Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
4124
Rédacteur·trice
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 24/01/2003 à 18:34:57Dis moi ce que tu lis.
vodevil
9295
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
3981 Posté le 17/04/2014 à 12:47:41
Je viens de commencer l'insoutenable légèreté de l'être et c'est vrai que par moment certaines tournures font très traduites grossièrement. Mis à part ça, ça se lit très bien, je ressens pas de lourdeur et l'aspect philosophique et assez subtilement soupoudré dans le récit.
C'est quand qu'on va où?
Anonyme
17065
3982 Posté le 19/04/2014 à 20:14:13
Je ne l'ai pas lu mais j'ai vu ça en librairie et la pochette ainsi que le teaser sont intrigants:
Présentation de l'éditeur:
Présentation de l'éditeur:
Citation :
Paris 2060. Le clonage est entré dans les moeurs. Si Tycho Mercier, professeur d'Histoire, croise parfois une tête connue dans la rue, il l'oublie aussi vite. Bien sûr, il y a la Marilyn Monroe payée – en contrebande – par son voisin, mais au fond peu lui importent ces ersatz d'humains, rarement évolués et élevés en batterie. Jusqu'au jour ou son fils remporte le gros lot d'une tombola : un clone d'Adolf Hitler, article pourtant prohibé, qui ne tardera pas à prendre la clé des champs avec leur adorable voisine...
[ Dernière édition du message le 19/04/2014 à 20:15:28 ]
Anonyme
17065
3983 Posté le 20/04/2014 à 22:19:05
Jojo Kowalski a trente ans mais rien de sa vie ne le montre.
Aucune situation sociale propre à son rang, pas marié etc etc...
Il est allongé sur son lit, en proie à une méditation existentiel quand soudain
il se retrouve il ne sait comment à l'âge de 17 ans, en plein lycée.
Il y a quelques années il a été question de ce livre dans une émission radio et ça m'avait donné envie de le lire. Aujourd'hui je ne sais plus quelles étaient ces raisons. Je pensais les retrouver en le lisant mais non.
Il y a deux concepts clefs à comprendre avant de commencer le livre:
- le concept de "cucul" et l'acte "d'encuculer" qui consiste à infantiliser un adulte.
- le concept de "faire une gueule" c'est à dire affubler quelqu'un d'un autre visage, le déformer.
Cependant même une fois cela compris le livre reste cependant difficile à saisir.
Les 20 premières pages décrivent d'une façon captivante les tourments existentiels de Jojo.
Puis vient le basculement dans le surréalisme qui durera les 380 pages suivantes.
C'est plus ou moins réussi mais il se dégage une drôle "d'addiction" à l'histoire, mais l'addiction s'essouffle et l'ennui s'installe au gré de longueurs qui cèdent ensuite à nouveau un peu de place à un peu de dynamisme.
La forme surréaliste, absurde et pas dénuée d'humour dénonce sur le fond des formes de dualités dont on ne sait pas exactement pourquoi on s'y conforme quelques fois bêtement:
tradition/moderne, aristocratie/plèbe, maturité/immaturité, brut/raffiné, sauvage/civilisé...et les conséquences des transitions et basculements, de l'inversion des valeurs et de l'ordre établi.
Je ne suis pas fan de surréalisme et la lecture m'a de fait été un peu pénible. Il faut ajouter à cela qu'apparemment la traduction du style de l'auteur à partir de sa langue natale (polonais) constitue un double challenge à ce que j'ai pu lire ici ou là.
Pas super captivé sur la longueur j'ai tout de même trouvé une petite musique qui me fera me re-pencher sur cet auteur dont j'ai cru comprendre a posteriori que ce n'était le livre idéal pour l'aborder. Tant pis.
[ Dernière édition du message le 20/04/2014 à 22:20:54 ]
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
3984 Posté le 21/04/2014 à 12:50:23
Ce livre m'était aussi tombé des mains, j'avais abandonné vers la page 60 ou 70.
Apparemment son Journal est pas mal... Mais j'ai pas tellement envie d'essayer.
Anonyme
17065
3985 Posté le 21/04/2014 à 13:47:11
Citation :
Ce livre m'était aussi tombé des mains, j'avais abandonné vers la page 60 ou 70.
J'ai été tenté quelques fois aussi, mais j'ai toujours peur de passer à côté de quelque chose.
Et puis il y a quelque chose "d'idiot" qui me pousse à toujours finir un livre que j'ai commencé. Probablement un vieux fond lointain de rigueur germanique doublé d'une mentalité rurale/paysanne dans laquelle il est courant d'entendre "Quand on commence, on fini !!!".
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
3986 Posté le 21/04/2014 à 14:09:58
comme quoi, tout part de l'assiette!
Non je ne mettrai pas de pull
Unlucky Lad
1729
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
3987 Posté le 21/04/2014 à 14:16:23
Je m'y colle:
Dans un premier temps, je suis en train de lire "Et si la France avait continué la guerre, t.1: 1940"
Une uchronie intéressante apparemment inspiré d'une volonté pensé à l'époque: l'état français délocalise le gouvernement dans les colonies (Alger) pour continuer le combat.
Ce tome reprend la première partie: "le grand déménagement" et la poursuite des opérations contre l'Italie (j'en suis qu'à la moitié, environ...).
Cette Uchronie est écrite par des historiens du monde entier qui s'appuient sur les technologies et les infrastructures réellement disponible à l'époque...
Comme il faut toujours un livre de poche pour les fastidieux transports en communs (et au cas ou "y'a p'us de musique dans mes n'oreilles"), je me relis le Faucon de Malte de Dashiell Hammett, popularisé en 1941 par le film avec Humphrey Bogart:
Et enfin, comme livre de chevet, Le Parrain de Mario Puzo (qui donnera ensuite le film du même nom).
Oui, en ce moment, la thématique semble être les années 40 (je suis d'ailleurs dégoutté de m’être rendu compte que "Les Extraordinaires Aventures de Cavalier et Clay" de Michael Chabon était resté chez mes parents, fresque que je conseille pour sa mine de référence à l'univers des comics dans les années 40...)
Dans un premier temps, je suis en train de lire "Et si la France avait continué la guerre, t.1: 1940"
Une uchronie intéressante apparemment inspiré d'une volonté pensé à l'époque: l'état français délocalise le gouvernement dans les colonies (Alger) pour continuer le combat.
Ce tome reprend la première partie: "le grand déménagement" et la poursuite des opérations contre l'Italie (j'en suis qu'à la moitié, environ...).
Cette Uchronie est écrite par des historiens du monde entier qui s'appuient sur les technologies et les infrastructures réellement disponible à l'époque...
Comme il faut toujours un livre de poche pour les fastidieux transports en communs (et au cas ou "y'a p'us de musique dans mes n'oreilles"), je me relis le Faucon de Malte de Dashiell Hammett, popularisé en 1941 par le film avec Humphrey Bogart:
Et enfin, comme livre de chevet, Le Parrain de Mario Puzo (qui donnera ensuite le film du même nom).
Oui, en ce moment, la thématique semble être les années 40 (je suis d'ailleurs dégoutté de m’être rendu compte que "Les Extraordinaires Aventures de Cavalier et Clay" de Michael Chabon était resté chez mes parents, fresque que je conseille pour sa mine de référence à l'univers des comics dans les années 40...)
Anonyme
17065
3989 Posté le 21/04/2014 à 18:00:30
N'hésite pas à souligner ce qui a pu nous échapper, car je ne peux pas dire que j'ai trouvé ça énorme.
Il semblerait qu'il valait mieux commencer par "Cosmos".
Il semblerait qu'il valait mieux commencer par "Cosmos".
Anonyme
3467
3990 Posté le 21/04/2014 à 18:03:11
ouch, tu me demandes beaucoup là-dessus. j'y réfléchis et je vous dis ça.
mais Gombrowicz est un écrivain à part, c'est certain.
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