Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?

Fin juillet mon épouse a signé un licenciement à l'amiable avec son patron qui ne souhaitait pas la garder au bout de trois ans et demi de boulot dans sa boite. C'est sa philosophie à lui d'expliquer comme quoi il ne faut pas compter rester trop longtemps chez lui. Du coup pas d'avancement ni d'augmentation significative.

Mais aujourd'hui, elle est passé lui faire signer son attestation de travail à remettre pour son inscription au chomage. Il lui a demandé de reintégrer l'entreprise car ils sont débordés et il n'y a qu'elle qui soit suffisamment experimentée pour assurer le taf. Elle peut reprendre en choisissant les conditions les plus intêressantes pour elle point de vue rémuneration. Le petit soucis c'est qu'elle a trouvé un travail qui lui plait à temps partiel.

Il va falloir qu'elle jongle entre les deux mais je sens que la rentrée sera enrichissante pour elle.

Putain, le plus gros financement de ces 2 dernières années tombe à l'eau et me fout dans la merde jusqu'au cou...

Tout ça à cause d'enculés de bureaucrates qui ne comprennent rien à rien, de sombres abrutis. Je suis écoeuré, dégouté par ce mépris, cette flemme... Finalement je comprends facilement comment on en vient à être passif, à regarder dans le vide.

Si je m'écoutais je taperais un scandale avant de me trouver un boulot bien routinier, pas intello pour 2 sous et j'irai faire ma vie dans un coin avec quelques cartouches pour le premier casse burne qui passe... Mais non, on va essayer de se relever, continuer à essayer de faire des trucs bien pour des gens dont 80% n'en ont rien à cirer...

Pourquoi je suis pas un sale enfoiré de golden boy bordel !

Citation de Picto écoeuré :

Pourquoi je suis pas un sale enfoiré de golden boy bordel !

 Parce que tu vaux mieux que ça ...

Parce que même si j'avais envie de te tuer, je ne te souhaiterais pas de vivre comme un golden boy. Pas que je les plains, mais franchement quel vide intersidéral...

picto <  avant de me trouver un boulot bien routinier, pas intello pour 2 sous et j'irai faire ma vie dans un coin avec quelques cartouches pour le premier casse burne qui passe...

bienvenu au club....  moi le taff dont tu parles je pense l'avoir trouvé sans changer d'entreprise... ça me permet de dormir tranquille et me faire plaisir avec la musique

mais quel gachis...

Comme tu dis, du gachis, tant d'énergie, de bonne volontés, de sacrifice, etc.

Je vais passer les concours pour bosser à la poste je crois ou flic, ce serait bien ça, flic, peinard, toujours du taff et des bonnes raisons.

eu h flics t'es sur

Ouais ouais, en fait plus j'y réfléchis, plus ça me parait cohérent.

Genre PJ, un bon truc où tu vois toute la journée des gros connards de violeur, dealer, pédophile, excrocs, etc. histoire que le soir en rentrant tu puisses te dorer la pillule tranquille sans la moindre culpabilité vu l'absence total d'espoir dans l'humanité que ça doit générer.

Employé libre service dans une supérette. 5h-11h, tu rentre à la maison pour manger, une petite sieste et ensuite : musique. peinard

Ou alors, suivre une formation de boulanger, trouver une commune rurale cherchant un repreneur d'un commerce et vendre son pain.

picto, toi t'as le moral !!!!