Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
4125
Rédacteur·trice
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 24/01/2003 à 18:34:57Dis moi ce que tu lis.
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
4331 Posté le 21/10/2014 à 21:37:09
Citation de magic_pop_corn :
Merci pour tes retours : ça donne envie de se plonger dans cette littérature de divertissement d'époque.
J'ai lu Dumas fils (la dame aux camélias) que j'avais bien apprécié. Je vais passer au père sous peu ! ^^ (nan nan, pas de contrepèterie)
Dumas Fils, c'est bien ?
j'ai un poil peur qu'il ne vende que sur le nom de son père. (mais peut être que pas du tout en fait)
XB : me fallait un type qui fasse aristo machiavélique de 1625. tu fais très bien ce personnage.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
4332 Posté le 21/10/2014 à 22:19:07
Avec ma nouvelle coupe rockabilly et mes new balance vertes?
Anonyme
562
4333 Posté le 21/10/2014 à 22:37:22
@djardin : Alexandre Dumas, quelle bonne idée ! ça me rappelle que roger Nimier a écrit (au moins) un truc de vraiment bien, son "D'Artagnan amoureux"
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
4334 Posté le 22/10/2014 à 09:49:57
Raaaa vieille canaille de Belmoufles, t'as changé de signature !
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Anonyme
17065
4335 Posté le 23/10/2014 à 09:21:43
1926.
Agé de 28 ans un jeune professeur de philosophie débarque à Paris, venu tout droit de sa Hongrie natale.
Comment appréhender la ville? Les gens? Le pays? Soi-même?
Cela faisait longtemps que je n'avais rien lu de Sándor Márai.
Je ne savais pas trop quoi lire, ni ce que j'avais envie de lire.
Alors j'ai fait comme d'habitude dans ce cas-là:
j'ai pris quatre ou cinq livres de ma pile de livres à lire et me suis installé dans un café.
Je les commence un après l'autre jusqu'à ce que j'accroche sur l'un d'eux.
Ce livre de Sándor Márai faisait partie du lot car pour ce qui me concerne c'est une valeur sûre.
Je ne m'y suis pas trompé, car j'ai été charmé dès les premières pages.
Si ce n'était pas de la littérature, ce qu'écrit Márai serait peut-être quelque chose comme un beau meuble en bois noble, aux lignes sobres avec une qualité de design incontestable.
Maîtrisé, classique, solide, raffiné.
Ce qui n'exclu pas la complexité, bien au contraire.
Je ne sais pas ce que ça peut être d'apprécier le whisky car je n'en bois pas, mais c'était un vrai plaisir de retrouver le livre et son histoire après une journée de travail.
Ce roman a été écrit en 1930 après cinq années que l'auteur à passés à Paris.
Le propos est bien sûr les étrangers.
Celui que l'on devient en arrivant dans un autre pays.
Ceux arrivant d'autres pays et les autochtones bien sûr qui sont eux aussi des étrangers.
A travers les pérégrinations du personnage, l'auteur met (déjà) à mal l'idéal du citoyen du monde
dans une ville où des gens de plusieurs pays se croisent uniquement: maghrébins, japonais, polonais, suédois, hongrois, russes, anglais, belmouflexavois.
Il décrit les regroupements par communautés, les difficultés à rencontrer des français et les limites
entre chaque groupe.
Il n'y a cependant pas vraiment de racisme de la part de nos compatriotes parisiens de l'époque, mais au mieux de la curiosité, au pire de l'indifférence.
Les étrangers, immigrés pour les autochtones et inversement, convoient des fantasmes et ce qui sous-tend entre autre dans ce roman, c'est la mise à l'épreuve des fantasmes avec le réel, les a priori que chacun veut vérifier et peut-être expérimenter.
De fait, le personnage se retrouve aux prises avec des questions sur celui qu'il est, comment il est perçu, comme il se re-évalu après réception de l'image que les autres lui renvoient.
La traductrice (Catherine Fay) a probablement bien travaillé car les descriptions de Paris à cette époque sont à mon avis très réussies avec les ambiances de bars, de cafés, de cabarets, de rues, de parcs, des hôtels miteux, des petits boulots, les milieux artistiques, des virées nocturnes alcoolisées qui traînent les gens jusqu'aux première lueurs de l'aube. Il y a aussi ce qu'on boit, ce qu'on mange. Puis trouver un travail, essayer de s'installer.
Il y a encore bien des choses dans ce roman dont le personnage est non seulement un prétexte d'étude anthropologique/sociologique, mais il est aussi un homme qui essaye de se construire à travers un parcours personnel dans lequel chacun peut plus ou moins se retrouver.
Difficile de résumer ce roman éblouissant aux multiples nuances car il faut le découvrir par soi-même pour les saisir toutes.
Pour ce qui me concerne il ne fait que confirmer les raisons qui font que j'aime cet auteur, cousin littéraire et hongrois de Hermann Hesse.
Edit: plutôt lent, introspectif, dans un style romantique le tout sur 450 pages, passez votre chemin si vous voulez de l'action trépidante et des sabres laser.
[ Dernière édition du message le 23/10/2014 à 09:38:24 ]
Anonyme
5224
4336 Posté le 23/10/2014 à 20:18:27
reçu ça par Amazon:
Trop content! Juste une petite déception: ça n'a pas été livré par drone...
Trop content! Juste une petite déception: ça n'a pas été livré par drone...
Unlucky Lad
1729
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
4337 Posté le 24/10/2014 à 16:41:22
Ah, je relis Our Band Could Be Your Life sur l'émergence du Rock Alternatif aux Etat-Unis dans les années 80 avec des Mini-bios de Black Flag, Minutemen, Mission of Burma, Sonic Youth, Dinosaur Jr., Fugazi, Husker Du...
Anonyme
5215
4338 Posté le 25/10/2014 à 13:22:09
Citation de Djardin :
Citation de magic_pop_corn :Merci pour tes retours : ça donne envie de se plonger dans cette littérature de divertissement d'époque.
J'ai lu Dumas fils (la dame aux camélias) que j'avais bien apprécié. Je vais passer au père sous peu ! ^^ (nan nan, pas de contrepèterie)
Dumas Fils, c'est bien ?
j'ai un poil peur qu'il ne vende que sur le nom de son père. (mais peut être que pas du tout en fait)
XB : me fallait un type qui fasse aristo machiavélique de 1625. tu fais très bien ce personnage.
Bah non, ce bouquin a eu un sacré succès "mérité" : ça reste du divertissement. Et le sujet était piquant à l'époque. Il aurait pu s'appeler Bernard Edern que le bouquin aurait beaucoup plu. Maintenant, sache que ce n'est pas un roman d'aventure, mais une histoire sentimentale. Si tu connais l'opéra La Traviata, c'est ça !
Anonyme
5215
4339 Posté le 25/10/2014 à 13:23:22
Autre chose : sur ma chaîne YouTube, il a une section dédiée à la littérature. Si le cœur vous en dit :
[ Dernière édition du message le 25/10/2014 à 13:23:53 ]
Anonyme
24659
4340 Posté le 25/10/2014 à 13:28:08
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Hors sujet :Qu'est ce que j'aime les oeuvres de Egon Schiele !
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