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Le Pub
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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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5711
terminé Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson ... j'ai lu pas mal de ses livres et j'aime le personnage, ses réflexions que je partage complètement .
Un jour moi aussi je traverserais la France à pied :8)
5712
Excellent bouquin!
Un récit de voyages intelligent: le type explique et montre en quoi son voyage dans le monde suscite le voyage intérieur.
Il nous conduit à l'entrée de sa vision.
Pourquoi écrire, sinon?
Et c'est magnifiquement écrit!

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

5713
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Autobiographie de cet auteur égyptien qui perdra la vue très jeune.

La première partie est réellement captivante puisqu'elle raconte son enfance dans la campagne égyptienne de la fin du XIXème siècle, campagne où se mêlent religion et croyances dans certaines formes de magies. De belles pages sont consacrées à ses rapports avec ses parents, frères et soeurs mais aussi avec les autorités religieuses locales.

La seconde partie raconte sa vie de pré-adolescent, adolescent et jeune adulte au Caire, alors qu'il entreprend ses études dans la prestigieuse Université d'Études Islamiques de Al-Azhar. L'accent est mis sur la diversité des locataires de l'immeuble dans lequel il loge et auxquels on peine à s'intéresser. Il est aussi beaucoup question des cours et des enseignants à l'Université et là encore on s'ennuie à l'évocation de certaines anecdotes, conflits entre enseignants ou entre élèves et enseignants ou encore de digressions difficiles à apprécier. J'ai tout de même apprécié la petite lucarne sur la vie des étudiants au Caire à cette époque.

Un des points positifs du livre est le nombre de notes de bas de pages qui permettent d'apprécier le contexte culturel, l'histoire ainsi que de nombreuses références littéraires religieuses ou propres à la langue arabe qui donne une idée un peu plus précise de sa grande richesse.

Au final on a un personnage attachant mais une bonne partie de son attrait s'évapore selon moi dans la seconde partie. Un livre qui fait passer le temps mais que je n'ai pas trouvé inoubliable.

[ Dernière édition du message le 04/09/2017 à 08:08:57 ]

5714
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Lyon fin de 1940. Joseph Bridet n'a jamais caché son attachement à De Gaulle, mais l'ambiance a changé. Au point qu'il souhaiterait désormais rejoindre l'Angleterre. Pour ce faire il va désormais jouer la carte de l'opportunisme et se faire passer pour un adepte du Maréchal Pétain et du Régime de Vichy avec un zèle qu'il semble ne pas mesurer. Y arrivera-t-il?

Je ne vous cache pas que lorsqu'on le dernier truc écrit en langue française que l'on a lu est du Vialatte, c'est un grand écart que de passer à ce roman de Bove. Ici pas de poésie ou d'humour, mais l'ambiance austère de cette période, les bureaux, la police vichyste, les soldats et les gradés allemands, le doute, l'incertitude, le sentiment de culpabilité lorsqu'on est convoqué, l'attente, l'angoisse à l'issu des entretiens avec les autorités dont on ne sait presque rien lorsqu'on en ressort. L'inconfort.

Par de petits détails sur l'attitude et les propos de tous et de Bridet en particulier, Bove fait monter et peser la tension jusqu'à la fin avec une maîtrise indiscutable.

Le style est direct sans être lapidaire, disons épuré. Froid mais fourmillant de nuances comme un beau film qui tiédirait toutefois un peu par le fait qu'il soit en noir et blanc. Beaucoup de scènes sont d'ailleurs cinématographiques. Franchement, laissez-vous piéger.

[ Dernière édition du message le 10/09/2017 à 13:11:16 ]

5715
David Lodge, Jeu de maux.
Le poids et l'influence de la religion catho chez les jeunes dans les 50 et 60es, les frustrations, le changement de papes (+ ou - ouverts) , puis la libération sexuelle, spirituelle à l'aube des 70es ... Ca se lit très bien et j'ai passé un bon moment.
5716
J'ai gardé un très bon souvenir des "pensées secrètes" et d' "un tout petit monde", lus en deux ou trois sessions tellement c'était drôle et bien écrit.
5717
Citation de Dr :
Citation de Dr :
Je suis en train de lire Le Monde selon Garp.

Régulièrement il y a des mots mis en italique.

Ça me pète les couilles.

Je trouve ça pas mal, mais pas au point de comprendre la célébrité de ce livre.

Je le trouve loin derrière le génial "l'oeuvre du dieu, la part du diable".
Irvin, inégal, mais rarement mauvais.

Citation de wildchild666 :
Hé bien moi je lis Mortimer, de Terry Pratchett. La Mort parle en MAJUSCULES.
C'est pas mal, léger évidemment, avec des digressions plutôt bien senties (il m'est arrivé de pouffer bien comme il faut sur les notes de bas de page).

Pratchett :aime:

Je suis en train de me faire toute la série du disque monde. En même temps que toute la série de Ténébreuse (Marion Zimmer Bradley). Quand je passe de l'un à l'autre, ça fait drôle pendant quelques lignes :mdr:
5718
Citation de Will :
Citation de Dr :
Je suis en train de lire Le Monde selon Garp.

Je trouve ça pas mal, mais pas au point de comprendre la célébrité de ce livre.

Je le trouve loin derrière le génial "l'oeuvre du dieu, la part du diable".
Irvin, inégal, mais rarement mauvais.

Il y a des côtés un peu déjantés / farfelus dans celui dont tu parles ?


J'ai finalement assez aimé Garp, sauf les passages très sanguinolents, qui sont un truc que je trouve franchement casse-pieds dans les livres (comme chez Elroy ; il n'y a que dans American Psycho où je trouve que ça apporte vraiment quelque chose).

[ Dernière édition du message le 13/09/2017 à 13:17:43 ]

5719
Citation :
Il y a des côtés un peu déjantés / farfelus dans celui dont tu parles ?

Irving staïle, quoi. Oui.
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