Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

Alerte loi DADVSI !

  • 1 321 réponses
  • 74 participants
  • 23 003 vues
  • 63 followers
Sujet de la discussion Alerte loi DADVSI !
Prenez patience, lisez ceci, et tremplez jeunes créateurs...

Citation : Communiqué de presse EUCD.INFO
Projet de loi "Droit d’auteur" : le gouvernement ampute le débat dans l’urgence

Paris, le 27 septembre 2005. Le site de l’Assemblée Nationale confirme que le gouvernement a déclaré l’urgence sur le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI). [1] L’initiative EUCD.INFO dénonce une tentative de passage en force d’un texte inacceptable et appelle le public à se mobiliser d’urgence.

En effet, si il est adopté en l’état, le projet de loi DADVSI :

transformera des millions de consommateurs honnêtes en délinquants (trois ans de prison et 300 000 euros d’amende prévus en cas de copie privée vers un support non autorisé par les titulaires de droits, par exemple un baladeur MP3) ;
divisera la société de l’information entre les ayant-accès à la culture numérisée et les autres puisque introduisant un nouveau droit dans le Code de la Propriété Intellectuelle : celui d’autoriser ou d’interdire l’accès à une oeuvre via la technique ;
menace la mission des bibliothèques et l’avenir du domaine public en ne prévoyant aucune disposition visant à libérer l’oeuvre du contrôle technique une fois les droits patrimoniaux épuisés ;
favorise les ententes illicites, les abus de position dominante et la vente liée en permettant aux producteurs de disques et de films d’imposer au public les outils permettant d’accéder aux oeuvres qu’ils produisent ( comme si un éditeur de livres pouvait imposer une marque de lunettes pour lire les livres qu’il fait imprimer) ;
va à l’encontre de certaines dispositions de la loi Informatique et Libertés car interdisant de facto aux citoyens d’exercer leur droit au contrôle des données personnelles ;
propose de censurer, au nom du droit d’auteur, les auteurs de logiciels libres et ce bien que leur travail soit reconnu par l’UNESCO comme Trésor du monde, et par la Commission de l’Économie Générale, des Finance et du Plan, comme la seule alternative susceptible de permettre à la France et à l’Europe de retrouver son indépendance technologique. [2] Les associations de consommateurs, de familles, d’internautes, d’auteurs et d’utilisateurs de logiciels libres, des société de gestion collective représentant plus de vingt cinq mille artistes, des syndicats de musiciens, des représentants d’enseignants et de bibliothécaires dénoncent d’ailleurs régulièrement un texte extrémiste, discriminatoire et répressif qui ne sert que les interêts d’une poignée de multinationales aux dépends de l’interêt général. [3]

L’initiative EUCD.INFO rappelle de plus que le projet de loi DADVSI transpose une directive européenne (l’EUCD) dont les effets sont tels que la Commission Européenne en arrive à ne pas respecter ses obligations pour mieux les masquer. Conformément à l’article 12 de la directive EUCD, la Commission aurait en effet dû publier "au plus tard le 22 décembre 2004" un rapport sur les effets de la directive dans les pays l’ayant déjà transposé. Mais elle ne l’a pas fait tant il est désormais évident, y compris pour certains responsables européens, que la directive entraîne une hausse artificielle du prix des oeuvres, et menace la libre concurrence sur le marché du logiciel. [4]

L’argument utilisé par le gouvernement pour justifier l’urgence (retard dans la transposition de la directive) est donc fallacieux. On voit mal comment la Commission pourrait poursuivre la France pour non-respect de ses obligations dans la mesure où elle-même fait fi des siennes pour mieux masquer les effets d’un texte arraché aux parlementaires européens en 2001, [5] et qui, par ailleurs, pourrait être retoqué par la Cour de Justice des Communautés Européennes tant il va à l’encontre de ses objectifs d’harmonisation. [6]

Le passage en urgence n’a dès lors qu’une seule justification possible : à l’approche des élections et au milieu du tumulte social annoncé, faire passer un texte inacceptable le plus vite possible en espérant que les électeurs auront la mémoire courte. Inutile de dire que les membres d’EUCD.INFO sauront eux rappeller le moment venu les faits et gestes de chacun, et notamment des élus de la majorité qui resteraient silencieux.

Tout élu normalement constitué devrait s’élever contre cette tentative de passage en urgence. Le projet de loi DADVSI a en fait pour objectif de permettre à la France de ratifier deux traités internationaux négociés il y a dix ans à l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, organisation dont le fonctionnement peu démocratique et les productions sont de plus en plus contestées. Prétexter comme va sans doute le faire le gouvernement que le projet de loi DADVSI est un projet de loi technique et mineur n’a donc aucun sens.

Dans un premier temps, l’intiative EUCD.INFO demande donc aux citoyens de téléphoner ou d’écrire immédiatement au ministre de la Culture pour lui demander de retirer promptement sa demande d’urgence (cabinet du ministre : 01 40 15 80 00). Elle invite également les citoyens à téléphoner ou écrire à leurs députés pour leur demander de dénoncer publiquement la grossière manoeuvre du gouvernement.



Plus d'infos sur ce site.
http://www.linuxfrench.net/article.php3?id_article=1543

La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre (Coluche)

 

 https://soundcloud.com/frederic-albier

 

 

 

Afficher le sujet de la discussion
151

Citation : Je ne suis pas sur, mais il me semble qu'elle est versé au TP mais après prend forme de subvention ou aide envers les industries concernées (voire des éxonérations d'impôt etc etc...)


L'essentiel doit revenir très vite à la SACEM non ?
152
Dr Pouet> Peut-etre, alors là du coup c'est le ponpon, je connais pas d'organisme aussi opaque que la SACEM.
153
Moi franchement quand je vois que le seul format compatible à tous les baladeurs numériques c'est le mp3, et c'est le seul format qui n'est pas vendu, ça me gave.
Pas non plus la possibilité d'acheter en ligne ton album et qu'on te l'envoie en cd en parallèle, non, il faut que tu le paie deux fois (en imaginant un système anticopie fiable). Bravo.
En fait c'est les fans de vynils qui vont être content...
154

Citation : La version commerciale était munie d'un dispositif anti-copie hyper chiant (regarder tous les 15 minutes le manuel à la recherche d'un code). J'étais content d'avoir aussi la version pirate avec laquelle j'ai continué à jouer.



Ce n'est pas un cas isolé. Il n'est pas rare que les plus emmerdé soient ceux qui cherchent à respecter la loi. Cherchez l'erreur.

Jul

155

Hors sujet : La rémunération pour copie privée est perçue auprès des fabricants et des importateurs de supports d’enregistrements vierges (sonores et audiovisuels). elle est collectée par la Sorecop, pour la copie privée sonore et par Copie France, pour la copie privée audiovisuelle.
La copie privée sonore est répartie comme suit : 50 % aux sociétés d’auteurs, 25 % aux sociétés d’artistes-interprètes, 25 % aux sociétés de producteurs de phonogrammes.
La copie privée audiovisuelle fonctionne avec une clé de répartition de 33,33 %. Le premier tiers va aux sociétés d’auteurs, le second aux sociétés d’artistes-interprètes, le dernier aux sociétés de producteurs audiovisuels.



moi je suis d'accord avec le carlus. tout le monde il était content, on vendait des disques/les auteurs étaient payés/ceux qui voulaient des bootlegs avaient des cassettes +/- lofi.
jusqu'à ce qu'internet vienne foutre le bronx dans l'industrie du disque en proposant des téléchargements pirates parfaitement gratuits.
il faut quand meme se rappeller d'où ça sort, tout ça.
alors ils essayent de limiter la casse, c'est bien normal.

et ceux qui hurlent au liberticide devrait se poser aussi des questions sur la chomature de tout ceux qui ont perdu leur job dans l'industrie du disque.

perso je vomis sur toutes ces start-up de l'internet qui se font des couilles en or à coup de capital-risque, sur un business model qui consiste à foutre en l'air l'industrie du disque, alors qu'elles se moquent de la musique comme de leur premiere chemise.
156
Faut faire la part des choses : les majors sont loin d'être honnêtes. Elles essaient d'imposer leur stratégie, c'est normal. Tant qu'elles peuvent tirer sur la corde elles le font et auraient tort de s'en priver (du point de vue de l'actionnaire). Néanmoins le lien entre la baisse des ventes et internet n'est pas toujours aussi direct / évident / réel qu'elles le disent.

Par le passé aussi le disque a connu d'importantes fluctuations, pourtant le net n'existait pas. Il peut y avoir plein de facteurs. Beaucoup d'experts disent que l'arrivée des DVD sur le marché est l'une des causes de la baisse de la vente de disques, le budget loisir des consommateurs n'étant pas extensible. Ca n'a rien d'aberrant.

Quand les radios diffusent de la musique, rien n'empêche d'enregistrer. Quand j'étais gamin, je récupérais beaucoup de cassettes qui étaient des compils de morceaux entendus à la radio. A l'époque personne n'avait conscience de voler quelque chose. Ca peut aussi relativiser le peer 2 peer. Légalement la distinction entre radio et p2p est mince.

Les majors, même si elles n'ont pas forcément tort sur tous les points, ont aussi une fâcheuse tendance à prétendre 1 copie = 1 manque à gagner. Rien n'est moins sûr. La "maladie" du piratage + copie frénétique engendre peut-être plus de chiffre via la taxe que ce qui serait engendré par les ventes seules si la copie était impossible.

Bref, attention aux simplifications, au manichéïsme. Il n'y a certainement pas des gentils et des méchants qui le sont à 100% comme chez Disney.

Citation : perso je vomis sur toutes ces start-up de l'internet qui se font des couilles en or à coup de capital-risque, sur un business model qui consiste à foutre en l'air l'industrie du disque, alors qu'elles se moquent de la musique comme de leur premiere chemise.


Ok là dessus. Mais tu enfonces un peu des portes ouvertes.
157

Citation : jusqu'à ce qu'internet vienne foutre le bronx dans l'industrie du disque en proposant des téléchargements pirates parfaitement gratuits.


Déjà dire que c'est internet qui est venu foutre le bronx, c'est de la connerie, internet a servi de démultiplicateur au problème, certes, mais le piratage est bel et bien quelque-chose d'antérieur à l'internet, et en admettant qu'on arrive à mettre Internet parfaitement sous cloche, le piratage trouverait d'autres voies. Le problème n'est pas internet, le problème c'est la mentalité de certains. Moi j'ai encore connu les échanges de mp3 sur disquettes.

Citation : et ceux qui hurlent au liberticide devrait se poser aussi des questions sur la chomature de tout ceux qui ont perdu leur job dans l'industrie du disque.



Ceux qui hurlent à la perte d'emploi à cause du piratage feraient bien de regarder aussi le tableau complet. Dans bien des cas, le piratage n'est qu'un prétexte, on est en plein âge d'or question ventes de disques si on regarde l'industrie depuis ses débuts, et pourtant on ne cesse de hurler à la non-rentabilité... Si à l'heure actuelle, avec les ventes telles qu'elles sont, certains ne sont vraiment pas rentables, ils feraient mieux de se trouver un autre job, de prendre des cours de commerce, ou de chercher si il n'y a pas des problèmes de concurrence déloyale plus profond que le piratage.

Il n'y a pas que le piratage qui est en cause, et quand il faudra passer par les systèmes de drm détenus par les majors pour être diffusé, pas mal de petits crèveront encore.
158

Hors sujet : vous etes completement hors-sujet, là
le sujet c'est: le gentil logiciel libre contre la méchante industrie du disque
et pas: les gentils pirates contre la méchante industrie du disque

159

Hors sujet : Sarkonaute, c'est toi qui a déraillé sur ce sujet, si tu supportes pas qu'on te réponde, tu ferais bien d'écrire tes messages sur une feuille plutôt qu'audiofanzine.

Et en passant, ce n'est pas qu'une histoire de logiciel libre contre majors, faut arrèter de réduire le débat à ce seul cas.

160

Hors sujet : j'essaye simplement de mettre un terme à cette dérive du sujet, qui a été multi-traité par ailleurs. j'ai d'ailleurs crée un sujet là-dessus ya pas longtemps, je t'invite à t'y exprimer.
Une bombe démographique menace l'industrie du disque

également parce que je trouve ton discours assez caricatural, et que je n'ai pas tellement envie d'embrayer là-dessus, sauf à vouloir faire partir le topic en couille.
tu tiens hélas un discours assez partagé par la communauté internet, qui ne mesure pas bien que les choses que l'on fait dans le monde virtuel, BACDSE, ont des conséquences dans la vie réelle.
par exemple, sur les emplois dans les labels. sur les royalties des artistes. sur la signature de nouveaux artistes. sur les dépots de bilan des labels ou des distributeurs. mais sans doute ne connais-tu pas grand-monde dans l'industrie du disque..

161

Hors sujet : Mon discours n'est pas carricatural, il suffit de regarder comment le DMCA a dérivé aux usa pour se rendre compte à quel point il y a de l'abus. Renseignes-toi sur le cas DirectTV, sur le cas Felten, sur les lettres d'avocats dans tous les sens y compris à des personnes décédées, sur le cas Lexmark, ...

Une mauvaise loi pour de bonnes raisons reste une mauvaise loi.
Si il faut introduire un facteur d'injustice pour sois-disant rééquilibrer la balance, je dis non.
Pour le reste, les emplois, c'est triste, mais il n'y a pas que dans l'industrie du disque qu'on vire à tour de bras, et ce n'est pas pour autant qu'on fait des lois protectionnistes de cette ampleur pour les autres.
Ultimement, je reste convaincu que tout ce mouvement reste un beau prétexte pour pousser le drm afin de faire passer l'industrie petit à petit dans un système de payement par usage, ce qui rendra les comptes des majors beaucoup plus difficiles à contrôler et les dindons seront les artistes.

162
Salut les gars !! lisez sious plais !!

Ayant parcouru et décortiqué ce mouvement de protestation, je vois aujourd’hui un peu plus qu’hier, et mieux que demain.
Je vous livre donc les réflexions et observations du monde de l’information qui n’en déplaise à certaines personnes, sans doute sympathisant politique, qui taxerait de paranoïa collective, ces réactions qui dépassent largement le cadre des droits d’auteurs.
Ce projet de loi est somme toute une guerre contre le P2P, ce qui d’ailleurs pour moi est légitime puisqu’il s’agit de protéger les droits d’auteurs.
Ce texte a aussi pour but d’harmoniser le code de la Propriété Intellectuelle avec les traités internationaux et la directive EUCD.
En apparence cette directive est équilibrée :
Mais il faut savoir qu’il en existe déjà 7, ces directives européennes sur le droit d’auteur, elles ont toutes un point commun, Une protection des industriels, et une absence de protection des droits d’auteurs.
En théorie ces directives ont pour vocations d’harmoniser la législation afin d’assurer un meilleur fonctionnement du marché.
L’harmonisation attendra encore un peu car chaque état membre est disposé de choisir parmi une liste ces exceptions Facultatives.
En France le projet de loi est dirigé auprès du « ministère de la culture » par la commission Sirinelli ou siège notamment la SNEP / SCPP / SACEM liés donc à l’industrie audio / musical.
Plusieurs Témoignages du monde.fr / silicon.fr / etc… sont édifiants ex : Les élus auraient visionné un film « Twin Towers en flammes » démontrant que la contre-façon et piratage « finance le terrorisme »
Ces mêmes élus écoutant avec attention M.Seydoux ( Gaumont ), Vivendi Universal rapportant lui qu’avec 1 Million de téléchargement illégaux par jour, les industrie seraient bientôt Ruinées… incapable de rémunérer les créations nouvelles…
Microsoft citait pour sa part que 45 % de logiciel illégaux sont utilisés dans les entreprises française.
Et blablabla…
La vérité est sans doute ailleurs….
Une étude économique ( Stephen Siwek ) établi qu’en 2001 aux USA, 626,6 Milliards de $ soit 7,75 % du PIB voilà ce que représente ce secteur
En Europe au rythme actuel de croissance 351 Milliards D’Euros prévu pour 2008 ( trop dure le déclin…)
2004 en France la Sacem aurait récolté 726,5 Millions d’Euros et en auraient Distribué 578,1 à près de 50000 Auteurs.
L’Enjeu est donc de taille, surtout que les « dragons asiatiques » sont sans nulle doute la face cachée en plus du piratage, les autoproduits, le contrôle de la « culture libre » car la concurrence fait rage et les néo géants asiatiques menace la position des « Dinosaures ».
La bataille des brevets et la protection de l’innovation industrielle semblent déjà perdue, la soluce est donc les droits d’auteurs.
Il faut donc s’attendre à une pluie d’amendement qui va secouer et diviser le Monde parlementaire mais pas seulement… le choc est donc inévitable entre un Monde (vaste) qui demande l’étendue de la licence légale à toute musique sur le net et les Majors qui rêvent d’imposer le principe Même de non copie privée.
En France les sociétés de gestion des droits d’auteurs musicaux ont souhaité mettre en œuvre des MTP ( Mesures Techniques de Protection ) la CNIL s’y est opposé le 18 octobre….2005.
Certains députés soutenu par l’Adami, Spedidam, UFC que choisir propose un amendement pour instaurer une licence légale sur le net « genre redevance facultative » de 3 à 6 Euros / Mois inclus dans l’abonnement FAI ( refusé dans l’immédiat ) pour l’accès à tous les fichiers musicaux sur le net.
Ce projet de loi est dénoncé par d’innombrables personnes et notamment le Spedidam « dénonçant des conséquences désastreuses que l’adoption du projet aura sur les libertés individuelles « et précisant une direction répressive pour lutter contre la circulation des œuvres, ainsi qu’une politique de contrôle :
Dispositif de surveillance à distance, marquage des fichiers et le filtrage des contenus »
Voici donc une nouvelle forme de démocratie et comme l'a dit M Kissinger « même un paranoïaque peut avoir des ennemis »
163

Citation : Plusieurs Témoignages du monde.fr / silicon.fr / etc… sont édifiants ex : Les élus auraient visionné un film « Twin Towers en flammes » démontrant que la contre-façon et piratage « finance le terrorisme »


source?
164
Perso, j'essaye le plus possible d'acheter des cds. La question ne se pose pas pour des artistes que je respecte; j'achète le cd quelque soit le prix. Cependant, sa me fait mal au cul de donner du fric à ces connards. Je veux donner mon fric à l'artiste qui crée la musique que j'achète, mais quand je voit la part de l'artiste dans le prix d'un cd et la part des majors... De plus, je précise que quand le cd est sorti, à l'époque du vinyl, un cd coutait 2 fois moins cher qu'un vinyl à produire, cela dit, les disques ont été vendus deux fois plus chers... Un dernier point; je ne peux pas supporter la politique des majors, je me refuse d'écouter leurs merdes et de les cautionner. Dans ces conditions; est-ce légitime de ne pas vouloir leur donner de l'argent ?

Certains parlent de chomage dans l'industrie du disque. On parle d'artistes ou de salariés des majors ?? Si on parle de salariés, je suis pas sur que le nombre de chomeurs dans m'industrie musicale soit le meme que celui du nombre d'emploi qui à du etre crée pour produire les baladeurs mp3 et autres...
165
Monde.fr
Propos recueillis par M Thomas Ferenczi
166
Sarkonaute > c'est ici

Citation : Mardi 15 novembre était inaugurée à l'Assemblée nationale une exposition sur la contrefaçon et le piratage. Après avoir joué au jeu des sept erreurs entre vrais et faux sacs Louis Vuitton, les députés ont écouté Nicolas Seydoux, président de Gaumont, expliquer qu'au rythme d'un million de téléchargements illégaux par jour, les industries cinématographiques et musicales, bientôt ruinées, seraient incapables de rémunérer les créations nouvelles... et qu'il n'y aurait bientôt plus rien à télécharger. Thaima Samman, directrice juridique de Microsoft France, citait pour sa part le chiffre de 45 % de logiciels illégaux utilisés dans les entreprises françaises. Puis les élus ont visionné un film démontrant — Twin Towers en flammes à l'appui — que contrefaçon et piratage "finançaient le terrorisme". Les parlementaires encore tout frissonnants se souviendront-ils du lien qui unirait l'adolescent téléchargeant le dernier Madonna à Ben Laden lorsqu'il s'agira de voter la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information (DADVSI) ?

(...)

167
168
De toutes façons, l'équation piratage=terrorisme est dans l'air et les majors essayent en ce moment même de pousser les états et l'EU à agir avec les mêmes moyens contr le piratage que contre les terroristes (réduction des droits de la défense, acceptation plus laxiste de pièces à convictions, méthodes d'enquête) ...
169
Cet article là est franchement inquiétant. J'espère que le journaliste se fourvoie dans son interprétation, ou que ces lois ne passeront pas, sinon ça fait peur.

Ca me semble clair que l'utilisateur honnête n'est pas au bout des peines que va lui réserver son ordinateur dès que ça va déconner un peu (genre perte de droits sur tous les fichiers achetés...)
170

Citation : les majors essayent en ce moment même de pousser les états et l'EU à agir avec les mêmes moyens contr le piratage que contre les terroristes (réduction des droits de la défense, acceptation plus laxiste de pièces à convictions, méthodes d'enquête) ...

cites tes sources, camarade..
171

Citation : tout lemonde parle des protections de sony qui installeraient des spywares, ou de telle protection pas lisible dans tel autoradio. je pense que l'industrie du disque tâtonne, mais le principe est incontestable, on ne peut manifestement pas compter sur la bonne foi / bonne volonté des gens.


C'est un des points particulièrement contestable de l'esprit de cette loi.
Les systèmes anti copies ne font que retarder la copie. Les pirates arrivent toujours à les cracker.
Moralité, comme on l'a dit par ailleurs, ce sont les gens honnêtes qui sont emmerdés.
Si on estime qu'il y a nécessité à récupérer les droits d'auteurs liés à la copie non rémunérées, ce sont des moyens de récupération de ces droits qu'il faut mettre en oeuvre et pas une (de toutes façons vaine) chasse aux copieurs.

En plus, l'instauration de toujours plus de systèmes de protection anti copie peut avoir carrément des effets pervers. Moi je n'utilise pas du tout de P2P. Mais si j'achète un CD que je ne puisse pas copier sur mon lecteur de mp3 (pour l'instant, j'ai réussi à éviter) ou dans ma caisse, je vais chercher à l'obtenir par d'autres moyens. Par exemple en allant sur un réseau P2P. Et une fois que j'y suis... la tentation peut être grande de prendre d'autres trucs en même temps. Bref, ça peut encourager à mettre le doigt...

Citation : D'ailleurs cette taxe elle va où ? Chez les majors ? Aux sociétés d'éditions ?
A priori une "taxe" ça va au trésor public non ?


Justement, il ne s'agit pas d'une taxe, mais d'une redevance. A ma connaissance, elle va aux société d'auteurs et de producteurs.

Citation :
et ceux qui hurlent au liberticide devrait se poser aussi des questions sur la chomature de tout ceux qui ont perdu leur job dans l'industrie du disque.


Justement, ça fait un moment que je m'en pose. Que nous propose l'industrie du disque ? Quelle évolution a t elle suivi ?
Elle a cherché rentrer dans un modèle de business à court terme en produisant des produits les plus rentables possibles (reprises, compils, gros vendeurs de disques) et a délaissé le travail de soutien et d'éclosion de nouveaux talents. D'ailleurs, les "chefs de produits" y ont remplacé les "directeurs artistiques". Tout un programme !

J'avais entendu une fois que la maison de disques de Obispo a perdu des sommes énormes sur ses 2 premiers albums et que ce n'est qu'à partir du 3ème qu'ils ont touché le jackpot. Jackpot qu'ils ont touché parce qu'ils avaient investi à moyen/long terme sur l'artiste. Aujourd'hui, un artiste qui fait moins de 30 000 ventes sur un premier album dégage (alors qu'il y a encore quelques années, on considérait que 10 000 albums, c'était une réussite et 20 000 un succès).

Et pourquoi ce changement dans les chiffres ? Parce que les maisons de disque se sont tiré une belle balle dans le pied en faisant le pari de la grande distribution. Ils ont (sans un regard ni un regret) laissé (voire fait) crever les disquaires qui savaient promouvoir auprès de leur clientèle de nouveaux talents. (Sarko, combien d'honnête petits commerçants à terre, pour le coup ?)
La grande distribution, elle, ne sait pas faire. La seule promo qu'elle soit capable d'assurer est de relayer les investissements (aujourd'hui énormes) de pub des maisons de disque. Et encore.

Le disquaire pouvait commander un ou deux exemplaire d'un nouvel artiste inconnu, pour voir, pour découvrir ou faire découvrir. Multiplié par le nombre de disquaires en France, ça laissait de la place pour une offre artistique large.
La grande distribution ne veut pas et ne peut pas travailler comme ça. Elle veut vendre peu de références en grandes quantité. D'où une offre considérablement réduite.
Or, les économistes savent aujourd'hui que dans le marché d'offre et de demande, c'est l'offre qui crée la demande (exemples récents : le téléphone portable, l'Internet).
En réduisant l'offre à une peau de chagrin, les maisons de disque ont raréfié la demande.

Par ailleurs, on parle toujours des baisses de ventes de disques, jamais de la montée d'autres produits. Ainsi, j'ai lu récemment que le marché des sonneries de téléphones portables (généré par des "start-up de merde", Sarko) aurait dépassé celui des disques en terme de volumes de droits.
Sauf que les maisons de disque ne savent effectivement pas s'adapter à ces nouveaux marchés qu'ils ne maîtrisent pas.

Enfin, on ne pose jamais la question de la diminution des ventes de disque en termes de facteurs économiques. C'est toujours la question du piratage (que je ne justifie pas, ce serait d'ailleurs un autre débat) qui est mise en avant. Explication facile qui évite de se remettre en cause. Et toujours le vieux bon principe du bouc émissaire.
N'oublions pas que les maisons de disque ont suivi le modèle économique dominant actuel : concentration, rachat par des grandes multinationales, cotation en bourse, etc. Elles sont donc soumises comme les autres multinationales au problème de la satisfaction immédiate (et pas à long terme) des actionnaires. Leur dirigeants doivent donc disposer d'un principe d'explication simple pour se maintenir, malgré leurs mauvais résultats.
Vous voyez quelqu'un comme Pascal Nègre dire aux actionnaire d'Universal "Vous allez toucher moins de dividendes parce qu'on a merdé. On a flingué le marché et on a pas su suivre les évolutions technologiques, économiques et sociales. Maintenant, on sait pas trop quoi faire. Merci de renouveler quand même mon mandat de PDG." ?
Par contre, s'il dit "vous allez toucher moins de dividendes parce que des méchants pirates bousillent nos ventes. Mais nous luttons jour après jour pour que les pouvoir publics les mettent tous en prison et que vous puissiez retrouver 10% de rentabilité par an." il y a de fortes chances pour que les actionnaires renouvellent le dit mandat.

Pour ce qui est des explications économiques dont on ne parle jamais :
  • La France est en difficultés économiques et le pouvoir d'achat des ménages baisse. Qu'est
  • ce qui saute en premier quand y'a pas de sous ? Pas la bouffe ou la voiture. La culture.

  • Les jeunes sont les plus gros acheteurs de disques. Taux de chômage chez les jeunes ? Autour de 20 ou 25 % je crois. Et ça ne compte surement pas ceux qui sont au RMI, dans des stages-parking et autres. Et dans ceux qui ont un boulot, combien sont en précaire et sous payés ? Vous voyez un RMIste mettre 20 euros dans un disque, vous ? Sans doute pas tous les mois.

  • Dans la même idée, on sait que les étudiants (à priori des jeunes) sont de plus en plus précarisés. Vous allez acheter des disque quand vous vous demandez si vous allez pouvoir payer votre loyer, le RU ou vos prochains droits d'entrée en FAC ?

  • Enfin, d'autres produits ont été offerts par le marché aux ados. Par exemple, le téléphone portable (ou le DVD cité par Dr Pouet). Combien ça pèse, ça, dans le budget d'un ado ? Sûrement l'équivalent de plusieurs disques par mois. Or, je ne vois rien dans les conditions économiques actuelles qui laisserait penser que le budget des ados s'est accru en conséquence. Donc, on paye le portable, mais plus de sous pour payer des disques.


Après toutes ces constations, revenons à la loi. Le grave problème qu'elle pose, c'est qu'elle instaure un système de contrôle de légalité dépendant uniquement des entreprises. Si les entreprises étaient des bienfaitrices de l'humanité, ça se saurait. A partir du moment où la loi rend criminel le fait même de vérifier ce que les entreprises mettent dans leurs protections anti-copie, ça laisse aux entreprises toute latitude pour faire ce qu'elles veulent dans ce domaine, sans contrôle.
On a vu l'exemple récent de Sony. Qui a encore la naïveté de croire que c'était une bourde technique ? Ce qui est une bourde technique est que le truc ait été détecté. Evidemment que de telles entreprises sont intéressées pour installer au passage des spywares qui les informeront de nos modes de vie et de consommations afin de pouvoir nous cibler encore plus précisément pour vendre leurs trucs.

Ne serait-que ça que c'est déjà grave. Mais on a déjà vu les scandales par exemple, des banques comportant dans leurs fichiers des informations raciales, sur les positions politiques et l'état de santé de leurs clients. A une époque où la masse de fichiers restait encore contrôlable, où la CNIL avait encore un semblant de pouvoir (même s'il était presque uniquement moral) et où les données étaient essentiellement géographiquement localisées. Qu'en est-il aujourd'hui avec la quasi absence de moyens et d'instances de contrôles, la profusion des fichiers et leur globalisation géographique leur permettant d'échapper à toute juridiction ?

Don't worry, big brother is watching you !

Hors sujet : (j'ai pas été un peu long, là ? )

172

Hors sujet : P.S. : pour ceux qui m'ont demandé de faire une news là dessus : je ne peux pas. A la fois je n'ai pas le droit moral de le faire sans l'accord de Los Teignos ou de Psycom et de toutes façons, je ne peux techniquement pas. Les seules news que je puisse faire sont des news produits. Ce genre de news sont des news "générales" et pour des raisons techniques, seuls les admins peuvent les réaliser.
Je vais essayer de relancer Los teignos et de glisser un mot à Psycom, mais je ne vous promet rien : je suis assez débordé en ce moment. Rien ne vous empêche vous même de contacter les admins pour qu'ils fassent quelque chose.

173

Citation : cites tes sources, camarade..



camarade? Ok, mais toi c'est quoi? Voix de Moscou?

Mes sources, c'est la radio d'il y a deux jours, donc cut& paste difficile, toutefois, voici une copie d'une lettre envoyée par la Creative and Media Business Alliance aux députés Européens dans le cadre de la mise en place de la directive sur la rétention de données (directive visant à faciliter la lutte anti-terroriste en forcant la rétention de données). Pousser la protection du copyright dans un dossier axé sur le terrorisme est clairement un dangereux amalgame et rejoint l'article du journal Le Monde en ce qui concerne la séance de projection faite aux députés français, ainsi que de nombreux points du patriot act aux USA. Et oui, pirate = terroriste est une équation sur la table depuis un bout de temps et si tu lisais et te renseignais un peu plus, tu le saurais.

http://wiki.dataretentionisnosolution.com:81/index.php/The_recording_industry_calls_for_data_retention_for_infringers
174

Citation : aux Etats-Unis, précise M. Espern, on teste déjà des systèmes rendant impossible la conversion de flux analogiques en fichiers numériques".

:surpris: :surpris: :surpris:
175

Citation : aux Etats-Unis, précise M. Espern, on teste déjà des systèmes rendant impossible la conversion de flux analogiques en fichiers numériques".


ben ça existe deja, essaie de repiquer un dvd sur une vhs, tu vas voir...
moi je vois aucun inconvenient a ce qu'ils protegent leur soupe. mais qu'ils le notent en gros alors, et que ce soit bien explicite. par contre, je veux pas que ça touche aux autres droits, je ne veux pas du tout DRM.
parce que sinon dans 10 ans on sera tous avec nos os non drmisées hackées en train de courir sur des sous reseaux et compagnie...
et je veux aussi distribuer ce qui sort de chez moi sans drm, la apparemment je ne pourrais pas le faire...