Les conneries. publiques !
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Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !
oryjen
Holàlàlàlààààà!
J'ai 12 ans, j'habite un village de basse Ardèche surplombé par un château en ruines du 11è.
Côté village (Ouest), la pente est raide pour monter au château, mais il y a des sentiers, on y est en 15 mn en galopant comme galopins.
A l'Est, une falaise de 100m vertigine directement au pied des murailles, que d'ailleurs lors de bombardements en 44 une partie de la falaise est tombée emportant un morceau du château.
Difficile de faire plus abrupt.
C'est d'en bas, un jour gris, qu'on décide avec un pote d'attaquer la falaise à mains nues, sans cordages évidemment, accessoires dérisoires et superflus pour Spiderman et son pote Superman....
C'est qu'on l'a étudié de longue date, le plan foireux! D'en bas, le nez en l'air on a repéré toutes les prises, jusqu'en haut s'il vous plaît, supputé des enchaînements de géant, qui semblaient accessibles, d'en bas, en raccourci.
A 12 ans, vous savez, la perspective...
Bref, moral d'acier pour un projet mûri aux ptits oignons de longue date.
L'approche dans les éboulis, quoique déjà raide, nous amène déjà triomphants au pied de la muraille!
On attaque, choisissant chacun la voie qu'il juge la plus prestigieuse, et tout se passe bien durant les 10 premiers mètres.
Même pas peur en regardant en bas, ce qu'on peut être con, gamin!
Et voilà que tandis qu'on est suspendus entre ciel et terre en pleine euphorie, la grisaille de ce funeste jour décide de tenir ses promesses; il se met à pleuvoir...
C'est marrant comme tout soudain, des fois, on peut se sentir benêt, quand par extraordinaire la claire conscience d'une connerie en cours nous saute à la gueule.
Evidemment ça commence à glisser sévère, les doigts mouillés sur le rocher se refroidissent à toute allure et finissent par ne plus rien sentir...Les guiboles se mettent à trembler d'importance, les 10 mètres à faire à reculons contre la gravité soudain comme aggravée deviennent un abîme, et l'on a le loisir de goûter au débotté un sentiment tout-à-fait inédit: la peur de la mort.
Je ne saurais détailler la descente/glissade/dégringolade/râpage de paumes, de fesses et d'omoplates...Ce dont je me souviens avec certitude est qu'elle fut rapide!
A la maison il fallut inventer un bobard pour expliquer l'état du goret trempé...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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Hors sujet : Citation : Tu étais black metalleux quand t'était mome toilb ?
Bah vii.
Mais vu qu'le métal ne furiosera que 2 décennies + tard, bah j'innovai, quiet, en toute pépertitude :Wouaf: ...
-J'ai oublié l'anecdote en l'occurrence de laquelle un prétendu (puisque soi-disant) cousin m'amena -encore une histoire de vélo !- à la chasse aux papillons.
-Hé... Une vraie -car authentique- chasse aux papillons, hein ! Avec un vrai filet, un vrai panier en osier toussa-toussa-...
Bah comme le couze qu'on n'appelle pas encore ainsi en ce temps, il a un vrai vélo de grand d'à peu près 2 fois la hauteur du mien, j'ai obligatoirement du mal à le suivre.
Bon.
Le sauvage ayant pris lâchement plein d'avance avec son dérailleur à plateaux, ce n'est qu'après un bon tiers de virage que j'aperçois enfin l'infâme au "loin".
Il remue dans son lointain deux bras en tous sens, avec agitation.
Impossible de vous dire ce qu'il me crie de là-bas : le vent avance sur lui + vite encore que moi; qui fonce en pédalant, pensant évidemment qu'il doit bien y avoir quelque chose d'important ou de défiant à découvrir à l'endroit-même où Philippe se trouve...
J'accentue encore le coup au pédalier.
Bah en fait, le couze en "question" -bien qu'attendant assurément réponse- tentait de me prévenir avec le retard d'un virage qu'en travers du chemin était tendu un fil de fer barbelé, qui m'arrivait alors à hauteur de poitrine; un fil de fer barbelé que je n'avais évidemment pas seulement pensé d'avoir pu imaginer avoir vu, même en cauchemar...
Cette fois, mon vélo continua (même pas loin !) seul l'aventure, et sans bien sûr parvenir au huitième du trajet qui l'aurait pu conduire sans encombre au vague cousin si toutefois le terrain avait à son tour été moins vague.
Bilan, bah j'ai eu mal mais bon : quelques 30 ans + tard, y'a plus que de minimes cicatrices qui témoignent d'un ancien accrochage avec un vulgaire fil. Mais y'a aussi, après toutes ces années, le bonheur de raconter ces marques en rougissant presque même pas : vu que celles-là, je m'en souviens bien.
J-Luc
Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer
Scentless Apprentice
Hors sujet : Citation : m'arrivait alors à hauteur de poitrine
oryjen
J'avais pas fini de tourner les yeux que le ciel m'est tombé sur la tête!
A peine avais-je quitté la route des yeux que le camion en tête de file a pilé pour éviter un piéton, et j'ai empêgué la jolie C3 toute brillante qui me précédait.
Stupéfaction: son pare-chocs arrière n'a besoin que d'un coup de peinture, tandis que ma bagnole est bonne pour la casse...
La dame qui conduisait la C3 écope d'une entorse cervicale, arrêt de travail de 3 semaines, minerve et Cie...
Voilà, j'ai esquinté qqu'un qui ne m'avait rien fait, je flippe!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
deud
J'espère pour toi que t'as pas fait de constat
oryjen
Tu crois peut-être que je lui aurais payé tout ça?
je préfère le malus, sérieux!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
deud
Citation : Tu crois peut-être que je lui aurais payé tout ça?
Je pensais effectivement qu'en tort, on avait à payer les dégats de l'autre. Faut avoir eu le tour pour le savoir !
J'ai eu le même problème mais là à cause du gps, la fraction de seconde de regard vers l'écran a suffit pour que je ne voie pas la file arrétée sur l'autoroute. Me suit pris le cul d'une dame dans la tronche et par miracle, aucun dégat grave...
deud
Hors sujet : Je me souviens de ton histoire de transport de synthé, çava, elle était déjà bien naze ton auto il me semble
Anonyme
Sur le chemin du retour, des flics (gendarmes) dans un carrefour me font signe d'arrêter et de couper le contact. J'optempère (comme on dit dans le milieu autorisé) et baisse la vitre.
Le flic :
- Gendarmerie nationale, les papiers du véhicule et votre permis svp
Moi, j'ai été tenté de dire "oui, je vous avais reconnu" mais je m'abstiens. Je file mes papiers. Il fait le tour du véhicule, regarde sur le siège arrière et voit une boite de seringues (c'était la bagnole de ma femme).
- Pourquoi avez-vous toutes ces seringues ? dit-il
Ma femme :
- Je suis infirmière libérale, c'est ma voiture de service.
Le flic
- Humm... Bon, nous devons faire un test d'alcoolémie.
Il me tend le ballon. Je commence à regretter d'avoir pris le volant.
Je souffle.
Le flic met le réactif dans la lumière d'un lampadaire (je rappelle qu'il fait nuit).
- Il y a une réaction positive, qu'il me fait. Vous avez bu ?
Moi :
- Nous venons du resto, j'ai bu un verre de vin
Le flic
- Le réactif est sensible. Je ne peux pas dire quel est votre taux d'alcool dans le sang. Vous devez me suivre dans le camion pour souffler dans l'éthylotest (supposé afficher le bon dosage d'alcool).
Je suis donc le flic jusqu'au camion où un autre flic attendait.
L'appareil est en mode "veille". Un menu déroulant précise "patienter SVP". Le flic active l'appareil pour passer en mode test et nous attendons.
- Vous savez, qu'il me dit, le fait que le ballon réagisse ne signifie rien. Le poids de la personne, le sexe... ça y fait.
Moi je me dis que je peux faire mon poids et avoir tout mon sexe, il est à peu près certain que je me retrouverai marron avec un retrait de permis à la clé... mais l'appareil est toujours en veille.
Le flic à son collègue :
- Tu as touché l'appareil ?
- Non. Il est comme ça depuis que je l'ai allumé.
5 bonnes minutes s'écoulent. Il fait un peu froid (on est en hiver) et je suis fatigué (tu m'étonnes). J'ose :
- Il ne marche pas votre appareil ?
Le flic
- Normalement, oui. Mais là, non.
- Ah, fais-je... Qu'est-ce qu'on fait alors ?
Le flic en a un peu marre aussi d'attendre.
- Votre femme, elle a bu ? me demande-t-il comme quelqu'un qui vient d'avoir une idée géniale.
- Non. Elle ne boit pas. Vous pouvez la faire souffler dans le ballon si vous voulez.
Le flic :
- Non, pas la peine. Qu'elle prenne le volant et tirez-vous.
Je n'attends pas mon reste. J'ai eu chaud ce soir là. Je crois que j'avais un peu trop bu.
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