Le Pub de l'Amérique Latine
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Anonyme
6427
Sujet de la discussion Posté le 11/04/2014 à 09:29:32Le Pub de l'Amérique Latine
Salut.
Si comme moi vous adorez ce continent, êtes fascinés par ses cultures, sa géographie. Son football, sa musique, sa littérature, sa politique actuelle ou passée. Que vous la connaissiez ou non, que vous l'aimiez ou la détestiez.
N'hésitez pas à poster, même si c'est pour en dire pis que pendre...
Venez nous faire partager vos expériences de voyage, du Rio Grande au Cap Horn, en passant par le Sertao brésilien ou les cordillères.
Des sierras mexicaines au canal de Panama. Le sujet est aussi vaste que ce continent, et peut être aussi passionnant.
Si ça vous chante d'y aller, il se trouvera bien un Afien pour vous filer quelques tuyaux...
Bienvenue.
Si comme moi vous adorez ce continent, êtes fascinés par ses cultures, sa géographie. Son football, sa musique, sa littérature, sa politique actuelle ou passée. Que vous la connaissiez ou non, que vous l'aimiez ou la détestiez.
N'hésitez pas à poster, même si c'est pour en dire pis que pendre...
Venez nous faire partager vos expériences de voyage, du Rio Grande au Cap Horn, en passant par le Sertao brésilien ou les cordillères.
Des sierras mexicaines au canal de Panama. Le sujet est aussi vaste que ce continent, et peut être aussi passionnant.
Si ça vous chante d'y aller, il se trouvera bien un Afien pour vous filer quelques tuyaux...
Bienvenue.
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
921 Posté le 10/08/2019 à 12:33:53
a une époque, au Brésil, j'ai eu la chance de pouvoir voyager en me perdant, je choisissais les bleds où j'allais en fonction de mon attirance pour leur blaze: j'ai ainsi découvert Xique-Xique (pronociation chique chique), où il n'y a absolument rien à faire et où il faisait 45*
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
[ Dernière édition du message le 10/08/2019 à 12:36:54 ]
Vickibaum
7234
Je poste, donc je suis
Membre depuis 15 ans
922 Posté le 10/08/2019 à 12:40:20
Un guitariste et sa guitare c'est parfois la rencontre de deux manches.
Quand on a rien a dire on peut toujours le dire en chantant !
Vickibaum
7234
Je poste, donc je suis
Membre depuis 15 ans
923 Posté le 10/08/2019 à 12:44:45
Un site aussi très utile https://www.mer-et-voyages.info/voyages-en-cargo
Un guitariste et sa guitare c'est parfois la rencontre de deux manches.
Quand on a rien a dire on peut toujours le dire en chantant !
Anonyme
17824
924 Posté le 20/08/2019 à 18:03:17
Merci Vickibaum mais je n'ai pas trouvé ce qui m'intéressait... Callao à Buenos Aires en passant soit par le Horn soit par le Magellan (j'suis pas difficile), mais ma CB te remercie.
Ah... moi c'était pas forcément les noms mais l'absence des touristes ou le "sans intérêt" des guides genre Routard. Un de mes meilleurs souvenirs était Pulacayo en Bolivie. J'ai adoré au point de l'avoir recommandé au frère de Pouet... qui a adoré aussi. Mais c'était sans intérêt, surtout le coucher de soleil sur le Salar de Uyuni depuis la benne du camion qui m'a ramené, pis aussi la rencontre avec les mômes du coin tout heureux de trouver un gringo dans leur ville à moitié abandonnée, les locos à vapeur abandonnées au centre ville...
Citation de Wham :
a une époque, au Brésil, j'ai eu la chance de pouvoir voyager en me perdant, je choisissais les bleds où j'allais en fonction de mon attirance pour leur blaze: j'ai ainsi découvert Xique-Xique (pronociation chique chique), où il n'y a absolument rien à faire et où il faisait 45*
Ah... moi c'était pas forcément les noms mais l'absence des touristes ou le "sans intérêt" des guides genre Routard. Un de mes meilleurs souvenirs était Pulacayo en Bolivie. J'ai adoré au point de l'avoir recommandé au frère de Pouet... qui a adoré aussi. Mais c'était sans intérêt, surtout le coucher de soleil sur le Salar de Uyuni depuis la benne du camion qui m'a ramené, pis aussi la rencontre avec les mômes du coin tout heureux de trouver un gringo dans leur ville à moitié abandonnée, les locos à vapeur abandonnées au centre ville...
Anonyme
17824
925 Posté le 20/08/2019 à 18:24:18
Avec quelques jours de retard je poursuis mon périple de cette année.
Antofagasta.
Je m'y étais déjà arrêté entre 2 bus il y a longtemps, étape entre Santiago et Calama ou Arica. Désert d'Atacama. Dans mon souvenir, le matin en arrivant du Sud, la vue plongeante sur la ville... sans intérêt comme patelin, des tours, des plages, un port. Mais j'avais apprécié quand même, avant l'arrivée, le désert immense, aride, sec... l'Atacama quoi. J'ai découvert cette première fois que l'Atacama est un plateau. Une mince bande côtière de quelques centaines voire quelques mètres de large, très aride, et on grimpe sec vers le désert lui même.
Comme avec la Moujikette on n'est plus des jeunots on se l'est joué "grand luxe" cette année... Avion de Santiago à Anto, location d'une bagnole, hôtel grand standing (mais à 45€ la nuit...). J'avais demandé un GPS pour la bagnole, y'a pas, la Moujikette sait autant se servir de son smartphone que moi une soucoupe volante. Et j'ai pas de smartphone... On fera sans, à l'ancienne, demander, panneaux routiers, soleil...
Trajet de l'aéroport à l'hôtel... Première "arrestation" par les carabineros... Y'a Pedro qui veut apprendre à Hernando comment contrôler un totomobiliste, ça tombe sur nous. Et ça tombe bien, aussi on en profite pour demander le chemin de l'hôtel. Sont très aimables avec les gringos les carabineros... plus qu'avec les opposants du temps de Pinochet.
Antofagasta, le bord de mer, son Mall, centre commercial sans intérêt, ses tours d'habitation, plus ou moins récentes mais pas pour les pauvres. Plus on s'éloigne plus ça grimpe et plus les baraques sont basses et pauvres... Le centre historique se résume à 1 ou 2 bâtiments de la gare près du port... De là partent les trains pour l'Argentine et la Bolivie, les salpêtrières, Chacabuco, Pampa Union. Y'a moi que ça fait rêver. Les pauvres viennent laver les pare-brises aux feux, les plus jeunes dansent le "smurf" ou jonglent devant les caisses des riches d'Anto coincés dans les embouteillages du bord de mer... Il est 19h, les rues se vident.
Le soir on a bouffé un hamburger géant à la mode chilienne, avec plein d'avocats dedans, c'est très intéressant Antofagasta. Demain matin direction Iquique, toujours sans intérêt, mais les 400 bornes de route valent le coup d'oeil.
Antofagasta.
Je m'y étais déjà arrêté entre 2 bus il y a longtemps, étape entre Santiago et Calama ou Arica. Désert d'Atacama. Dans mon souvenir, le matin en arrivant du Sud, la vue plongeante sur la ville... sans intérêt comme patelin, des tours, des plages, un port. Mais j'avais apprécié quand même, avant l'arrivée, le désert immense, aride, sec... l'Atacama quoi. J'ai découvert cette première fois que l'Atacama est un plateau. Une mince bande côtière de quelques centaines voire quelques mètres de large, très aride, et on grimpe sec vers le désert lui même.
Comme avec la Moujikette on n'est plus des jeunots on se l'est joué "grand luxe" cette année... Avion de Santiago à Anto, location d'une bagnole, hôtel grand standing (mais à 45€ la nuit...). J'avais demandé un GPS pour la bagnole, y'a pas, la Moujikette sait autant se servir de son smartphone que moi une soucoupe volante. Et j'ai pas de smartphone... On fera sans, à l'ancienne, demander, panneaux routiers, soleil...
Trajet de l'aéroport à l'hôtel... Première "arrestation" par les carabineros... Y'a Pedro qui veut apprendre à Hernando comment contrôler un totomobiliste, ça tombe sur nous. Et ça tombe bien, aussi on en profite pour demander le chemin de l'hôtel. Sont très aimables avec les gringos les carabineros... plus qu'avec les opposants du temps de Pinochet.
Antofagasta, le bord de mer, son Mall, centre commercial sans intérêt, ses tours d'habitation, plus ou moins récentes mais pas pour les pauvres. Plus on s'éloigne plus ça grimpe et plus les baraques sont basses et pauvres... Le centre historique se résume à 1 ou 2 bâtiments de la gare près du port... De là partent les trains pour l'Argentine et la Bolivie, les salpêtrières, Chacabuco, Pampa Union. Y'a moi que ça fait rêver. Les pauvres viennent laver les pare-brises aux feux, les plus jeunes dansent le "smurf" ou jonglent devant les caisses des riches d'Anto coincés dans les embouteillages du bord de mer... Il est 19h, les rues se vident.
Le soir on a bouffé un hamburger géant à la mode chilienne, avec plein d'avocats dedans, c'est très intéressant Antofagasta. Demain matin direction Iquique, toujours sans intérêt, mais les 400 bornes de route valent le coup d'oeil.
[ Dernière édition du message le 20/08/2019 à 18:27:52 ]
zekragash
16722
Membre d’honneur
Membre depuis 19 ans
926 Posté le 20/08/2019 à 19:27:11
J'adore tes posts sans intérêt AS
Si t'en a d'autre avec un peu moins d'intérêt, n'hésite pas
Si t'en a d'autre avec un peu moins d'intérêt, n'hésite pas
Anonyme
9585
927 Posté le 20/08/2019 à 19:56:26
Citation :
Si t'en a d'autre avec un peu moins d'intérêt, n'hésite pas
j ai bien peur qu il n hésite pas un instant.
Anonyme
17824
928 Posté le 20/08/2019 à 23:42:27
Antofagasta-Iquique. 400 bornes par la route côtière. Déjà fait il y a longtemps, en bus... et je m'étais endormi en matant Matrix doublé en espagnol. Intéressant, non ?
Des villes portuaires déglinguées, sales et polluées, Mejillones et Tocopilla. Des villages, des hameaux... de pécheurs, de ramasseurs d'algues, perdus au milieu de rien, tous les 10 kilomètres au plus, d'improbables stations balnéaires popus. On ne sait d'où viennent eau et électricité. Ni d'où viennent les habitants, où ils envoient les enfants à l'école, où ils font les courses. L'Atacama du bord de mer. La route est au pied du plateau, elle serpente dans le minéral, on devine ou on longe, ça dépend, le Pacifique, gris-bleu, les vagues s'échouent sur quelques plages ou s'éclatent sur les rochers. Belle route, panneaux partout, lignes blanches continues et pointillés tout le long, stratégique. Des ports, au milieu de rien, une usine, un môle... et à quelques encablures plein de cargos, navires citerne... C'est minéral, c'est du minerai, c'est l'Atacama. On en prend plein les mirettes, le temps oscille entre ciel bleu et nuages bas, gris. On a faim, on s'arrête dans un de ces villages à l'air abandonné. C'est les vacances d'hiver, les familles viennent là se reposer, d'où viennent-elles ? Probablement d'Iquique... ou de plus haut sur le plateau, Pozo Almonte... une ville toutes les 150 bornes. Un paquet de chips, une bouteille de flotte, une longue promenade digestive avant de repartir. C'était d'une infinie banalité... on s'est régalé. Pas de chips mais de l'ambiance, du paysage. Iquique est sans intérêt. Mais le 21 décembre 1907 il s'y est passé un des évènements les plus tragiques de l'histoire du Chili.
2600 morts, hommes, femmes, enfants. Fauchés en quelques minutes par les rafales de mitrailleuses de l'armée chilienne. Les mineurs en grève de toute la région venaient avec femmes et enfants demander des conditions de travail décentes. Ils étaient hébergés dans une école, Santa Maria, où fût perpétré le massacre. Cet évènement est nommé au Chili sous le nom évocateur de "La matanza de la escuela Santa Maria".
Pour "alléger" ce propos, Hernan Rivera Letelier en a tiré un sublime et très sobre roman "Les fleurs noires de Santa Maria".
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Demain épisode passionnant où nous mangeons des empanadas au fromage dans un resto routier à côté du Rio Loa, entre Iquique et Putre. De rien.
Des villes portuaires déglinguées, sales et polluées, Mejillones et Tocopilla. Des villages, des hameaux... de pécheurs, de ramasseurs d'algues, perdus au milieu de rien, tous les 10 kilomètres au plus, d'improbables stations balnéaires popus. On ne sait d'où viennent eau et électricité. Ni d'où viennent les habitants, où ils envoient les enfants à l'école, où ils font les courses. L'Atacama du bord de mer. La route est au pied du plateau, elle serpente dans le minéral, on devine ou on longe, ça dépend, le Pacifique, gris-bleu, les vagues s'échouent sur quelques plages ou s'éclatent sur les rochers. Belle route, panneaux partout, lignes blanches continues et pointillés tout le long, stratégique. Des ports, au milieu de rien, une usine, un môle... et à quelques encablures plein de cargos, navires citerne... C'est minéral, c'est du minerai, c'est l'Atacama. On en prend plein les mirettes, le temps oscille entre ciel bleu et nuages bas, gris. On a faim, on s'arrête dans un de ces villages à l'air abandonné. C'est les vacances d'hiver, les familles viennent là se reposer, d'où viennent-elles ? Probablement d'Iquique... ou de plus haut sur le plateau, Pozo Almonte... une ville toutes les 150 bornes. Un paquet de chips, une bouteille de flotte, une longue promenade digestive avant de repartir. C'était d'une infinie banalité... on s'est régalé. Pas de chips mais de l'ambiance, du paysage. Iquique est sans intérêt. Mais le 21 décembre 1907 il s'y est passé un des évènements les plus tragiques de l'histoire du Chili.
2600 morts, hommes, femmes, enfants. Fauchés en quelques minutes par les rafales de mitrailleuses de l'armée chilienne. Les mineurs en grève de toute la région venaient avec femmes et enfants demander des conditions de travail décentes. Ils étaient hébergés dans une école, Santa Maria, où fût perpétré le massacre. Cet évènement est nommé au Chili sous le nom évocateur de "La matanza de la escuela Santa Maria".
Pour "alléger" ce propos, Hernan Rivera Letelier en a tiré un sublime et très sobre roman "Les fleurs noires de Santa Maria".
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Demain épisode passionnant où nous mangeons des empanadas au fromage dans un resto routier à côté du Rio Loa, entre Iquique et Putre. De rien.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
929 Posté le 21/08/2019 à 07:17:16
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
9585
930 Posté le 21/08/2019 à 08:02:11
Citation :
Demain épisode passionnant
Citation :
où nous mangeons des empanadas au fromage dans un resto routier à côté du Rio Loa, entre Iquique et Putre.
Citation :
De rien.
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