Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
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Pictocube
Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.
Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?
En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...
La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.
La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.
Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...
Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...
Et vous alors ?
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
cyar
J’espère qu'il va un peu mieux.
Anonyme
+1 Lenny
D'ailleurs j'en peux plus de savoir si je vais pouvoir me tirer cet ete, ca fait deux semaines que j'attends cette offre.
Ouais ça c'est stressant comme Barbra. J'ai été à deux doigts de décrocher un poste de CTO dans une startup qui fait +300 % d'activité par semestre. Ca à duré des semaines, pour me faire répondre que j'étais "trop motivé" et que j'avais une petite lacune sur une compétence qui n'apparaissait pas dans l'offre ni la fiche de poste originale. A noter, que le CEO n'a jamais voulu me dire que j'étais out, et qu'il était susceptible de me rappeler dans les prochaines semaines, le temps de voir d'autres candidats
Mais bon, pour toi ça va être positif, tu as un taf qui sert à quelque chose au moins.
[ Dernière édition du message le 22/06/2017 à 17:02:57 ]
Anonyme
2 semaines d'arrêt, c'est pas pour aller mieux.
C'est une semaine pour se reposer physiquement.
Et une pour décider de faire autre chose dans sa vie et démarrer des projets.
Ha oui, dans l'optique de sortir la tête de l'eau et prendre un peu de recul sur la situation. C'est pas faux, tu n'a pas tord. je pense que ce dernier congé a un peu déclenché ce recul chez moi, même si ça fait bien plus longtemps que je cherche à me tirer.
Pictocube
Y'a quand même pas mal de possibilité en terme d'arrêt pour les salariés.
Il ne faut pas hésiter à aller voir le médecin du travail si il est compétent. J'ai souvent vu une bien meilleure approche de ce que peut être la charge émotionnelle liée au travail par ces personnes que par des médecins généralistes, même proches de leurs patients.
On peut créer un aménagement du temps de travail, un congé extensible, et l'imposer à son employeur si nécessaire.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Anonyme
Réponse: "Oui j'ai bien senti qu'il y avait un pb quand vous me parliez du travail, et vos douleurs c'est l'estomac car vous êtes en "tension". Je vois plusieurs cas de ce genre, ca va aller mieux quand vous aurez changé de travail, ça peut arriver vite". Point final au revoir.
Au moins j'ai su qu'à ce train là j'allais faire un ulcère et j'ai commencé à bouffer du maalox comme des tic-tac. J'ai plus de douleurs depuis que je m'en bas les steacks.
Et vu que je suis pas du genre à me plaindre (sauf ici, juste pour vous faire chier ) j'ai pas insisté, et soit dit en passant j'ai été déjà bien plus mal en point lorsque j'ai échoué à monter ma boite il y a 6 ans, ce coup là oui j'ai fais un dépression.
Pictocube
Pour le médecin du travail, les cas sur lesquels je base mon expérience sont des gens en dépression, genre des gens qui éclatent en sanglot quand le toubib casse la coquille.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Anonyme
gojats
Citation de lenny :Au moins j'ai su qu'à ce train là j'allais faire un ulcère et j'ai commencé à bouffer du maalox comme des tic-tac. J'ai plus de douleurs depuis que je m'en bas les steacks.
L'ulcère à l'estomac est du à une bactérie, le stress est juste un facteur aggravant, ça se soigne comme une grippe avec des antibio (costaud par contre)
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
Javier Guante Hermoso
Pour le médecin du travail, les cas sur lesquels je base mon expérience sont des gens en dépression, genre des gens qui éclatent en sanglot quand le toubib casse la coquille.
Youtou
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