Alerte Lefebvre

Quick a-t-il raison de bannir le porc de ses restaurants halal ?

Averti par des consommateurs mécontents, le maire de Roubaix menace de prendre un arrêté contre Quick et de saisir la Halde si le bacon ne fait pas son retour dans le fast food.

Certains clients, comme Olivier à Garges-les-Gonesse, se disent agacés :

« J'avais vu la pub sur le Strong bacon, et dépité j'ai dû prendre un autre sandwich. Je croyais être dans un pays laïc, je n'ai rien contre le fait qu'ils servent du halal mais qu'ils servent la même chose que dans les autres restaurants. »

 si on resume la mairie de ... va prendre un arreté pour que quick remette du bacon dans leur sandwich

y'a pas plus grave comme problème ..??

si on resume la mairie de ... va prendre un arreté pour que quick remette du bacon dans leur sandwich

Ben non, la laïcité c'est tout le contraire de l'athéisme, puisque c'est le respect de toutes les religions.
Pour reprendre sur le foot, l'arbitre il est laïc: pourtant rien ne lui interdit de préférer ces enc***és d'Italiens à ces branleurs de Français.

Interdire la manifestation du religieux dans la sphère publique, c'est interdire au supporter de supporter ailleurs que devant son poste..

Alors c'est peut-être plus amusant de debattre sur le dos des pauvres boucs-émissaires du moment, les arabes/musulmans aujourdhui, mais c'était hier les juifs, les communistes, les montagnards et ca e sera d'autres differents encore, mais il ne faut pas perdre de vue que le problème e se situe absolumet pas la.

Je confirme que je n'ai pas envie d'être confronté au forniquage sur voie publique, quelle que soit la sexualité pratiquée. Tu trouves ça réac ?

Ce que je trouve hallucinant, c'est que les pouvoirs publics se permettent de discuter de la stratégie commerciale d'une entreprise privée.
Ils sont moins volubiles avec Total.

J'ai lu ici et là que Quick est à 25% (à vérifier) propriété de la Caisse des Dépôts et Consignation.
Ceci expliquerait donc cela.

En ce qui concerne les boucs émissaires, c'est plus complexe que cela. Les médias et la population n'ont pas forcément les mêmes boucs émissaires. D'ailleurs, réunir les médias ou la population en une seule entité serait fausser la réalité ( d'ailleurs, même au sein d'un même journal ou d'une même famille, les opinions n'ont pas toutes la même couleur ). C'est bien plus complexe que cela. Ce n'est pas tout blanc, ni tout noir.

Un même journal pourra parler d'une bavure policière ( ou de gardes à vu injustifiées ) comme d'un flic écrasé par une voiture volée. Il pourra parler du voile mais en même temps souligner qu'il ne faut pas discriminer les musulmans, etc. Il pourra faire des femmes voilées de force des victimes et insister sur le côté machiste et rétrograde de certains jeunes des cités mais parler, un article plus loin, du malaise dans les banlieues à cause du chômage, de la discrimination et du racisme.

Mais de dire que les médias sont racistes ou antisémites est vraiment n'importe quoi. S'il y a bien un domaine dans lequel ils font très attention pour ne pas avoir un procès au cul ( certaines associations n'attendent qu'un faux pas ) ou être taxé de racisme, d'homophobie c'est bel et bien le domaine qui touche aux minorités.

De toute façon, il faut pas oublier que 80% des journalistes se disent être à gauche. Ca se ressent forcément dans le traitement de l'info ( plutôt anti riche - flic - droite ). Et quand Bayrou ( ou Marianne qui soutient Bayrou ) ou canal + racontent que la grande majorité des journalistes sucent Sarkozy, en ce qui me concerne, je trouve qu' il s'agit d'un mensonge à des fins électoralistes. S'il y en a bien un qui se fait exploser la gueule du matin jusqu'au soir c'est bien Sarkozy.

En ce qui concerne l'antisémitisme, il existe un nouvel antisémitisme ( idem pour l'homophobie) qui nous vient tout droit du moyen orient et qui est très répandu chez les jeunes des classes populaires ( par exemple, il existe de nouvelles expression antisémites qui cartonnent en ce moment comme " fais pas ton juif " ( fais pas ton radin )).

En ce qui concerne le racisme anti arabe ou anti noir, c'est un phénomène qui touche surtout les vieux mais pas vraiment les jeunes.

A contrario, des noirs, des arabes ou des juifs, dans nos médias on peut encore se foutre de la gueule des chinois sans trop de problème. Jusqu'à quand ?

Par contre, s'il y a bien un domaine dans lequel il y a toujours pratiquement que des perdants, c'est au niveau des patrons. Ils sont stigmatisés à la fois dans l'art ( cinéma, musique, pièce de théatre ), dans les médias d'informations, dans les discours politiques, mais aussi sur internet ou dans la rue. On les met souvent en scène d'ailleurs avec leurs " victimes " qui sont les pauvres, les ouvriers ou les victimes du racisme qui ne trouvent pas de travail à cause de la couleur de leur peau.

Chose marrante : Dans son sketch, un arabe pourra se moquer d'un arabe, un noir d'un noir, un juif d'un juif, mais si un blanc avait le malheur de se moquer d'un black ( Michel Leeb ) ou alors si un black comparait un juif colon à un nazi ( vous savez qui ), la foudre s'abattrait instantanément sur lui.

De toute façon, il faut pas oublier que 80% des journalistes se disent être à gauche. Ca se ressent forcément dans le traitement de l'info ( plutôt anti riche - flic - droite ). Et quand Bayrou ( ou Marianne qui soutient Bayrou ) ou canal + racontent que la grande majorité des journalistes sucent Sarkozy, en ce qui me concerne, je trouve qu' il s'agit d'un mensonge à des fins électoralistes. S'il y en a bien un qui se fait exploser la gueule du matin jusqu'au soir c'est bien Sarkozy.

Tous les médias sont-ils de droite ? Évidemment, non. Du moins si l’on s’en tient aux orientations politiques qu’ils affichent. Mais justement, qu’ils prescrivent des opinions ou se portent garants du consensus, les médias dominants non seulement se comportent en gardiens du statu quo, mais accentuent les tendances les plus négatives inscrites, plus ou moins en pointillé, dans le mécanisme même de l’élection. Ce sont ces tendances qui font l’objet du présent ouvrage : la primauté accordée aux jeux politiciens sur les enjeux politiques ; la personnalisation outrancière au détriment de la présentation de projets ; l’atrophie de l’espace médiatique au bénéfice des candidats du bipartisme ; la réduction du « politiquement pensable » et sa confiscation par les cercles de prétendus experts.

L’analyse proposée soulève une double question politique : jusqu’à quand les forces politiques se laisseront-elles intimider par un « pouvoir » qui repose largement sur leur soumission ou leur crédulité ? Jusqu’à quand la question des la réappropriation démocratique des médias continuera-t-elle à être considérée comme une question subalterne ? L’objectif de ce livre est de parcourir un champ de bataille. Oui, un champ de bataille.