de rock qui part à Londres, fonde Police, puis gère le label où se trouve REM, deviens manager de Zucchero...
Le mec est plein d'humour et de pudeur, pas un mot sur sa vie privée (sauf le dernier chapitre), toujours classe même quand il casse (Zucchero au final, il est habillé pour l'hivers) et c'est surtout, surtout bourré d’anecdotes absolument terribles et très drôles (le déjeuner chez Pavarotti!).
A lire pour se décontracter et s'amuser tout en révisant sa culture rock.
Ca parle de Monk, de sa vie, de sa musique.
Mais surtout ça parle de musique, de la vie et de la musique.
Une connaissance de base en théorie musicale (harmonie) et en jazz va aider à la compréhension.
Sa transpire la passion, l'admiration et aussi la fascination et les interrogations autour d'un musicien hors pair. C'est super bien écrit accessible mais élégant.
je le conseil fortement celui-là.
Le style d'écriture est très personnel, à la fois direct et très chargé émotionnellement. Ca couvre de son enfance à la fin de téléphone.
C'est assez riche et précis sur le comportement des uns et des autres, mais c'est ça version des faits. Même si on sent une volonté de prise de recul, elle règle quand même pas mal de compte.
Reste au fond l'histoire d'une fille un peu rebelle qui rêvait de changer les choses et qui en a pris pas mal dans la tronche.
C'est vraiment un bouquin sympa, l'histoire d'un corse fou de rock qui part à Londres, fonde Police, puis gère le label où se trouve REM, deviens manager de Zucchero...
Le mec est plein d'humour et de pudeur, pas un mot sur sa vie privée (sauf le dernier chapitre), toujours classe même quand il casse (Zucchero au final, il est habillé pour l'hivers) et c'est surtout, surtout bourré d’anecdotes absolument terribles et très drôles (le déjeuner chez Pavarotti!).
A lire pour se décontracter et s'amuser tout en révisant sa culture rock.
Ca parle de Monk, de sa vie, de sa musique.
Mais surtout ça parle de musique, de la vie et de la musique.
Une connaissance de base en théorie musicale (harmonie) et en jazz va aider à la compréhension.
Sa transpire la passion, l'admiration et aussi la fascination et les interrogations autour d'un musicien hors pair. C'est super bien écrit accessible mais élégant.
je le conseil fortement celui-là.
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/
Anonyme
17065
3729 Posté le 02/04/2013 à 08:52:53
Bucolique, romantique, simple sans être simpliste, sentimental sans sentimentalisme, voilà un récit touchant, bien écrit et captivant.
http://a134.idata.over-blog.com/0/11/61/10/207038036x.08.lzzzzzzz.jpeg
Une série de nouvelles de très bonne qualité.
Le haut du panier est selon moi celle nommée Patriotisme l'une des plus impressionnantes avec son esthétique puissante, sont style, poésie noire, rouge et blanche... c'est à couper le souffle.
Cette seule nouvelle mérite l'achat du livre.
Anonyme
17065
3730 Posté le 08/04/2013 à 09:42:51
Sept nouvelles d'une grande qualité littéraire, je veux dire, assez grande pour être ressentie via ce qui est probablement un excellent travaille de traduction.
Ne vous fiez pas à la couverture "zen", elle est éloignée de la teneur générale des nouvelles.
La nouvelle donnant le titre au recueil est celle qui m'a le plus impressionné mais toutes font entendre la petite musique de Mishima.
Les textes écris à la première personne sont réellement fascinants.
Si je devais conseiller un livre pour une initiation à Mishima ce serait sans nul doute celui-ci, suivi de "La mort en été" dont j'ai parlé la semaine dernière, ce dernier contenant l'incroyable "Patriotisme".
[ Dernière édition du message le 08/04/2013 à 09:45:05 ]
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