Les conneries. publiques !
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un arbre ne doit jamais tourner le dos à un socialiste (parce qu'il s'entraîne sur ses électeurs, c'est pas du jeu aussi...)
Jay f.
4162
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
Hors sujet :
Ca me fait penser ...
We're born naked, wet and hungry. Then things get worse.
http://soundcloud.com/jay-f-2
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
un arbre ne doit jamais tourner le dos à un socialiste (parce qu'il s'entraîne sur ses électeurs, c'est pas du jeu aussi...)--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 04/05/2016 à 19:31:05 ]
Hit !
22453
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Hors sujet :
Citation :C'était où ?
Dans les environs des lieux où ont vu le jour Marthe Richard et Bruno Coquatrix; je te réponds + précisément en mp, "to protect the guilty"
Hit !
22453
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Tiens, une qui est arrivée il y a quelques temps et que je n'avais pas eu loisir encore de vous narrer.
L'effet dure très peu de temps; il faut cependant détailler.
Ca se passe à Paris, chez des amis, 3ème étage.
C'est un lendemain de veille. Je veux dire : pas trop réveillé au moment de ma sempiternelle clop' du matin.
Je me déploie les bras et me dirige poussivement "dehors", pour fumer sur le petit balcon.
A mon regard engourdi s'offrent deux petites cours; étonnamment calmes et séparées d'un mur qui remonte jusqu'au premier étage. Donc "sans vis-à-vis horizontal" : au rez-de-jardin on ne soupçonnerait pas ce qui se déroule dans la cour attenante et, de toute façon, que voudriez-vous donc qu'il s'y produise de bien extraordinaire ?...
Mais ma vue se met à zoomer sur la première courette, en direction d'un bruit de porte annonçant une dame qui dirige, non sans routine, ses pas incertains vers les poubelles collectivo-privatives que les mairies mettent en France à la disposition de leurs administrés.
Un imprévu s'apprête à surprendre.
C'est même là toute sa raison d'être.
Car au moment-même où la brave femme parvient à ouvrir le haut couvercle de ladite poubelle pour y jeter son sachet de restes, un bonhomme de la cour voisine éternue (mais alors, vraiment, ETERNUE !) avec une force de stentor !
Ce qui déclenche, en moins d'une seconde, tout une série de réactions en chaîne + ou moins cohérentes, et + ou moins cataclysmiques :
- Saisie par ce vacarme soudain, la dame tressaute en lâchant son sachet... mais elle emmène dans son mouvement-réflexe le couvercle qu'elle tenait par la poignée -et donc ainsi toute la poubelle (vide) à sa suite-... Laquelle poubelle, déséquilibrée sur sa hauteur, fait une sorte de roulé-boulé sur le ciment en contrebas, dans un boucan parfaitement impromptu mais rigoureusement réverbéré...
- Sur ce même instant, un bon chat pépère (qui, jusques avant l'instant funeste étalait son repos sur le capot chaud d'une voiture), s'auto-propulse à la verticale en un éclair, à 30 bons centimètres de haut, tous poils hérissés sur une sorte d'égorgement d'effroi et de stupeur !
A ceci bien sûr s'additionnent encore (au vacarme engendré par la poubelle rigide qui finit son trajet en faisant détaler d'autres chats d'un peu partout de dessous les bagnoles, les faisant zigzaguer furieusement dans chaque direction possible), les énergiques quolibets des chiens alentours qui réclament le retour au calme en aboyant tout ce qu'ils peuvent, j'en pleure de rire en l'écrivant !... On aurait cru, mes biens chers frères, vivre en cette modeste cour l'ultime instant qui précède l'apocalypse
.
Il y avait aussi un reliquat de pot de fleur(s?) dont la coupelle s'était mise à tournoyer gaiment au centre de la cour, et un ancien canard en plastique couvert de terre parmi d'autres fournitures, mais pas moyen pour moi d'identifier avec certitude la provenance exacte de tous ces vestiges... Ni par la dame hébétée non plus, je pense...
- - -
J'ignore si ce récit "passe" bien à la lecture, mais à vivre c'est à tomber.
Tout ça ne dure certes qu'une seconde, mais il s'en passe des choses en une seconde (car ce n'est pas totalement fini !)... :
1- "aaaaTCHOUM !"...
2- Apocalypse décrite + haut.
3- "Ah ! merde alors !", proteste vigoureusement le type, manifestement surpris lui aussi de la force de son propre éternuement.
4- "Bah dites-donc, vous z'êtes pas poli, vous !" invective sonorement la bonne-femme à la manière d'une Jackie Sardou
.
Le sommet sans doute, c'est que notre "éternueur" est probablement... sourd comme un pot de fleur(s?) : il semble n'avoir rien entendu de cette "remarque" et n'a pas davantage semblé perturbé de tout ce remue-ménage... La reprise de sa déambulation nonchalante laisse même à penser qu'il n'aura jamais la moindre idée de tout ce que son éternuement aura pu causer au voisinage...
[Ed.] Un éternuement... qui m'aura bien réveillé !.
L'effet dure très peu de temps; il faut cependant détailler.
Ca se passe à Paris, chez des amis, 3ème étage.
C'est un lendemain de veille. Je veux dire : pas trop réveillé au moment de ma sempiternelle clop' du matin.
Je me déploie les bras et me dirige poussivement "dehors", pour fumer sur le petit balcon.
A mon regard engourdi s'offrent deux petites cours; étonnamment calmes et séparées d'un mur qui remonte jusqu'au premier étage. Donc "sans vis-à-vis horizontal" : au rez-de-jardin on ne soupçonnerait pas ce qui se déroule dans la cour attenante et, de toute façon, que voudriez-vous donc qu'il s'y produise de bien extraordinaire ?...
Mais ma vue se met à zoomer sur la première courette, en direction d'un bruit de porte annonçant une dame qui dirige, non sans routine, ses pas incertains vers les poubelles collectivo-privatives que les mairies mettent en France à la disposition de leurs administrés.
Un imprévu s'apprête à surprendre.
C'est même là toute sa raison d'être.
Car au moment-même où la brave femme parvient à ouvrir le haut couvercle de ladite poubelle pour y jeter son sachet de restes, un bonhomme de la cour voisine éternue (mais alors, vraiment, ETERNUE !) avec une force de stentor !
Ce qui déclenche, en moins d'une seconde, tout une série de réactions en chaîne + ou moins cohérentes, et + ou moins cataclysmiques :
- Saisie par ce vacarme soudain, la dame tressaute en lâchant son sachet... mais elle emmène dans son mouvement-réflexe le couvercle qu'elle tenait par la poignée -et donc ainsi toute la poubelle (vide) à sa suite-... Laquelle poubelle, déséquilibrée sur sa hauteur, fait une sorte de roulé-boulé sur le ciment en contrebas, dans un boucan parfaitement impromptu mais rigoureusement réverbéré...
- Sur ce même instant, un bon chat pépère (qui, jusques avant l'instant funeste étalait son repos sur le capot chaud d'une voiture), s'auto-propulse à la verticale en un éclair, à 30 bons centimètres de haut, tous poils hérissés sur une sorte d'égorgement d'effroi et de stupeur !
A ceci bien sûr s'additionnent encore (au vacarme engendré par la poubelle rigide qui finit son trajet en faisant détaler d'autres chats d'un peu partout de dessous les bagnoles, les faisant zigzaguer furieusement dans chaque direction possible), les énergiques quolibets des chiens alentours qui réclament le retour au calme en aboyant tout ce qu'ils peuvent, j'en pleure de rire en l'écrivant !... On aurait cru, mes biens chers frères, vivre en cette modeste cour l'ultime instant qui précède l'apocalypse
.Il y avait aussi un reliquat de pot de fleur(s?) dont la coupelle s'était mise à tournoyer gaiment au centre de la cour, et un ancien canard en plastique couvert de terre parmi d'autres fournitures, mais pas moyen pour moi d'identifier avec certitude la provenance exacte de tous ces vestiges... Ni par la dame hébétée non plus, je pense...
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J'ignore si ce récit "passe" bien à la lecture, mais à vivre c'est à tomber.
Tout ça ne dure certes qu'une seconde, mais il s'en passe des choses en une seconde (car ce n'est pas totalement fini !)... :
1- "aaaaTCHOUM !"...
2- Apocalypse décrite + haut.
3- "Ah ! merde alors !", proteste vigoureusement le type, manifestement surpris lui aussi de la force de son propre éternuement.
4- "Bah dites-donc, vous z'êtes pas poli, vous !" invective sonorement la bonne-femme à la manière d'une Jackie Sardou
.Le sommet sans doute, c'est que notre "éternueur" est probablement... sourd comme un pot de fleur(s?) : il semble n'avoir rien entendu de cette "remarque" et n'a pas davantage semblé perturbé de tout ce remue-ménage... La reprise de sa déambulation nonchalante laisse même à penser qu'il n'aura jamais la moindre idée de tout ce que son éternuement aura pu causer au voisinage...
[Ed.] Un éternuement... qui m'aura bien réveillé !
.Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).
[ Dernière édition du message le 25/07/2016 à 11:40:35 ]
-Livingroom-
6738
Je poste, donc je suis
Membre depuis 14 ans
Ouahou 
Quel talent narratif!
Quel talent narratif!Hit !
22453
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Hors sujet :
... Vous en êtes un autre, mon cher Livingroom.
Je vous dois bien cette politesse
-Livingroom-
6738
Je poste, donc je suis
Membre depuis 14 ans
Dans la catégorie des sons flippants, pas plus tard que ce week end, je donne un concert dans un cadre idyllique au fond des bois, le tout bordé par un lac. J'ai un peu de temps devant moi et je pars faire le tour du lac. Arrivé à la moitié du trajet, soit le plus loin possible du site du festival ensuivant cet itinéraire, une envie naturelle me fait pisser contre un arbre, qui se trouvait dans une forêt (soit une place toute trouvée, convenons-en).
Je suis de nature à ne pas aimer être surpris en m'exerçant à la chose, je commence donc à prendre peur en entendant un sifflement (très jolie mélodie d'ailleurs "poupée de cire, poupée de son"). Je me dis que quelqu'un est en approche, ce qui est fort probable quand on parle d'un chemin de randonnée.
Pourtant je n'entends pas de bruits de pas, le doute m'envahit, je cherche du regard qui peut siffler aussi fort sans être à mes côtés.
Eh bien j'ai trouvé le mec qui siffle super fort, de l'autre côté du lac, l'eau conduisant le son, j'avais l'impression qu'il me sifflait presque dans l'oreille!
Résultat j'ai pas pu m'empêcher de le suivre à distance pendant une bonne demi-heure, halluciné de la puissance de feu du personnage
Je suis de nature à ne pas aimer être surpris en m'exerçant à la chose, je commence donc à prendre peur en entendant un sifflement (très jolie mélodie d'ailleurs "poupée de cire, poupée de son"). Je me dis que quelqu'un est en approche, ce qui est fort probable quand on parle d'un chemin de randonnée.
Pourtant je n'entends pas de bruits de pas, le doute m'envahit, je cherche du regard qui peut siffler aussi fort sans être à mes côtés.
Eh bien j'ai trouvé le mec qui siffle super fort, de l'autre côté du lac, l'eau conduisant le son, j'avais l'impression qu'il me sifflait presque dans l'oreille!
Résultat j'ai pas pu m'empêcher de le suivre à distance pendant une bonne demi-heure, halluciné de la puissance de feu du personnage
Hit !
22453
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Hors sujet :
Une chance pour toi que c'était pas mon éternueur...
Sûr, tu finissais de pisser en haut des branches
-Livingroom-
6738
Je poste, donc je suis
Membre depuis 14 ans
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
2 anecdotes à propos de celle de Livingroom :
- En faisant de l'aviron (en skiff, c'est à dire seul sur le bateau) un jour de brouillard très épais sur un lac que je connaissais pourtant par coeur, je me suis "perdu". Je ramais tranquille, sans me rendre compte que je m'éloignais de la berge (on rame normalement à 100 voire 150m du bord, sauf obstacles, bien entendu). Au bout d'un moment j'ai voulu me rapprocher du bord, que je ne voyais pas. En essayant de me repérer aux bruits de la circulation, j'ai tenté tant bien que mal de me rapprocher du bord. Impossible de ramer droit sans point de repère, j'ai fini au bout de 3/4 d'heure par voir la berge et constater que j'étais à plus de 5 ou 6 bornes de l'endroit où je croyais être ! Le son va plus vite au ras de l'eau. Quand on n'y prête pas attention, pas de problème mais dès qu'on a besoin de l'ouie pour se repérer, ça cause des soucis.
- Et puis, à propos de pisser contre un arbre, lors d'un footing au bord d'une rivière, j'ai moi aussi obéi à un besoin pressant. Dès que j'ai commencé à uriner, un serpent s'est dressé devant moi gueule ouverte : j'étais en train de pisser sur une couleuvre à collier de belle taille. Je n'ai pas peur des serpents mais je jure que ça surprend comme même !
Et j'ai été stupéfait par la rapidité avec laquelle elle s'est sauvée, de mémoire quasiment à reculons.
Exploit : je me suis même pas pissé sur les chaussures !
- En faisant de l'aviron (en skiff, c'est à dire seul sur le bateau) un jour de brouillard très épais sur un lac que je connaissais pourtant par coeur, je me suis "perdu". Je ramais tranquille, sans me rendre compte que je m'éloignais de la berge (on rame normalement à 100 voire 150m du bord, sauf obstacles, bien entendu). Au bout d'un moment j'ai voulu me rapprocher du bord, que je ne voyais pas. En essayant de me repérer aux bruits de la circulation, j'ai tenté tant bien que mal de me rapprocher du bord. Impossible de ramer droit sans point de repère, j'ai fini au bout de 3/4 d'heure par voir la berge et constater que j'étais à plus de 5 ou 6 bornes de l'endroit où je croyais être ! Le son va plus vite au ras de l'eau. Quand on n'y prête pas attention, pas de problème mais dès qu'on a besoin de l'ouie pour se repérer, ça cause des soucis.
- Et puis, à propos de pisser contre un arbre, lors d'un footing au bord d'une rivière, j'ai moi aussi obéi à un besoin pressant. Dès que j'ai commencé à uriner, un serpent s'est dressé devant moi gueule ouverte : j'étais en train de pisser sur une couleuvre à collier de belle taille. Je n'ai pas peur des serpents mais je jure que ça surprend comme même !
Et j'ai été stupéfait par la rapidité avec laquelle elle s'est sauvée, de mémoire quasiment à reculons.
Exploit : je me suis même pas pissé sur les chaussures !
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 25/07/2016 à 17:50:37 ]
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