Dis moi ce que tu lis.
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Puté... ça se passe à l'école Sainte Marie de Charles Maurras ?
Inversement, je parlais un jour de Francisco Coloane (chilien) à un pote breton qui m'a dit illico, "ah oui, je connais bien, mes mômes l'ont étudié à l'école".
Mais pour réagir comme les gus décrits par youtou faut quand même en tenir une sacrée couche... Quelle fermeture d'esprit. J'ai eu un jour cette réaction de la part d'une colombienne vivant en France, me reprochant de ne pas lire en V.O... Je lui ai fait remarquer qu'entre parler correctement 2 langues étrangères et lire un auteur en V.O., y'avait une sacrée différence, sans parler des auteurs dont on entrave quedale à la langue. Pas grave, on les lit pas.
Si Kumo Boy se met à respecter cette vue de l'esprit, je lui souhaite d'être nipponophone...
L'Uranie est un cinéma d'une petite ville serbe. Chaque rang a ses habitués, ses personnages. Mais quelle est l'histoire de ce cinéma et que s'y est-il passé un beau jour de 1980?
Autant j'avais été ébloui par Atlas des Reflets Célestes du même auteur, rempli de poésie et de surréalisme, autant là je me suis plutôt ennuyé. Je retournais au livre sans réel enthousiasme. Si la galerie de personnages ne manque pas d'intérêt j'ai toutefois eu du mal à m'attacher à eux. C'est bien écrit et certainement bien traduit mais sur les 190 pages que compte le livre, moins d'une dizaine m'ont plu et je n'ai souligné aucune phrase qui m'aurait charmé. Bref, si vous connaissez et avez aimé Atlas des Reflets Célestes sachez que celui-ci n'a rien à voir. Ça peut plaire mais personnellement ça m'a ennuyé.
En vingt textes et nouvelles plus ou moins autobiographiques, l'auteur tente de répondre à la question donnant son titre au livre. Amours romantiques, platoniques, érotiques. Amours de jeunesse, d'âges mûrs. Histoires courtes ou plus longues. Pulsions assouvies ou non. Femmes réelles, imaginaires ou femmes réelles fantasmées...l'auteur décline tout au long de l'ouvrage ses divers relations aux femmes. Pas grand chose à se mettre sous la dent dans ces 200 pages. Bien parler des femmes c'est ambitieux et dire pourquoi nous les aimons c'est encore autre chose. Le texte éponyme est certainement le plus réussi car répondant au titre du livre par l'énumération de quelques gestes et attitudes toutes féminines. Je le préfère en écrivain manipulant les rêves, l'imaginaire, le réel et les hallucinations. On peut saluer l'effort mais personnellement j'ai trouvé ça ennuyeux et donc dispensable.
Je n'oublie pas, c'est bien dans ma liste
EDIT : voir mon lien "La critique à Pessoa" pour mon retour sur La conjuration, justement.
Anonyme
17824
Citation de youtou :
en cours de musique ça sera toujours mieux de faire du booba
Citation de toujours :
j'en ai retenu que le principal obstacle n'est pas la hiérarchie ou le programme (qui est incroyablement vaste, c'est uniquement classe de 1ère qu'il est maximalement relou et limité), mais les parents d'éleves....
L'opinion était unanime : à chaque tentative d'étude de bouquins originaux (et surtout bouquins traduits et non écrits en français), systématiquement les profs doivent faire face à leur hiérarchie qui elle même doit faire face à des parents d'éleve mécontents qu'on apprenne autre chose à leurs gosses que l'exception culturelle française d'il y a au mieux 150 ans.
Puté... ça se passe à l'école Sainte Marie de Charles Maurras ?
Inversement, je parlais un jour de Francisco Coloane (chilien) à un pote breton qui m'a dit illico, "ah oui, je connais bien, mes mômes l'ont étudié à l'école".
Mais pour réagir comme les gus décrits par youtou faut quand même en tenir une sacrée couche... Quelle fermeture d'esprit. J'ai eu un jour cette réaction de la part d'une colombienne vivant en France, me reprochant de ne pas lire en V.O... Je lui ai fait remarquer qu'entre parler correctement 2 langues étrangères et lire un auteur en V.O., y'avait une sacrée différence, sans parler des auteurs dont on entrave quedale à la langue. Pas grave, on les lit pas.
Si Kumo Boy se met à respecter cette vue de l'esprit, je lui souhaite d'être nipponophone...
[ Dernière édition du message le 14/06/2017 à 18:05:43 ]
Soot_and_Stars
6046
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
Anonyme
17065
L'Uranie est un cinéma d'une petite ville serbe. Chaque rang a ses habitués, ses personnages. Mais quelle est l'histoire de ce cinéma et que s'y est-il passé un beau jour de 1980?
Autant j'avais été ébloui par Atlas des Reflets Célestes du même auteur, rempli de poésie et de surréalisme, autant là je me suis plutôt ennuyé. Je retournais au livre sans réel enthousiasme. Si la galerie de personnages ne manque pas d'intérêt j'ai toutefois eu du mal à m'attacher à eux. C'est bien écrit et certainement bien traduit mais sur les 190 pages que compte le livre, moins d'une dizaine m'ont plu et je n'ai souligné aucune phrase qui m'aurait charmé. Bref, si vous connaissez et avez aimé Atlas des Reflets Célestes sachez que celui-ci n'a rien à voir. Ça peut plaire mais personnellement ça m'a ennuyé.
Anonyme
17824
Je viens de faire les courses en vue des vacances, j'ai pas fait dans le sérieux. J'ai acheté 2 bouquins (entre autres) d'un dénommé Andrei Kourkov, la 4ème de couverture m'a donné envie... Quelqu'un connait ?
J'étais au rayon russki, je cherchais un Tchekov quand j'ai été attiré par ce nom qui sonne bizarre, Hendrix, au milieu des Gorki, Dostoievski etc etc...
J'étais au rayon russki, je cherchais un Tchekov quand j'ai été attiré par ce nom qui sonne bizarre, Hendrix, au milieu des Gorki, Dostoievski etc etc...
[ Dernière édition du message le 18/06/2017 à 07:41:52 ]
Anonyme
17065
En vingt textes et nouvelles plus ou moins autobiographiques, l'auteur tente de répondre à la question donnant son titre au livre. Amours romantiques, platoniques, érotiques. Amours de jeunesse, d'âges mûrs. Histoires courtes ou plus longues. Pulsions assouvies ou non. Femmes réelles, imaginaires ou femmes réelles fantasmées...l'auteur décline tout au long de l'ouvrage ses divers relations aux femmes. Pas grand chose à se mettre sous la dent dans ces 200 pages. Bien parler des femmes c'est ambitieux et dire pourquoi nous les aimons c'est encore autre chose. Le texte éponyme est certainement le plus réussi car répondant au titre du livre par l'énumération de quelques gestes et attitudes toutes féminines. Je le préfère en écrivain manipulant les rêves, l'imaginaire, le réel et les hallucinations. On peut saluer l'effort mais personnellement j'ai trouvé ça ennuyeux et donc dispensable.
Anonyme
5215
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Anonyme
17824
Pessoa, n'oublie pas, La bible de néon.
Anonyme
5215
Citation de TexCoco :
Pessoa, n'oublie pas, La bible de néon.
Je n'oublie pas, c'est bien dans ma liste
EDIT : voir mon lien "La critique à Pessoa" pour mon retour sur La conjuration, justement.
[ Dernière édition du message le 23/06/2017 à 18:29:21 ]
Dr Pouet
52037
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