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Sujet Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?

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Sujet de la discussion Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...

Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.

Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?

En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...

La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.

La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.

Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...

Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...

Et vous alors ?

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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1921
1922
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[ Dernière édition du message le 22/06/2017 à 03:40:31 ]

1923

Je pense à vous et je branle rien un peu pour vous icon_redface2.gif

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

1924

Plus sérieusement ça y est, j'ai pratiquement atteint l'objectif fixé à la dernière rentrée (voir mes derniers posts dans le topic je pense) : finit les resposnabilités (bon ça a pris un peu plus de temps que prévu), chômage partagé entre glande et jardin, déjà un peu plus d'un mois sans bagnole, je kiffe la life...

Le matin je melève n'importe quand, je m'occupe un peu de la maison/jardin puis je vais lire le journal et chacher au bar du village jusqu'à midi. Ensuite je mange en famille, après je fais une petite sieste dans un endroit agréable, vers 16h00 place aux loisirs et le soir apéro chez les copains. Tous les jours. Mon répondeur dit désormais que je ne l'écoute qu'une fois par semaine et que je peux oublier. Mes boites mails pro renvoient des messages automatiques... J'ai plus que 2-3 réunions par mois à assurer, bon parfois à Paris, mais ça reste le pied...

Je compatis avec ceux qui en chie.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

1925
1926
Citation :
je branle rien


On a bien compris depuis l'temps que l'onanisme c'est pas ton truc.


Citation :
Je compatis avec ceux qui en chie.


Donc tu viens t'emmerder avec nous sur le Pub. :-D

"To boldly go where no man has gone before."

1927
Citation de j-master :
envie magistrale de tout plaquer.
Je veux dire TOUT.


J-master, je sais que c'est dur, qu'il y a des jours où tu ne te reconnais plus, d'autres où un mince espoir fait que tu a 10 fois plus d'énergie que les deux semaines passées, puis ça retombe dès le lendemain. Tu n'en vois pas la fin, tu t'épuises à chercher des solutions pour casser cette spirale de bore-out, cette aliénation causée par la stupidité de tes conditions et de tes relations au travail. Par moments même, tu n'a plus envie d'ouvrir AF, car tous ces cyber-potes qui se marrent à longeur de journée, ça t'épuise aussi, te renvoyant à ta réalité qui consiste à devoir cotoyer des types médiocres, ayant des centre d'intérêts incompatibles avec les tiens, alors que des esprits vifs, des forts en gueule, des mecs talentueux existent bel et bien, mais pas dans ton taf où le seul fait de se marrer sur un calembours bien tricky te vaut la réprobation de ta hiérarchie, l'incompréhension de tes collègues, voire même un averto car "le travail c'est sérieux, merde".

Alors il faut lacher prise. Se rendre malade jusqu'à devoir bouffer 8 maalox par jour c'est pas une solution, la santé ça décline vite si tu t'accroche trop à l'espoir fou que ça s'arrange un jour. Lache l'affaire et vit ta vie pro au jour le jour, jusqu'à ce que tu trouve ailleurs, tant pis si tu passe pour un fumiste, un branleur, un incompétent. Tu sais toi ce que tu vaut, et c'est justement parce que tu aimes que le taf soit bien fait, qu'il y ai une bonne ambiance bon enfant, qu'on puisse se charrier gentiment, et pour plein d'autres raisons que tu ressens tout ça.

C'est parce que tu ne t'en fout pas au fond de toi que ça te gave XXL à t'en balancer les rouleaux par dessus la tête, que tu veux pendant un instant tout envoyer bouler, foutre le feu à la boite, et dire enfin à ceux qui le mérite tout le bien que tu pense de la manière de fonctionner de leur cerveau malade.

Mais tu es intelligent et bien élévé, alors tu va juste devoir te mettre dans un état que tu ne connais pas bien, que tu honni même chez les autres, t'en battre les steacks comme si tout ça n'avait aucune importance, parce qu'au fond c'est la vérité, ça n'a pas d'importance. Le monde, ton monde ne va pas s'écrouler parce que tu fais pendant un certain temps comme 70% des travailleurs qui se lèvent le matin juste pour toucher le salaire. La vie est assez longue pour supporter d'attendre l'opportunité qui te permettra de t'épanouir. Ca va venir, surtout quand tu en aura tellement plus rien à battre que le stress de savoir si tu va gérer en entretien aura disparu. Quand tu sera dans cet état d'esprit, tu aura laché prise, et sans ce stress, les portes s'ouvriront comme par miracle.

Un gros bisou sincère j-master, lache du mou, c'est pas toi le problème.
1928

+1 sur ce super post de classe supérieure

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

1929
t'en as plein le cul : arrêt maladie (je peux te blesser si besoin).

Mais venir tous les matins "faire semblant", c'est bof.

Quitte à ne pas bosser, autant ne pas avoir les "à côté" de bosser (les collègues, le transports, les horaires, la tenue ...)

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

1930

Pas besoin de se blesser, un état dépressif et un médecin compréhensif suffisent normalement.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier