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Peut-on décemment s'intéresser au Hip-hop quand on a appris le Jazz ?

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Sujet de la discussion Peut-on décemment s'intéresser au Hip-hop quand on a appris le Jazz ?
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Je pense pas que l'écoute des disques de Outkast, Saul Williams ou Mike Ladd fasse beaucoup de mal au jazzeux.
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Juste à imaginer ce que ça doit etre, j'en ai déjà des migraines :volatil:
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Hors sujet :

Citation : "Rockit" est quand même un sacré putain de morceau.


Râââ ben justement j'ai un pote qui en a fait une reprise fabuleuse à la guitare sur une corde... Alan Vega staïle :bravo:

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Moi m'est avis que si un KRS ONE avait déboulé pendant l'explosion du scat,on aurai plus pris ça comme un bond en avant qu'autre chose.C'est pas en restant dans son salon qu'on raconte Harlem.
Enfin à mon avis c'est quand même moins pratique
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Le free jazz, ça c'était une vraie avancée de Harlem.

Rajouter des poum-pa pour habiller le jazz avec une jupe de bimbo pour plaire quand on a plus de 100 ans, c'est aussi peu créatif que c'est ridicule.

Je ne vois pas de génie réel dans l'assemblage ou dans le maquillage. Par contre, dans les "déconstructions" (Ornette Coleman) dans l'avancée harmonique (Coltrane-Gil Evans) dans les codes (Parker) ... là beaucoup plus déjà.
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Ba ouais c'est clair

Mais je pense que,malheureusement,le hiphop racontait les quartiers de façon bien plus fidèle, passé une période ou le jazz n'a plus appartenu qu'à l'élite.C'est con hein? pourquoi ses jeunes délinquants n'allaient bosser leurs gammes plutôt que de rester dans la rue à vendre du crack !!!????
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"Bosser ses gammes ça rapporte pas une thune !"

Sur le clivage old scool - new scool : quand tu écoutes le père vs le fils Coltrane, ça fait pas un pli. :|

Dans Ravi, y'a pas de génie, y'a pas de tempérament, pas de douleur, pas de colère. C'est calme comme un lundi matin chez Leroy Merlin. C'est juste dans le move d'aujourd'hui comme la wax dans les cheveux des surfers de Lacaneau.

Excusez-moi, il faut que j'aille aux cabinets :beurk:
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Bien que j'ai connu quelques lundi matin chez Leroy Merlin mémorables (dans la zone industrielle de viller-st-paul-sur-oise on fait des soldes sur le carton bristol),je te comprend amplement.
Cela dit,il y a toujours ce live des Metrics et de Steve Coleman à la cité de la Musique,qui est une sacrée rencontre entre de scrés MC et un gourou pas des moindres.Maintenant c'est un peu grillé comme concept,mais sur le coup c'était d'une certaine fraîcheure quand même.
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Citation :
Mais je pense que,malheureusement,le hiphop racontait les quartiers de façon bien plus fidèle passant une période ou le jazz n'a plus appartenu qu'à l'élite.



Il est à peu près certain que le jazz de l'époque de Monk, Parker et autres Coltrane a déserté les quartiers chauds de Harlem. Ce n'est pas parce qu'il appartient à une élite mais peut-être parce que certains ont trouvé que cette musique n'appartient pas seulement à la tradition du peuple noir américain (n'en déplaise à Mingus pour qui j'ai le plus grand respect) mais à ceux qui l'aiment, quelles que soient leurs couleurs de peau. Cela étant, le hiphop (ou le rap, je ne sais jamais) suit sans doute le même chemin (et ce n'est pas plus mal qu'une musique ne s'enferme pas dans un univers limité à quelques quartiers chauds si elle ne veut pas se transformer en "folklore").

Citation : C'est con hein? pourquoi ses jeunes délinquants n'allaient bosser leurs gammes plutôt que de rester dans la rue à vendre du crack !!!????



Je ne vois pas le rapport. La plupart des jazzmen de l'époque du bebop ne buvaient pas que de la limonade, ne fumaient pas que des cigarettes à l'eucalyprus ou ne se piquaient qu'au tétracoq. Cela ne les a pas empêché de "bosser leurs gammes".
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Rien,c'était de l'ironie...évidemment les jazzmen étaient souvent sous emprise de quelque produit,mais là je parlais du fait que dans ses quartiers,tu vends du crack,tu en achètes ou tu te fais trucider,il y à pas trop le choix...
(un bouquin sur l'histoire du hiphop,the new beats,le raconte très bien)