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Sujet Les conneries. publiques !

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1 Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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:police: ouais des fois!

même debut d'histoire pour ce couple de voisins de mes beaux parents:
sortie de soirée, tout le monde a picolé evidemment, et monsieur prend le volant. Controle de police à 500m de chez eux: soufflage dans le ballon. Il vire au vert pour monsieur alors le flic sympa lui dit "bon allez, votre femme va vous ramenez, on en reste là, prenez ça pour un avertissement. Elle a bu votre femme?" Il la font souffler, ça vire aussi, et là elle éclate en sanglots, genre la complainte de la famille acculée.
Ben vous me croirez ou non, un des flics s'est mis au volant et a raccompagné le couple chez eux, suivi par l'estafette.
:boire:

moralité: roulez bourrés? :?!:
Wallace pour les intimes, -W- pour ceux qui parlent majuscule couramment, aka pour ceux qu'ont rien compris
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Hors sujet : Je me permets un petit HS que toilb ne regrettera pas :
AdT > le verbe est "obtempérer", avec un "b".

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Pile dans le même style qu'ADT (peut-être l'ai-je déjà racontée), cette anecdote.

Jamais, je dis bien : au grand jamais je ne bois d'alcool lorsque je conduis ou lorsque je faisais une scène.
C'est dire si, lorsque j'ai les deux à cumuler, je suis sobre comme un nouveau-né.

MAIS...

Ce soir là, en remplissant nos feuilles de cachetons, le taulier s'aperçoit en recopiant mon numéro de sécu que c'est le jour de mon anniversaire.

Mouaip.
Et, bien sûr, ce con-là en informe haut et clair tout le reste du plateau en attente de paye.

Bon, bah me v'là donc parti sur le coup de minuit à payer mon coup à tout le monde au bistrot-restau d'en face.

Seulement voilà, il y avait là le mariage d'une Belge avec un Parisien.
Evidemment, à la jovialité belgicienne et au fait qu'on apprend rapidement dans les lieux mes origines, me voici vite à table avec les compatriotes de la mariée, pour une bonne partie de la nuit alors qu'un à un mes acolytes se seront éclipsés.

Bon.
Bé je me dis ma foi que, pour une fois, je ferai bien l' "impasse" sur mes incorrigibles réticences. D'autant qu'après tout, il est vrai que je n'habite pas très loin (j'ai préféré la voiture au métro, histoire qu'elle porte l'ampli à ma place).
Allez : on n'a pas tous les jours 30 ans, hein : allons-y gaiement de la tournée !

Le décor planté, voici la suite.

Je sors du restau dans les 4 ou 5 heures d'un matin de froid dimanche naissant.

Et hop; direction Montmartre où je n'habite plus, en passant par République compte tenu de travaux en cours sur le trajet normalement prévu.
Parcours qui me condamne à passer devant la gare du Nord et celle de l'Est.

Et là... Boum ! Contrôle alcootest entre les deux gares !

Tout comme ADT, je me sens (et suis) parfaitement en état de conduire et absolument pas dangereux; mais question alcoolémie, j'ai forcément + qu'il n'en faut pour connaître de sérieux ennuis.

Une ribambelle de policiers ( 8 environ -mine de "rien", ça représente déjà une belle envergure !- ) etait accumulée en rang d'oignons dans le couloir réservé d'ordinaire à la circulation des bus avec, en bas-côté, 2 ou 3 véhicules dans lesquels émargeaient de pauvres diables bien contraints de reconnaître là leurs odieux excès.

Le premier des policiers (gilet fluo comme les autres) "rabattait" arbitrairement à la "matraque éclairée" les véhicules à contrôler dans ce couloir de bus et, à partir du deuxième flic, commençait le mesurage effectif du taux de chaque client...

Pour m'être mis préalablement sur la voie la + à gauche en vue d'éviter le contrôle, bah je fus immédiatement repéré.
Mais bon, qui ne risque rien n'a rien, hein...
(Le + chouette, c'est qu'une fois "invité" dans ce fameux couloir, je me suis remis en manoeuvre de déboîter : il faut vraiment pas avoir la conscience nette pour faire des trucs pareils -ça frise déjà le délit de fuite; mais passons !- )...

Du coup, le "rabatteur" (que j'imaginai alors de dos) me suit et tape carrément sur le pavillon de ma voiture : "Là, je vous ai dit, Monsieur", me tance-t-il en désignant à nouveau le couloir d'un index autoritaire au bout d'un bras non moins tendu.

Alors là, bah j'me dis que j'suis foutu de chez foutu...

Je passe le premier contrôleur, qui me fait signe d'avancer + loin, jusqu'à son collègue qui m'attend.
Celui-ci, voyant probablement un nouveau véhicule s'amener à ma suite, me fait signe à son tour d'avancer au troisième.
Là, arrêt.
Le gars en question me fait signe d'ouvrir mon carreau.
J'vais quand même pas lui faire un pied-de-nez, hein !
J'ouvre.

Il me tend la tututte. Mes mains s'avancent pour la saisir. Mais avant que je ne touche l'objet, il hoche la tête vers sa droite : un client s'amenant à son tour presque jusqu'à mon pare-chocs, le brave policier retire son joujou et me dit d'avancer...

Bon.

Le suivant, préoccupé peut-être de ce qui se passe à l'arrière, ne me dit strictement rien.
J'avance benoîtement jusqu'au suivant puis encore un autre je crois, retenant si j'ose dire mon souffle, mais pensant évidemment bien qu'à un moment, au surcroît de mon anniversaire, bah ça va aussi de toute façon être ma fête. (Là, je vous la joue "malin"; mais à vivre, j'vous assure que c'est tout autre chose !).

Le brave homme -celui-ci avait peut-être vu au loin son collègue me tendre la tututte dans l'habitacle, allez savoir ?!- me demande avec amabilité :
-"Vous avez déjà soufflé dans le ballon ?".
Au ton de sa question -et je le jure, sans la moindre intention de mentir (il se trouve que j'avais connu un alcootest quelques années avant, obligatoirement négatif, non mais !)-, je lui réponds très naturellement :
-"Oui".
-"Bon, reprend le bon fonctionnaire, allez-y : on ne va pas vous le faire deux fois". Avec, en prime, un sourire réellement avenant pour une telle Maison, un peu genre : "excusez-nous vraiment de vous avoir importuné sans raison, Monsieur" !

Je ne dis rien, vraiment rien de rien; j'avance et passe alors un tout dernier uniforme qui me fait le passage et rejoins ainsi ma liberté.

Au fond, bah z'auraient pu me laisser passer tout de suite, quoi (mais ça, on n'y pense qu'après coup).


Et ce fut quand même au final une nuit où j'eus beaucoup + de chance que pas du tout ! Même si le trajet jusqu'à chez moi fut nerveusement compliqué en raison de déviations qui me firent encore croiser et suivre quelque véhicule de police en patrouille ci-et-là dans des recoins que je ne connaissais pas.
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:mdr: :mdr: :mdr:
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Hors sujet :

Citation : AdT > le verbe est "obtempérer", avec un "b".



Je l'ai écrit avec un p ??? J'étais probablement pourré :bravo:

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Tiens, il me vient en mémoire une histoire de mes jeunes années et de boisson forte (pour l'âge). Je devais avoir une dizaine d'années et j'étais pote avec un plus jeune, 8 ans environ, qui me suivait partout. Un jour, nous avions décidé de visiter le sous-sol d'un immeuble du quartier. Par chance, une cave n'était pas fermée à clé et l'intérieur était rempli de bouteilles d'un cru local. Je ne sais plus comment nous avons fait pour ouvrir les bouteilles mais nous sommes parvenus à en ouvrir deux, une pour moi et l'autre pour mon jeune copain. Je me souviens que c'était dégueulasse aux premières gorgées mais que, passé le 1/4 de litre, ça devenait potable. Le litre achevé, c'était franchement délicieux. Nous sommes repartis de cette cave pour déambuler dans le quartier, rigolards comme jamais. Sans trop savoir pourquoi ni comment, je me suis retrouvé chez les parents de mon pote, pensant que ce dernier me suivait, fidèle à son habitude. Je me suis alors fait une fierté de leur raconter notre descente en paradis, ce qui n'a pas été de leur goût, manifestement, d'autant que mon pote - mais où était-il passé celui-là ?- n'était pas avec moi. Je passe sur les détails. Toujours est-il qu'il n'ont retrouvé leur fils que le lendemain, se faisant un sang d'encre entre temps. Celui-ci avait eu la malheureuse idée de grimper dans la benne d'un camion qui stationnait dans les parages et de s'y endormir. Il s'est réveillé au petit matin, le camion garé dans un endroit inconnu de lui, très loin de son domicile. Je suppose qu'il a erré en pleur jusqu'à ce qu'une bonne âme veuille bien s'occuper de lui. Il ne m'a pas raconté comment ses parents l'ont accueilli. J'ai compris qu'il avait eu sa fête.

En ce qui me concerne, j'ai cuvé mon vin allongé dans mon lit sous l'oeil inquiet de ma mère qui avait mis une bassine pour éviter que je salisse par terre. Quant à mon père qui observait la scène, il m'a simplement dit, calmement :"si tu recommences, je te pends par les pieds". Mon vieux a toujours été tendre avec moi :lol:
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En novembre dernier, je sors d'un troc où je venais d'acheter un petit ampli combo tout neuf pour mon aînée qui chante à ses heures. Marre qu'elle en avait de ne pouvoir pousser la célinette (oui c'est un peu son genre melheureusement) qu'en présence d'une chaîne HiFi dûment raccordée au secteur.

Pour quitter le parking de ce lieu de perdition et rejoindre la rue, on passe direct par un rond point, et là, attendant matoisement, pas vraiment engagée à ma gauche, pas vraiment garée, la bonne 306 des chaussettes-à-clous avec le pinpon sur le toit.
Je m'arrête (je mets ma ceinture :mrg: ), j'attends.
Les cochons ne bougent pas.
Tout de suite le scénar pourri défile dans ma tête: Si je m'engage, ils mettent le pinpon en route d'entrée et me voilà bon pour un contrôle.
Ma vieille bagnole est une friandise pour tous les Longtarin de la planète.
Si je m'engage pas, ils vont sortir et faire à pieds les 7m50 qui nous séparent...
Fort civilement, je leur fais signe de la main que je daigne les laisser passer, style le mec qui est justement en train de réviser son code de la route avant de reprendre le trafic.
Aucune réaction des pandores.
Bon, je me dis, ils attendent peut-être quelqu'un, on peut pas, même flic, être aussi ostensiblement vicieux!
Bin si.
Sitôt engagé, le pinpon et tout de tralala!
J'avais pas fait 20m, que déjà je dois m'arrêter, et là, je vois sortir de la caisse 4 malabars en uniforme avec les matraques à la main!!!! :???:
"Veillez présenter les papiers du véhicule", vous la connaissez celle-ci...
Je tente la détente "vous êtes en chasse?"..."Vous cherchez quelque chose?", et mon plus beau sourire crispé...
"Simple contrôle de routine", y me fait...Bin tiens...
Pendant que je tente d'amadouer le chef, les trois autres collent le nez aux vitres, enfin non, les 2 autres, parce que le troisième est juste derrière moi, avec ses grosses épaules et sa matraque, des fois que j'essaie de délit de fuite.
L'un des deux se relève, mais celui qui embuait ma vitre côté conducteur persévère sévère...
Tandis que le chef chef inspecte mes papiers, je fais à l'indiscret:" Vous voulez voir qqch?", et j'ouvre la portière.
"Oui", me fait-il d'un air entendu.
Moi j'entends rien du tout, et je le vois tendre le bras à l'intérieur, saisir qqch sur le siège, et se relever triomphant en me disant avec un sourire narquois:
"Et ça, qu'est-ce que c'est?"
Je louche sur le chiron qu'il me brandit au nez, et lui réponds, bonhomme:
"Ca c'est une écaille de pomme de pin, monsieur".

Eeeeeeet oui, le matin j'étais allé faire provision de pommes de pin pour le feu, et un minuscule brimborion en était resté sur le siège conducteur!

L'air sombre, le crétin me répond:
"Oui bin des fois c'est autre chose".

Et voilà, tout à coup je saisis la raison du comportement bizarre et musclé des 4 abrutis, ils cherchaient de la dope! :mrg:
Moi qui n'ai jamais consommé comme hallucinogène que les harmoniques célestes de mes synthés vintage...
On m'avait jamais dit que j'avais la tête à ça...
Bref...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.