Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Le Pub
le Pub artistique et culturel

Sujet Dis moi ce que tu lis.

  • 6 494 réponses
  • 285 participants
  • 214 272 vues
  • 179 followers
1 Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
Afficher le premier post
5881
J'ai lu il y a très longtemps "Les enfants du bon dieu".
je me rappelle d'un bon moment de lecture mais le livre ne m'a pas laissé une grande empreinte. Je crois me souvenir que derrière une écriture sympa et des thèmes légers, il y a pas de cynisme et les personnages sont un peu désabusés.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

5882
Oui j’ai trouvé aussi une certaine dose de cynisme chez Antoine Blondin.

Beaucoup moins que dans La Jument verte, néanmoins.
5883
La-disparition-de-Stephanie-Mailer.jpg

J'avais aimé La vérité sur l'affaire Harry Quebert, disons que cela m'avait distrait.
Donc nouveau roman policier d'un écrivain à la mode : ce qui est vraiment dommage c'est qu'il y a plein de bonnes idées mais alors la mise en forme.:(((
Déjà, l'histoire est racontée du point de vue de différents protagonistes, mais qui s'expriment tous avec le même style, les mêmes mots, on dirait la même personne qui parle...
Les dialogues sont nuls, c'est d'un pathétique. Qui dans des circonstances pareilles s'exprimeraient comme ça?
Les flics, on leur mettraient des baffes tellement ils posent pas de questions aux suspects.:((
Et puis bon, je pense qu'il y avaient d'autres choix à faire quand au dénouement.
Bref, de vraies bonnes idées bien gâchées.


 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

5884
Je suis en train de terminer Persuasion de Jane Austen. J'avais adoré Orgueil et Préjugés. Plutot aimé Raison et Sentiments. Par contre je me force un peu pour ce Persuasion. Pour excuser Jane, il faut dire qu'elle est morte sans avoir eu le temps de corriger son oeuvre. Bref.
5885
Une question très naïve et sincère: Comment parvenez-vous à vous forcer à terminer un livre qui vous barbe?
Perso j'ai toujours l'espoir ingénu que ça va s'arranger, mais force m'est de constater qu'en écriture, quand une mauvaise pente est prise, c'est généralement rédhibitoire.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

5886
pour ma part je n'ai pas d'explications, c'est idiot mais je met un point d'honneur a terminer un livre où je n'accroche pas (dernier exemple il n'y a pas si longtemps avec "Le Grand Marin") ... c'est comme en compétition je n'abandonne jamais.

Long Live Rock'n Roll (Rainbow)

5887
Si ça me saoule vraiment beaucoup, je cherche même pas à comprendre, je lâche le bouquin. C'est quand je suis mitigé que ça se complique... Mais en général, pas de retournement spectaculaire, si le bouquin me fait chier au début, il me fait autant chier à la fin (ou alors je les choisis exprès je sais pas...)

One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III

Y a pas à dire, dès qu'y a du dessert, le repas est tout d'suite plus chaleureux...

5888
Pareil, une espèce de discipline personnelle, couplé avec une respect déraisonné de l’auteur et de l’œuvre.
Je saute quelques passages, mais je me force à finir.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

5889
Parmi des trucs qui m'étaient tombés des mains:
-Le Seigneur des Anneaux. Essayé 3 fois dans ma vie. La 3e fut la bonne: Vers 40 ans je suis enfin entré dedans et j'ai enquillé une véritable boulimie Tolkiennesque, j'ai tout lu, tout tout tout, y compris les fonds de tiroir quasi-illisibles.
-Sartre (Jean-Paul). Jamais pu. Jamais jamais jamais. C'est extrêmement démonstratif et illustratif d'un parti-pris idéologique, et totalement exempt de poésie, donc mauvais.
Quand je serai très vieux?
-Asimov, à par l'Homme Bicentenaire, ça me barbe; j'y arrive pas du tout.

Mais c'est vrai que quand je suis mitigé, je termine.
Tiens, un truc Bizarre: Ulysse de James Joyce. Mitigé. Lecture difficile, mais tout le long on subodore un fond exquis, radieux, mythique...
J'ai galéré pour le lire, mais je l'ai lu deux fois dans ma vie.
Les deux lectures m'ont laissé un très grand souvenir, alors que je me rappelle très clairement avoir dû m'accrocher.
La poésie, c'est ça: Un sens radieux et sous-jacent transpire au travers de la difficulté littérale du sens premier, et tape juste, droit au coeur.
Le Livre des Chatons de Sagesse, d'Ibn Arabi, aussi. Mais là ce n'est pas de la poésie. C'est quelque chose d'autre qui frappe au coeur.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

5890
Pareil : la quesion se pose quand c’est mitigé. Et pareil le Seigneur des anneaux m’est tombé des mains !

Quand je ressens un manque d’intrigue, c’est un peu dur. J’ai lu lentement Voyage au bout de la nuit. Idem pour le Antoine Blondin, jusqu’à la moitié car il y a un rebondissement puis ça s’accélère nettement. Exemple de changement de pente, par rapport à ce que tu disais Oryjen. Mais si le style est mauvais, peu de chances effectivement que ça change au cours du livre...

Par contre là je suis sur « Le Chemin des âmes » de Boyden, et ça va beaucoup mieux.

Bon faut que je trouve le bouquin très très mitigé pour le laisser tomber, sinon je persévère en ramant...

[ Dernière édition du message le 05/04/2018 à 11:08:34 ]