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Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
Ah il nous fait mijoter le filou ! :langue:
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le spectacle & l'autre spectacle
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Je trouve qu'il ressemble à Bayrou non ?
Sauf que Bayrou il a rien inventé lui.....

Zic et Peintures ICI Et puis Le BLOG

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Citation : Quand à ceux qui voudraient me faire passer pour un militant UMP, il n'ont qu'à lire mes posts précédents, ou continuer à se confire dans leur misere intellectuelle.


Ceux qui ne lisent pas les posts de Colin Lapin sont confits dans leur misère intellectuelle. Y sont nuls : j'aurais honte à leur place.


Citation : je trouve aujourd'hui que le programme d'ensemble de Nicolas Sarkozy est de loin le plus cohérent, le plus logique, et en dépit de nombreux contradicteurs ici, celui qui a le plus de chances de réussir à terme. je crois fermement que valoriser le travail, le mérite et l'émulation est plus noble que d'essayer d'aplanir au maximum les différences entre les gens.


Le problème c'est qu'il répète sans cesse vouloir valoriser le travail mais qu'il n'annonce aucune mesure concrète qui pourrait aller dans ce sens. Il parle de faire sauter les limites au temps de travail, mais pour les cadres ça voudra dire travailler plus sans gagner plus, pour les employés qui n'ont quasiment jamais le loisir de négocier leur contrat (demande à des vendeurs ou des caissiers), ça voudra juste dire plus de flexibilité.

Au total ça fera moins d'embauches, mais où est la revalorisation du travail ? En revanche, pour les richesses : il parle de bouclier fiscal, de baisse des droits de successions... donc là il y a bien une valorisation supplémentaire des revenus des richesses (par opposition à ceux du travail).

Enfin il parle aussi de baisser les prélèvements obligatoires, et donc endetter l'Etat au bénéfice des entreprises donc des actionnaires. Flexibilité + avantages financiers aux actionnaires = augmentation des revenus des richesses. Bref, toujours pareil.

Quand on voit son parcours (Neuilly...), ses proches, ses témoins de mariage (Martin Bouygues et Bernard Arnault), les gens qui le soutiennent (des patrons opportunistes et mauvais entrepreneurs tels les fils Dassault ou Lagardère, ce dernier ayant causé beaucoup de tort à Airbus), tout ça va dans le même sens.

Dans le discours sarkozien, la revalorisation du travail c'est juste de la flatterie pour faire passer la pilule Thatchérienne (d'ailleurs économiquement inefficace).
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+1 ! :fete:
Sauf sur le début du post car j'aime bien la contradiction de colin lapin. Mais sinon, +1

J'ajouterai que payer les heures sup' sans majoration, c'est :
- l'arnaque pour le salarié
- inciter les entrepreneur à pressuriser leurs salariés et à ne pas embaucher

Citation : Quand à ceux qui voudraient me faire passer pour un militant UMP, il n'ont qu'à lire mes posts précédents, ou continuer à se confire dans leur misere intellectuelle.

Un militant UMP a le droit de poseter sur les forums, je vois pas ce que ça change. Comme si les non militants étaient objectifs !
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C'est pas mal ce que tu écris doc pouet!
La flexibilité, la déreglementation du droit du travail, l'alongement de la durée du travail.........ne font qu'augmenter les inégalités, et ce, dans toute l'europe. D'ailleurs, vous l'avez constater, qu'avec ces règles là, le taux de chomage a fortement augmenter dans tous les pays européens.
sarko qui défend l'idée de faire travailler+ ferait mieux de faire travailler ceux qui cherche du boulot et qui n'en trouvent pas.
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Citation : Franchement la V e république, c’était pour le Gnl De Gaulle et c’était déjà un mauvaise idée et un coup (d’état ?) politique.



Citation : La crise du 13 mai 1958 a entraîné le retour au pouvoir du Général De Gaulle. Le 1er juin, le Général de Gaulle est investi par le Parlement comme Président du Conseil. Il accepte de reprendre le pouvoir et "d'assumer les pouvoirs de la République" à condition de pouvoir gouverner par ordonnance pour une durée de six mois et de pouvoir modifier la Constitution. Le Parlement accepte ses conditions, et adopte la loi constitutionnelle du 3 juin 1958, qui autorise le gouvernement de Gaulle à modifier la constitution, en soumettant cette révision à des conditions de fond et de forme. La révision devra ainsi être soumise à référendum. Cette procédure reste discutée et n'est pas exempte de certains reproches, attendu qu'elle permet au gouvernement de Charles de Gaulle de déroger à la procédure de révision contraignante de la Constitution de la IVe République.

Entouré de Michel Debré mais aussi d'un cortège de politiques d'autre bords, la rédaction de la Constitution va prendre tout l'été.

Soumise à référendum le 28 septembre 1958, le projet de Constitution de la Ve République profite de la popularité du Général de Gaulle. Elle est promulguée par René Coty le 4 octobre 1958.

On distingue trois grandes étapes dans la formation de cette nouvelle Constitution :

La première avec l'élaboration d'un avant-projet de Constitution, qui débute le 29 Juillet. Deux organes participent à la préparation de cet avant-projet. Le Comité d'experts, constitué de hauts fonctionnaires, et le Comité Inter-Ministériel formé du général De Gaulle, de Michel Debré, du Président du Conseil, et du Garde des Sceaux. Ces deux comités, qui vont donc être à l'origine de la formation d'une nouvelle Constitution, vont s'appuyer, pour ce faire, sur différentes propositions posées par la Gauche comme par la Droite depuis 1920 et ayant comme fondement le renforcement du pouvoir exécutif par rapport au pouvoir législatif...

La deuxième étape a été l'intervention du Comité consultatif formé par le Parlement pour délibérer sur cet avant-projet. Le Comité consultatif a proposé quelques changements, qui ne modifiaient pas l'économie générale du texte, et dont certains ont été retenus.

Enfin, dernière étape, l'avant-projet modifié a été, dès le 15 août 1958, examiné par le Conseil d'État.

Le texte issu de toutes ces interventions sera, le 28 septemble 1958, adopté par le peuple français, consulté par référendum, à une majorité de plus de 80 % des voix.


Je crois que l'on peut avoir une opinion mitigée sur cette démarche :
- toute constitution prévoit une procédure de révision, procédure que l'on suit en principe, ce qui n'a pas été le cas ici
- le charisme ;) de De Gaulle a clairement joué ; de plus pas mal de caractéristiques étaient taillées pour lui et pas forcément adaptées à des successeurs "plus classiques".

Ca n'empêche bien sûr que c'était un progrès par rapport à celle de la quatrième république avec son instabilité chronique.

Citation : j'aime bien la contradiction de colin lapin


Moi aussi, mais pas trop la tactique de l'insulte indirecte : "ceux qui pensent... sont des ...". Mais sans représentants des différentes opinions, il y a peu de débat !
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Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: