Dis moi ce que tu lis.
- 6 515 réponses
- 288 participants
- 224 648 vues
- 181 followers
Nantho Valentine
4125
Rédacteur·trice
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 24/01/2003 à 18:34:57Dis moi ce que tu lis.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
5451 Posté le 30/01/2017 à 18:59:24
Proust, c'est le Mozart de la dactylographie.
[ Dernière édition du message le 30/01/2017 à 19:00:16 ]
Anonyme
5215
5452 Posté le 30/01/2017 à 19:01:02
Ya comme un vent de décontraction sur ce fil tout à coup !
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
5453 Posté le 30/01/2017 à 19:06:50
Citation :
je ferai une nanalyse oryjienne de Gramschi
Ha ha! J'aimerais bien lire ce genre de truc, tiens.
Allez, je te mets au défi!
Ceci dit je ne vois pas trop ce qu'il y avait d'"intellectuel" dans ma nanalyse...
T'es sûr?
C'est pas juste qu'il y avait "trop de lignes"?
Généralement j'ai l'intellectualisme en horreur, justement: Le truc qui s'auto-génère de référence en citation.
Beurkh!
'finbon
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 30/01/2017 à 19:08:56 ]
Anonyme
65640
5454 Posté le 30/01/2017 à 19:08:05
Citation :
Proust, c'est le Mozart de la dactylographie.
Tiens, ça me fait penser, y a facile 20 ans, ptet un peu plus, un petit malin apprenti écrivain (je dis un, mais c'était ptet une femme), qui se faisait envoyer paitre par les maisons d'édition, a eu l'idée vicelarde de faire du testing : envoyer un manuscrit du bouquin globalement considéré comme un des plus chefs d'oeuvre de littérature française : à la recherche du temps perdu, de Proust (perso je le trouve chiant, mébon).
Bilan des courses : la moitié des éditeurs a reconnu le bouquin et a répondu, oui lol on nous l'avait jamais faite celle là, les autres, non seulement ont même pas reconnu le bouquin, mais l'ont envoyé paitre sous les motifs : écriture pompeuse, style à revoir, etc etc.
Du coup la conclusion de ce testing était pas évidente : soit Proust écrivait vraiment de la merde, soit les éditeurs sont des gros nuls. Les 2 conclusions n'étant pas incompatibles l'une l'autre.
Anonyme
17065
5455 Posté le 30/01/2017 à 19:11:13
Ça n'était pas plutôt "Les chants de Maldoror" de L'autre et Hamon?
:actu-inside:
:actu-inside:
[ Dernière édition du message le 30/01/2017 à 19:11:55 ]
Anonyme
17065
5456 Posté le 30/01/2017 à 19:26:04
Anonyme
65640
5457 Posté le 30/01/2017 à 19:30:32
ca doit pas être le même truc, l'histoire dont je parle date de plus longtemps. J'ai dit 20 ans, mais c'est ptet plutôt dans les début 80's.
sqoqo
7050
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
5458 Posté le 30/01/2017 à 21:38:40
Citation de kumo :
Ça n'était pas plutôt "Les chants de Maldoror" de L'autre et Hamon?
:actu-inside:
Joli
Will Zégal
75455
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
5459 Posté le 30/01/2017 à 22:44:00
Youtou : il y a une 3ème hypothèse. D'une part, beaucoup d'éditeurs ne peuvent pas lire tous les manuscrits reçus (raison pour laquelle beaucoup d'auteurs n'ont jamais de réponse ou un truc bateau du genre "nous avons apprécié, mais ce n'est pas ce que nous publions"), d'autre part, les éditeurs disent clairement qu'ils savent passer à côté de grands auteurs ou de grands livres et parfois publier des merdes auxquelles ils croyaient pourtant.
Finalement, c'est rassurant de se dire que tout ça reste humain et faillible.
Un autre truc : on oublie souvent que beaucoup d'auteurs reconnus comme des piliers aujourd'hui n'ont eu aucun succès ou unsuccès très confidentiel de leur vivant. Certains n'ont pu publier que grâce à leurs réseaux. Mais aussi parce que les éditeurs étaient probablement moins submergés de propositions à une époque où les 3/4 de la population était illettrée.
Finalement, c'est rassurant de se dire que tout ça reste humain et faillible.
Un autre truc : on oublie souvent que beaucoup d'auteurs reconnus comme des piliers aujourd'hui n'ont eu aucun succès ou unsuccès très confidentiel de leur vivant. Certains n'ont pu publier que grâce à leurs réseaux. Mais aussi parce que les éditeurs étaient probablement moins submergés de propositions à une époque où les 3/4 de la population était illettrée.
Anonyme
484
5460 Posté le 30/01/2017 à 22:55:08
Au-delà du niveau d'instruction, faut voir ce qui marche et comment ça marche, et ce n'est pas qu'en littérature évidemment. Enfin...
- < Liste des sujets
- Charte