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Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
Tiens, juste pour relancer le débat éhéhéhé...

Citation : SNCF : le coût des privilèges, scandales publics

* La retraite à 50 ans payée par les contribuables : 14 milliards
* Des salaires élevés et des primes " à la pelle "
* Un Comité d’entreprise très charitable : un régime de Santé
propre, des vacances cinq fois moins chères
* Au total : 75 milliards pour les contribuables

On nous dit que la SNCF " sort du rouge " et " renoue avec les bénéfices". Mais regardons le compte de résultat pour 1999. On s’aperçoit tout de suite que les produits du trafic et annexes au trafic (les recettes commerciales) sont de 57 milliards de francs. C’est ce que payent effectivement à la SNCF les entreprises et les ménages pour le transport de marchandises et de personnes. Mais les charges totales sont de 118,5 milliards de francs.

La différence de 61,5 milliards est donc payée par l’Etat et les
Collectivités locales. Il faut ajouter 14 milliards (insuffisance compte retraite), qui n’apparaissent pas dans le compte de résultat. Le total est donc de 75,5 milliards.

Il est intéressant de remarquer que les recettes commerciales couvrentà peine les salaires + charges (46,5 milliards) et la contribution de 36,29 % pour la retraite. 75 milliards, c’est trois fois et demi le budget de la Justice, c’est l'équivalent de 650 000 d’emplois payés au SMIC, c’est une somme de 3200 francs que chaque Français actif doit mettre du côté au début de l’année qu’il prenne le train ou non. C’est surtout 1% du PIB.

Monsieur Gallois dégage des " bénéfices " au prix de manipulations sans scrupules en transférant les pertes sur le RFF (Réseau Ferré de France) créé de toutes pièces en 1997 pour reprendre le passif colossal de la SNCF.

Pourquoi une dette de 232 milliards de francs ? Pourquoi cette
contribution annuelle de 75 milliards de francs ? Ce sont des questions auxquelles nous allons essayer de répondre dans ce dossier.

Les privilèges du personnel de la SNCF

Comme leurs amis de la RATP, les agents de la SNCF jouissent de nombreux privilèges grâce au régime spécial :

* travail à vie,
* des salaires 23 % plus élevés que dans le privé (203 000 contre 163 940),
* des retraites doubles
* et départ à la retraite à 50 ans pour les roulants et 55 ans pour le reste du personnel,
* une semaine de travail de 25 heures (les conducteurs du TGV),
* gratuité du transport pour les agents et pour leurs familles

Le coût des retraites de la SNCF pour le contribuable : 14 milliards de francs.

La pension de retraite normale est accordée à l’âge de 55 ans. Néanmoins, certaines catégories de personnel comme les agents de conduite peuvent partir à 50 ans après 25 années de service. A la SNCF, on raisonne en année d’activité. Toute année d’activité donne droità une pension de retraite égale à 2 % du dernier revenu avant la retraite.

Par exemple, 37,5 années d’activité (pour les non-roulants) débouchent sur une retraite à 75 % du dernier revenu. La SNCF dispose d’une caisse de retraite propre. Le coût de la retraite est de 24 milliards de francs. La différence de 14 milliards de francs qui assure l’équilibre de la caisse reste à la charge de l’Etat donc du contribuable.

Salaires élevés et primes " à la pelle "

Parmi celles-ci :
la prime de fin d’année, la gratification de vacances et la
gratification annuelle d’exploitation, c’est-à-dire un surcroît de
rémunération de l’ordre de 7,70 %. S’y surajoutent des " primes de travail " de la filière concernée, des indemnités pour heures supplémentaires, des allocations de déplacement (non imposable), des primes supplémentaires pour conduite de TGV, des primes de parcours, etc. Les conducteurs ont même exigé, et obtenu, une prime spéciale de congé afin de compenser la perte des primes de conduite pendant… leurs congés.

Un comité d’entreprise très généreux

Mais on ne peut pas oublier le Comité d’entreprise (CE) pour lequel le contribuable français paye 600 millions de francs à l’année. En fait il y a 27 CE régionaux qui versent au CCE (Comité Central d’Entreprise) une part importante. Et c’est le CCE qui gère ensuite le parc immobilier de la SNCF et les vacances des cheminots. Le patrimoine peut être évaluéà soixante-six centres de vacances et douze maisons familiales, à quoi s’ajoutent les campings.

Un régime spécial d’assurance maladie

A la SNCF il y a une Caisse de prévoyance instituée en vertu des dispositions d’un décret du 6 août 1938 qui a fixé le régime spécial d’assurance des agents. Elle a été mise en place par décision du Conseil d’administration de la SNCF en date du 18 janvier 1939. Les cheminots peuvent se faire soigner gratuitement sur leur temps du travail dans les 23 centres médicaux régionaux, les 200 cabinets de la SNCF et 15 900é tablissements de soins agréés SNCF. La caisse est en relation avec 292 000 professionnels de santé agréés SNCF parmi lesquels les plus grands spécialistes de France.

La plupart des spécialistes des centres médicaux de la SNCF viennent des hôpitaux ou des cliniques privées et sont payés à l’heure par la SNCF. Pour un agent de la SNCF tout est gratuit y compris les soins dentairesà condition qu’il se fasse soigner par les médeceins agréés par la Société.


Le Rapport annuel 1998 de la Caisse de Prévoyance nous montre des ressources totales de 9 milliards de Frs.Mais en regardant plus attentivement on trouve une contribution de la SNCF de 2,8 milliards de Frs.


Comparaison avec l'étranger

Dix fois plus de personnel qu’au Japon (rapport : voyageurs transportés par agent). Réfome en Europe : La plupart des pays du vieux continent se trouvent sur la voie de l’ouverture à la concurrence sauf la France qui n’a pris aucune mesure pour réduire les dépenses, pour rendre le réseau plus efficace. Ainsi, la Suède, les Pays-Bas ou l'Allemagne ont reformé le transport ferroviaire pour diminuer leurs effectifs.

A la SNCF, on a un Crédit Lyonnais tous les deux ans et cela depuis 20 ans. A l’exception du " Rapport interdit " sur la SNCF de Christian Julienne paru en 1996 et de quelques articles, personne n’en parle. Est-ce qu’on peut continuer à cacher aux Français cette réalité au nom du service public ?

Source : " SNCF : le coût des privilèges" ; Société Civile n°8 - mars 2001 Ce dossier est disponible au prix de 30 francs auprès de l'iFRAP - 8, rue d'Uzès - 75002 PARIS



à part ça, je vois pas de raison de faire la grève tous les 4 matins...
Trop trop bon!
Afficher le sujet de la discussion
19251
Oui mais non. C'est évident qu'il n'y en a pas assez mais ça ne changerait pas tout.

Maintenant le droit opposable donne un peu raison a des gens comme le DAL.
Un membre de ma famille a eu à faire au DAL qui a mis des squatteur dans un appart qu'il rénovait.
Les méthodes de cette assoce sont pour le moins contestable. C'est même carrémént l'arche de zoe version politisée, avec les avocats qui vont bien et tout et tout. bref, je ne sais pas quoi penser de ce dossier, mais c'est chaud bouillant.

Dans des HLM, j'y ai vu 3 catégories en gros:
- La première, les plus nombreux dans ceux que j'ai fait, les petits vieux (généralement des veuves). Retraite minables, gentil, mais qui ne peuvent pas bouger et ne bougeront pas pendant des dizaines d'année. Souvent des enfants qui filent un coup de main pour retaper le logement et le rendre plus sympa
- Des familles, généralement imigrées, nombreuses. Père bosse et la femme est là, soit super méfiante (impossible de se faire ouvrir sans le mari), voire isolé (c'est le gosse de 8 an qui fait la traduction), soit la méga chieuse de mama qui estime que tout lui est du, qui connait tous les ressorts du système pour te faire chier. Logement délabré en général et pas entretenu.
- Des proffiteurs, qui ont du mal à ouvrir leur porte, et pour cause. Tout refait à neuf à l'intérieur par des entreprises (ça se voit), généralement des enfants qui ont récupéré le logement. J'ai souvenir d'un gars à Saint ouen qui devaient des revenus conséquents, l'écran plat était encore super cher, et qui restait tout le temps chez lui. un dealer quasi sûr.

Comment virer ces derniers ?
En faisant des visites plus fréquente et un peu moins partisanes. Il faudrait avoir le culot de dire aux locataires qu'ils ne sont pas chez eux... délicat. Il faudrait ne pas juger que sur des salaires.

Comment libérer un max de place ?
En construisant des maisons de vieux, des EPAHD et autres à des couts raisonables et qui soient suffisament accueillant pour ne pas effrayer les petites vieilles.

Perso en ce moment ça bouge pas mal coté EPHAD, mais c'est sûr qu'il y a du retard.
19252

Citation : Mais regardons le compte de résultat pour 1999



et

Citation : Source : " SNCF : le coût des privilèges" ; Société Civile n°8 - mars 2001



T'as pas plus vieux encore comme source ?
MySpace | "Gravitation is not responsible for people falling in love" A. Einstein
19253
Piston> Oui mais les gens que tu veux virer d'un côté faut bien les reloger autre part.
19254
Takiss, j'ai répondu:
Les dealer -> à la rue de toute façon ils ont les moyens de payer un loyer
Les vieux -> dans une maison de vieux qui arrive à être attractive.

Avec ça tu ferais de la rotation crois moi. Le problème c'est que la carte des HLM et celle des maisons de vieux ne collent pas.
19255
Nan mais y a pas autant de dealers que ca non plus! :8O:
je sais pas si il y a 10 mecs qui dealent sur 500 habitations c'est le grand maxi
19256

Citation : éhéhéhé



-1 Jeffix :(
19257

Citation : Les vieux -> dans une maison de vieux qui arrive à être attractive.


Quelle horreur Piston, tain mais laisse les gens chez eux bordel !
On ne demande pas de virer des gens de chez eux mais d'en loger d'autres !
Il y a des tonnes de logement libres et vacants sur paris !
19258

Citation : -1 Jeffix



mdrr!! sur ce thread, ça doit faire au moins 30 ou 40 fois que je lis ça!! :clin:



Citation : T'as pas plus vieux encore comme source ?



non, pas en stock. Néanmoins, 6 ans, ça fait pas si vieux que cela...
ces chiffres sont encore très vraisemblablement d'actualité..
et puis je suppose qu'en 2001, les cheminots revendiquaient des tas des trucs comme aujourd'hui... non?
Trop trop bon!
19259
Je te répondrais un truc qui scandalise mais je m'en fous: Ils ne sont pas vraiment chez eux.

Des tonnes de logement libres, oui mais qu'il faut louer ou squatter ?
Problème une fois de plus d'égalité, excuse moi, mais je me répète, j'ai vécu un an dans un sous sol de pavillon de banlieu parceque je ne pouvais de logement étudiant parceque non boursier (pour 15€ de trop par mois quand même).

Elle est ou la justice d'être héberger intra muros dans un quartier sympa par rapport au serveur qui doit se taper les noctiliens pour rentrer en lointaine banlieue ?
19260
De toute façon le niveau des océans va mettre tout le monde d'accord : des tours avec des logements et des boulots, le tout autosuffisant énergétiquement. Personne sort de sa tour qui contient pour les plus huppées des parcs intérieurs et un cimetière à la cave.

La question du travail loin du logement est quand meme très souvent escamotée. Quel est le cout en pouvoir d'achat et environnemental de la mobilité professionnelle lorsque celle ci est vertueuse pour le gouvernement qui souhaite dans le meme temps une france de propriétaire.

Pour les HLM si des critères sont appliqués pour leur accession, il est logique d'appliquer les memes avec une tolérance pour le renouvellement des bails, et accompagner progressivement les occupants qui progressent dans leurs revenus vers le parc privé ou l'accession à la propriété, ou bien alors moduler les loyers pour financer d'autres HLM (c'est peut etre déjà le cas dans certains cas je ne suis pas un spécialiste de la question).
C'est le meme souci que le passage du RMI à un travail mal payé qui finalement ne représente aucun gain en pouvoir d'achat.

Quand à l'expression "pouvoir d'achat" je la déteste, ce n'est pas par son pouvoir d'achat qu'on paye le loyer la bouffe ou les études des gamins. L'inquiétude de 50 % des français c'est pas le pouvoir d'achat finalement c'est savoir s'ils finiront à la rue ou pas (sondage véridique), et accessoirement s'ils sauront subvenir aux besoins primaires de leur famille.

Le pouvoir d'achat c'est l'argent de poche qui dépasse du nécessaire et qui permet de mettre la bride sur la peuplade. On comprend que ça les préoccupe nos dirigeants.

19261
Frites t'as un discours étonnament cohérent sur le logement social pour un type de gauche :8O:

Maintenant je suis moyennement d'accord avec toi, le pouvoir d'achat signifie quelque chose, d'autant plus que les besoin "primordiaux" sont à redéfinir. Combien de pauvre préfèrent ne pas bouffer de viande, voir sauter un repas, pour se payer un tel portable ? Hormis les étudiant bien sûr.
Aujourd'hui la téléphonie passe avant la variété alimentaire dans les préoccupations :noidea:
19262

Citation : Je te répondrais un truc qui scandalise mais je m'en fous: Ils ne sont pas vraiment chez eux.


A partir du moment ou tu paye ton loyer, si tu es chez toi. Oui effectivement je suis scandalisé, imagine seulement que tes parents habitent un hlm et qu'on les foutent à la porte parce qu'ils sont trop vieux. ça me troue le cul, ce genre d'arguments à la con.
19263

Citation : accompagner progressivement les occupants qui progressent dans leurs revenus vers le parc privé ou l'accession à la propriété,


je crois que le mot progressivement ne fait pas partie de la loi que prévoit Sarkozy.

Citation : Aujourd'hui la téléphonie passe avant la variété alimentaire dans les préoccupations


Va trouver un job sans téléphone, rigolo !
19264

Citation : Frites t'as un discours étonnament cohérent sur le logement social pour un type de gauche



je sais pas si c'est un chausse trappe ta phrase :mdr: :mdr: :mdr:

19265
Je ne disais pas de les foutre dehors, je disais de leur proposer un endroit de vie adapté sympa. Tu sais combien de baignoires sabot on a dans ces HLM, et ce que ça représete pour un vieux ? C'est posssible mais ça coute cher, et je reste persuadé que c'est une solution.

De toute façon en général discuter logement social avec quelqu'un d'engagé politiquement à gauche ça mène à rien. Les socialistes ont la même intelligence de discours sur le logement social que les libéraux sur les 35h.

Il en faut plus / Il faut les supprimer
Ca doit être tout pour tout le monde / On doit les virer pour tout le monde
Droit au logement / droit au travail
C'est un honte / C'est un honte.
C'est la faute de communes de droite / c'est la faute des syndicats de gauche.
etc...
C'est un débat bien trop politisé, allez, même clienteliste pour que des solutions multiples soient adoptées.
19266
Frites t'as la clarification au dessus.

Sinon pour le tel,

Trouver un job sans telephone MOBILE oui les doigts dans le nez. Et faut arrêter avec cette recherche de job. On ne parle que de ça, rédaction de CV, démarche, présentation blablabla, et on oublie juste l'essentiel: Le job.

Y'a eu à marseille une sorte de salon avec les entreprises (et oui, encore plein de BTP) qui cherchent à recruter et de l'autre des RMiste, chomeurs longue durée etc... Résultat pas glorieux. Pourquoi ? Parcequ'une boite a besoin d'un mec qui connaisse un minimum le job. Les formation BTP à l'ANPE ou dans les chambre syndicales régionnales y'en a, mais pas assez. Le gars il ne sait pas se servir d'un tournevis et il croit qu'on va lui filer un chalumeau avec un salaire de chef de chantier.. Ben non, ça marche pas comme ça.
19267
Jeffix tu sors un vieux machin sur les cheminots, mais pourquoi tu parles pas de la siuation de gendarmes et autres militaires, sur la retraite.
Sans parler des passerelles vers d'autres fonctions sans concours (greffiers par exemple) ou le droit d'exercer dans le privé en touchant retraite et salire...

Citation : Un budget de 8,2 milliards. Le gouvernement s'apprête à réformer les régimes spéciaux de retraite des salariés de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF. Selon le Canard Enchaîné, ces régimes spéciaux concernent 1.100.000 retraités dont le coût des pensions s’élève à 5 milliards d'euros par an. Or, le budget de la caisse de retraite des militaires avoisine les 8,2 milliards d'euros pour seulement 513.000 pensionnés. Le coût des retraites des militaires est donc beaucoup plus élevé pour un nombre de retraités moitié moins important.

Des sous-officiers et des gradés très bien lotis. Dans l'armée, un sous-officier peut partir à la retraite au bout de 15 ans. Certes, le montant n'est pas très élevé (à peine plus de 600 €, voire 900 € en comptant des bonifications), mais un sous-officier à la retraite peut cumuler sa pension avec un nouvel emploi. Par conséquent, non seulement les retraités militaires travaillent, mais ils touchent un double revenu.
De leur côté, les gradés doivent cotiser 25 ans. Selon les échelons et l'avancée de leur carrière, ils touchent alors entre 1.200 et 1.600 € de retraite [1]. Un colonel peut toucher jusqu'à 3.000 €. Etant donné ces montants relativement élevés, ils ne peuvent pas cumuler cette pension avec un autre salaire.

Une situation dénoncée par la Cour des comptes. Dans un rapport de 2004, la Cour des comptes soulignait que la retraite moyenne des militaires représentait 72% du salaire net des salariés en activité. Au bout de 26 ans de service, un militaire a la même retraite qu'un civil qui a cotisé 33 ans. Pourquoi les militaires bénéficient-ils de conditions si avantageuses ?
Lorsqu'on utilise le terme de "privilèges", les militaires bondissent. Ils affirment que ces conditions de départ en retraite sont totalement justifiées : métier à risque, obligation de maintenir des effectifs jeunes, nécessité d'attirer un public qui se détourne de plus en plus de l'armée. Seulement, l'armée, ce n'est pas que des militaires en service action : plus de la moitié des fonctionnaires qui ont le statut de militaire travaille en France, dans l'administration ou la maintenance.

Alors que le gouvernement va faire passer à 40 annuités de cotisation l'ensemble des régimes spéciaux de retraite des cheminots, les 25 annuités de cotisation des militaires laissent perplexe. Si l'équilibre des caisses de retraite est en danger, la logique voudrait que l'effort soit partagé par tous.

19268

Citation : Et faut arrêter avec cette recherche de job. On ne parle que de ça, rédaction de CV, démarche, présentation blablabla, et on oublie juste l'essentiel: Le job.


hé mais dès fois t'es complètement à la masse, on voit bien que toi t'es dans un secteur où on te débauche.

Citation : De toute façon en général discuter logement social avec quelqu'un d'engagé politiquement à gauche ça mène à rien. Les socialistes ont la même intelligence de discours sur le logement social que les libéraux sur les 35h.


C'est pratique ça comme argument. Déjà, je ne suis plus engagé politiquement, depuis le mois de mars, je n'ai pas repris ma carte.
Ensuite le problème du logement n'est évidemment pas seulement un problème de logement social.
Au départ c'est n problème démographique : plus de divorce, donc plus de foyer, donc pas assez de logement. Pas assez de logement tout court. A fortiori du social.
Deuxièmement il y a beaucoup de logement libre et vacants, tenus non pas par des petits propriétaires mais par des entreprises ou des fonds d'investissement, et là, je suis peut-être gaucho utopiste, mais je n'aurai aucun scrupule à faire appliquer la Loi, à savoir : la réquisition. Quand des gens dorment dans la rue dans la sixième puissance économique du monde, il n'y a pas d'alternative.
Troisièmement, on a peut-être voulu un peu trop protéger les locataires ce qui a rendu les propriétaires frileux. En même temps quand on voit qu'ils n'hésitent pas à demander à ce que tu gagnes 2000 euros pour te loger dans 15 m2, on comprend pourquoi on a voulu protéger les locataires : c'est le serpent qui se mord la queue. La il faudrait prendre vraiment le taureau par les cornes.
Enfin l'accession à la propriété, qui était encore une solution pour les classes moyennes il y a 4ans, devient un truc de privilégiés.
Et si l'immobilier se casse la gueule, la croissance en prend un coup.

Donc oui, faire plus de logement sociaux devient une priorité. Vendre les logements sociaux aux locataires, pourquoi pas, mais à quel prix?
Je pense que l'on pourrait aussi défiscaliser une partie des revenus locatifs si le loyer est 15% en dessous du marché par exemple.
Bref, s'il y a bien un domaine ou il y a urgence que l'Etat s'en mêle c'est bien celui là.
19269

Citation : Je ne disais pas de les foutre dehors, je disais de leur proposer un endroit de vie adapté sympa.



Proposer, pas imposer, d'accord... et il faut pouvoir assurer qu'ils ne seront pas ensuite abandonnés, genre "désolé, on ferme, on a plus les budgets pour entretenir des profiteurs comme vous, voici un grand carton pour aller y crever dans la rue".

Et à une heure où on montre du doigt les privilèges des employés de la SNCF pour mieux les dépouiller de leurs acquis (abusifs ou non, c'est pas le débat, le fait est que c'étaient des acquis), on peut se méfier de toute proposition en échange d'acquis venant de l'état.
19270
Ce n'est pas les grands privilèges des employés de la SNCF qui est le plus scandaleux ( bien que cela soit extrêmement scandaleux).

C'est plutôt le fait que l'on passe tous ces chiffres sous silence dans nos grands médias que l'on dit pourtant être de "droite" ...

Ce dont je doute. Souvenez vous ... un sondage révélait que 80 % des journalistes se disaient être de gauche.

Encore pire !
Souvenez vous des problèmes de blocage chez les étudiants !
Aucun "journaliste" ne nous informait sur les pratiques scandaleuses des (faux, parfois ) étudiants dans les AG qui par exemple recommencent des votes jusqu'à ce qu'ils obtiennent les bons résultats, font venir des individus d'extrême gauche qui n'ont rien à voir avec l'établissement pour faire gonfler les chiffres d'un oui aux blocages, qui manipulent des étudiants en leur faisant croire qu'ils organisent un blocage ou une manifestation pour des problèmes internes à leur établissement, qui ne veulent pas de vote à bulletin caché afin de pouvoir exercer une pression psychologique voir des violences physiques pour ceux qui refusent les blocages ou la grêve, qui détériorent les locaux, qui font de la désinformation sur les mesures préparés par le gouvernement, qui font de la propagande politique sur des problèmes qui n'ont rien à voir avec les étudiants, etc.

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Pastoche,

Pourquoi donc si Chrétien a fait des choses aussi horribles, par la suite, le parti libéral a il été réelu 2 fois de suite au pouvoir ?

Provocateur d'extrême droite 

19271

Citation : Troisièmement, on a peut-être voulu un peu trop protéger les locataires ce qui a rendu les propriétaires frileux. En même temps quand on voit qu'ils n'hésitent pas à demander à ce que tu gagnes 2000 euros pour te loger dans 15 m2, on comprend pourquoi on a voulu protéger les locataires : c'est le serpent qui se mord la queue. La il faudrait prendre vraiment le taureau par les cornes.


Je suis d'accord avec le début: les petits propriétaires sont frileux, parce que la loi protège les locataires, y compris les enfoirés qui profitent de la situation. La suite n'en est que la conséquence: les propriétaires cherchent par tous les moyens à se protéger, parce qu'ils savent que la loi est contre eux.
La solution n'est pas simple, mais fournir aux petits propriétaires (reste à définir jusqu'où on est "petit" ) la garantie de l'état contre les loyers impayés et les détériorations du bien pourrait être un premier pas...
19272

Citation : C'est plutôt le fait qu'on passe tous ces chiffres sous silence dans nos grands médias que l'on dit pourtant être de "droite" ...

Ce dont je doute. Souvenez vous ... un sondage révélait que 80 % des journalistes se disaient être de gauche.


Les patrons de presse (écrite ou audiovisuelle) sont presque tous amis personnels de Sarkozy... Bouygues, Lagardère, Dassault, Bolloré...
19273
C'est déjà le cas liverpool. je l'ai déjà dit ici il me semble:
Quand tu es professionnel de l'immobilier, le coup classique consiste quand tu es squatté a faire un arrêté d'expulsion. Normal le gars paye pas. Ensuite, comme l'état n'expulse pas le gars, tu attaques l'état pour non application de décision de justice. ça marche à tous les coups. Résultat l'état paye le loyer du squatteur, le proprio a le meilleurs payeur du monde, toujours solvable.
C'est même rétroactif à la date du jugement.

Mais voilà, faut avoir les reins solide car ce sont des procédures de 6/10 mois.
19274
D'unautre coté les journalistes soit disant de gauche, n'ont pas dis un mot sur les retraites de militaires et les statuts ultra privilégié des députés et ministres qui partent en croisade contre l'injustice des régimes spéciaux, mais qui ne risquent pas d'abandonner les leurs......
19275
Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: