Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine


oryjen



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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

quantat

Citation de : oryjen
Ha ça a dû changer à l'occasion de l'une des réformes dont je me suis désintéressé.
Tu fais bien de me le dire, Fiston passe le bac dans 2 ans... S'agirait pas que je l'enduise d'erreurs....
Après ça dépend aussi du prof ... c'est la seule matière pour laquelle il est dit que le prof est l'auteur de son cours ... Dans les faits 80 % donnent le même cours
(J'en connais un très bon qui bosse à Romans sur Isère: envoie ton gamin là bas )

Dr Pouet

Mais surtout, je pense que comme pour toute transmission, il faut que ça soit fait avec passion. On a tous eu des profs passionnés qui nous ont fait nous intéresser à des matières ou des sujets dont on avait à priori rien à battre. La passion est communicative, ou au moins, elle éveille l'intérêt.
(...)
Pour ça aussi, il faut sortir de la vision scolaire, c'est à dire qu'il y a UN savoir qui te vaut une bonne note s'il est acquis et une mauvaise sinon.
Deux points essentiels à mon avis. Et je crains que beaucoup de professeurs ne partagent pas le second.

Anonyme

Le goût personnel intervient.
J'ai du mal à lire les romans du Hugo, je le régale avec ceux de Balzac...

Will Zégal

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Anonyme

Laisser le choix de pas lire, c'est abusé selon moi. T'en as pas mal qui ne liront strictement rien !
Et l'école transmet une culture de base qu'on a le droit de ne pas aimer, tout comme on a le droit de ne pas aimer résoudre des problèmes de géométrie ou d'arithmétique... De là à avoir le droit de n'y pas du tout toucher !....

Will Zégal

Ceci dit, je pense que le principal problème est de donner le goût de lire. Sans goût de lire, rien ne passera. Si le goût de lire est donné, je ne dis pas qu'un gamin aimera tout, mais il aura envie de lire bien plus largement. Et oui, fut-ce en contradiction avec ce que je dis, je ne suis pas non plus contre certaines obligations.
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Anonyme

Mais on va pas se mentir, je me suis aussi tapé des corvées de lecture...
C'est pas joli, mais l'école c'est aussi un endroit où l'on apprend à faire des choses désagréables. Et quand je vois certains gamins qui ne sont plus capables d'un petit petit effort... Ils partent mal dans la vie, non ?
Enfin je dérive dans le HS.
Alors je me rattrape : en ce moment je dévore La conjuration des imbéciles, je trouve ça génial !

Dr Pouet

Alors on peut aborder séparément "culture littéraire commune", et "goût de la lecture".
J'ai eu une période assez longue où je ne lisais plus de livre, en dehors de ceux obligés par le programme ; de la première jusqu'à après la fin des études post-bac. Et puis ça m'a repris, et depuis j'ai toujours un livre en cours.
Du coup, ne peut-on pas considérer ça comme un loisir ? Dirait-on aussi qu'il faut donner le goût d'écouter de la musique ?

Anonyme

J'ai aussi souvenir de m'être fait chier à la lecture-étude en classe de La condition humaine, que j'ai relu quelques années plus tard et apprécié. Plus d'obligation, plus d'analyse à la con, juste le plaisir de la lecture. Total j'avais enchainé avec L'espoir.
C'est pas joli, mais l'école c'est aussi un endroit où l'on apprend à faire des choses désagréables. Et quand je vois certains gamins qui ne sont plus capables d'un petit petit effort... Ils partent mal dans la vie, non ?
Enfin je dérive dans le HS.
Entièrement d'accord.
La conjuration des imbéciles, j'ai adoré. Après celui là je te conseille fortement La bible de néon, très différent mais tout aussi bon.
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