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Sujet Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?

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Sujet de la discussion Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...

Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.

Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?

En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...

La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.

La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.

Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...

Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...

Et vous alors ?

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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1581
Citation de =LouF= :
Pas simple ta situation...
Le fils doit être bien pénible à vivre, mais y' peut être moyen de le réveiller, y'a pas un truc dans la vie qui lui fait briller un peu l'oeil? Il me semble bien ce genre de gamin pas dégourdi qui fini par dire "à quoi bon" à tout.
Pour le réveiller dans ses vraies responsabilités, il faudra probablement qu'il brille d'abord seul dans une branche du taf. Pour qu'il sorte de son rôle de suiveur.

Ben ouais. Peut-être qu'il ressent son affectation au rangement de la réserve comme une corvée / punition / humiliation, et que son moyen de "s'illustrer" est de ne pas le faire, pour montrer qu'il ne perd pas à tous les coups au bras de fer. Non ?

Après c'est sûr que même avec une responsabilité qui le botte plus, il ne va pas se transformer du jour au lendemain en entrepreneur de haut vol. Donc une mission potentiellement plus gratifiante n'est probablement pas un condition suffisante pour une révolution, mais peut-être un mal nécessaire ; et à faire suivre d'un certain nombre d'encouragements + suggestions, pour qu'il devienne plus efficace. Et comme disait Youtou, peut-être serait-il utile de discuter de ça avec lui ?
1582
Alors pour être complet, on est arrivés en même temps tous les deux, avec au départ chacun une mission pas bien fun : moi aux entrées en stock, lui aux sorties.
La différence, c'est que de mon coté j'ai pris des initiatives, je me suis formé, j'ai tenté des choses. Lui est resté dans sa zone de confort. Dans la réserve, personne l'emmerde, il fait ce qu'il veut comme il veut, il peut enchainer les cafés/clope à l'envie, il peut écouter la musique qu'il veut...
A aucun moment quelqu'un lui a dit "tu fais ça et pas autre chose, ta gueule". A un moment, on a voulu redonner du dynamisme au rayon CD, et comme il aime le jazz, il fut désigné pour ça. Deux ou trois ans plus tard, me vla obligé de reprendre le truc en main parce que c'est un désastre commercial.
1583
En fait j'ai l'impression qu'il en a rien a foutre et qu'il fait ça juste pour faire plaisir a papa et parce que ça ne lui demande aucun investissement.
1584
Voila. Et ca paye le loyer sans trop se faire chier.
1585
La bonne planque quoi.
1586
Je crois que le problème du partage des parts est bien plus épineux que le fils à papa qui veut pas bosser hélas, même s'il fait partie de l'équation.
1587
Bon, on avance.
Discussion avec le boss hier soir :

- on a RDV avec le comptable en janvier pour qu'il vous présente le projet. On part sur 48% pour mon fils, 48% pour vous trois, 2% pour moi.
- Alors ça tombe bien que t'en parles, parce que non. Nous on veut une répartition équitable. 24.5 chacun et 2 pour toi.
- Ah, bah ok. Voyez ça entre vous 4 et dites moi. Je veux pas être la quad vous mettez ça au point par contre.

Bon, en vrai on a chacun argumenté, lui m'expliquant assez clairement qu'il veut protéger son fils et lui éviter de se retrouver foutu dehors le lendemain d'une AG, moi expliquant qu'une répartition pas équitable c'est de base la merde, parce qu'en cas de problème important nécessitant une décision d'AG, c'est la porte ouverte aux mesquineries et aux manipulations.
Quand au plan de financement lui même, il a l'air assez cool pour nous. Je vous passe les détails, mais en gros la transmission va nous couter un mois de salaire chacun.

Reste plus qu'a choper le fiston et lui expliquer que c'est plus possible de bosser comme ça.
1588

Mais du coup SCOP ou SAS ?

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

1589
SAS, mais avec une répartition qui fera que ca fonctionnera comme une SCOP pour ce qui est des pouvoirs en AG.
Quand a la gestion et notamment la repartition du résultat, je vais pousser pour qu'on fonctionne aussi dans ce sens (pas ou peu de dividendes, réinvestissements et provisions au taquet)
1590
:bravo: la discussion a été constructive il semblerait. Le patron ne semble pas aussi fermé qu'on pouvait le penser a priori, il semble vraiment vouloir passer la main.