Sujet Le Pub de l'Amérique Latine
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tu peux essayer de surfer sur les anacondas
chapolin
10293
Drogué·e à l’AFéine
Purée, sacrées beaux paysages 
Bien que certaines montagnes soient un peu trop centrées
Bien que certaines montagnes soient un peu trop centrées
dana12
17912
Drogué·e à l’AFéine
Et les rencontres avec les locaux (locos* ?), ça se passe comment ?
* je ne suis pas du tout hispanophone, à part "ola, cerveza por favor !", mais loco, je sais ce que ça signifie, mais depuis peu, affranchi pour le coup par ma sparring partner : dans un Lucky Luke, qui se déroule pas loin du Mexique, une autochtone râle sur les dalton, je crois, et les traitent de "gringos locos" en se tapant le doigt sur la tempe. Et je me traduisais dans ma ford intérieur "les gringos du coin...toc-toc". Mais j'ai tout de même demandé, lors d'une relecture récente à ma sparring partner, experte en langues diverses-z-et étrangères. Et j'ai pigé ma méprise, et enfin compris "Ballade pour un fou" de Julien Sombre
), ça se passe comment ?* je ne suis pas du tout hispanophone, à part "ola, cerveza por favor !", mais loco, je sais ce que ça signifie, mais depuis peu, affranchi pour le coup par ma sparring partner : dans un Lucky Luke, qui se déroule pas loin du Mexique, une autochtone râle sur les dalton, je crois, et les traitent de "gringos locos" en se tapant le doigt sur la tempe. Et je me traduisais dans ma ford intérieur "les gringos du coin...toc-toc". Mais j'ai tout de même demandé, lors d'une relecture récente à ma sparring partner, experte en langues diverses-z-et étrangères. Et j'ai pigé ma méprise, et enfin compris "Ballade pour un fou" de Julien Sombre
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 24/08/2019 à 08:06:38 ]
Anonyme
17945
Pas de problème... je parle espagnol, connais bien ces régions, leurs mentalités, leur histoire... le seul problème est qu'on perd du temps à papoter. Les Aymaras ne cherchent pas beaucoup le contact avec le touriste. Sur les villages de l'Altiplano ils peuvent en vivre un peu mais il ne faut pas à s'attendre à un accueil façon Vahiné. Je l'ai remarqué depuis longtemps, ils maintiennent une certaine distance. Ça a surpris la Moujikette. Ça ne nous a pas empêché d'avoir en certains endroits de longues, très longues discussions avec des gens du coin. Connaitre l'histoire des régions traversées est un excellent passeport pour les rencontres... y'a le foot aussi mais ça limite la portée des propos. A propos de l'Altiplano ou de certaines régions du Guatemala et du Mexique, ne pas oublier que l'espagnol n'est pas la langue natale des indigènes (j'aime pas ce terme mais il est éloquent), souvenirs de mômes dans des villages, on essayait de se comprendre mutuellement ça les faisait marrer. Une gamine en Bolivie, 5 piges à tout casser, je lui demande son nom, elle me regarde interloquée du genre "qu'est-ce qu'il me vaut çui là" avant de me causer en Aymara, de se marrer et d'aller chercher ses parents... Y'a un gringo qui s'est paumé, je comprends rien à ce qu'il me raconte.
Bref, des régions isolées, oubliées de l'état sauf pour les ressources minières ou agricoles, un racisme toujours existant (au Guatemala c'est un enfer) même s'il semble qu'il y ait des progrès dans certains coins (Bolivie ou Paraguay). En tant que touriste on ne peut oublier que nous sommes les blancs, ceux qui ont colonisé, massacré et qui aujourd'hui exploitent les ressources, ont les moyens d'aller s'y promener quand beaucoup sur place n'auraient pas assez d'une vie de boulot pour se payer un billet d'avion pour Paris. Donc oui, il y a une distance, pour la réduire c'est au touriste de faire des efforts (même si je ne l'ai jamais vécu comme un effort) en s'intéressant aux culture et histoire locale en parlant ne serait-ce que quelques mots d'espagnol. Ne pas espérer des attractions genre Jet-Ski sur le Titicaca (je l'ai entendu...), en ne gueulant pas contre les gens du coin parce que le bus a 3 heures de retard, que les locaux ne parlent pas le Texan, qu'il n'y a pas de boite de nuit au fin fond d'un patelin du Nicaragua... bref accepter que passer des heures dans un village paumé sans intérêt c'est mieux que de se faire chier dans le métro. Faut parfois prendre sur soi parce qu'on est l'attraction, avoir une bonne dose d'auto-dérision et se traiter soi même de gringo, ça les fait marrer et vite ça facilite le contact.
Voilà pour les généralités... cette année de longues discussions sur la dictature de Pinochien, le Chili en général, le développement, la vie du village...
Les Aymaras ne cherchent pas beaucoup le contact avec le touriste. Sur les villages de l'Altiplano ils peuvent en vivre un peu mais il ne faut pas à s'attendre à un accueil façon Vahiné. Je l'ai remarqué depuis longtemps, ils maintiennent une certaine distance. Ça a surpris la Moujikette. Ça ne nous a pas empêché d'avoir en certains endroits de longues, très longues discussions avec des gens du coin. Connaitre l'histoire des régions traversées est un excellent passeport pour les rencontres... y'a le foot aussi mais ça limite la portée des propos. A propos de l'Altiplano ou de certaines régions du Guatemala et du Mexique, ne pas oublier que l'espagnol n'est pas la langue natale des indigènes (j'aime pas ce terme mais il est éloquent), souvenirs de mômes dans des villages, on essayait de se comprendre mutuellement ça les faisait marrer. Une gamine en Bolivie, 5 piges à tout casser, je lui demande son nom, elle me regarde interloquée du genre "qu'est-ce qu'il me vaut çui là" avant de me causer en Aymara, de se marrer et d'aller chercher ses parents... Y'a un gringo qui s'est paumé, je comprends rien à ce qu'il me raconte. Bref, des régions isolées, oubliées de l'état sauf pour les ressources minières ou agricoles, un racisme toujours existant (au Guatemala c'est un enfer) même s'il semble qu'il y ait des progrès dans certains coins (Bolivie ou Paraguay). En tant que touriste on ne peut oublier que nous sommes les blancs, ceux qui ont colonisé, massacré et qui aujourd'hui exploitent les ressources, ont les moyens d'aller s'y promener quand beaucoup sur place n'auraient pas assez d'une vie de boulot pour se payer un billet d'avion pour Paris. Donc oui, il y a une distance, pour la réduire c'est au touriste de faire des efforts (même si je ne l'ai jamais vécu comme un effort) en s'intéressant aux culture et histoire locale en parlant ne serait-ce que quelques mots d'espagnol. Ne pas espérer des attractions genre Jet-Ski sur le Titicaca (je l'ai entendu...), en ne gueulant pas contre les gens du coin parce que le bus a 3 heures de retard, que les locaux ne parlent pas le Texan, qu'il n'y a pas de boite de nuit au fin fond d'un patelin du Nicaragua... bref accepter que passer des heures dans un village paumé sans intérêt c'est mieux que de se faire chier dans le métro. Faut parfois prendre sur soi parce qu'on est l'attraction, avoir une bonne dose d'auto-dérision et se traiter soi même de gringo, ça les fait marrer et vite ça facilite le contact.
Voilà pour les généralités... cette année de longues discussions sur la dictature de Pinochien, le Chili en général, le développement, la vie du village...
[ Dernière édition du message le 24/08/2019 à 09:38:02 ]
Lola Tance
12028
Drogué·e à l’AFéine
zekragash
16716
Membre d’honneur
Tin un beau lac comme ça et pas une planche à voile ? 
Anonyme
17945
Parinacota, le village... Comme Putre et Socorama, lien historique entre Altiplano et Pacifique. Pré-incaïque, Camino del Inca, Espagnols et aujourd'hui à quelques kilomètres d'une route internationale. Un village à l'architecture coloniale 16ème siècle, adobe et tôle ondulée. Vide... quelques panneaux indiquent qu'une tentative d'accueil de touristes a eu lieu. Resto, hôtel, à l'abandon. On se promène... Une échoppe de souvenirs. Mamie a pas envie de causer, s'pas grave. Achat de quelques babioles. On demande s'il y a des chiottes publics... Oui, plus loin, attenant à une maison. Sommaire, propre, une tirelire au dessus de la chasse d'eau, une affichette incitant à lâcher quelques Pesos pour l'achat du PQ et l'entretion du lieu. Les quelques habitants, quand ils ont là, vivent d'élevage, tissage de laine de lama et alpaga. Une piste pour Visvire, Tripartito. Volcans, lac, terrain de foot, cimetière, antennes, épaves de voitures, église.
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Descente pour Putre, demain départ Pisagua... je ne connais pas ce patelin. Sans intérêt disent les Routard et autres guides, alors ça promet.
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Descente pour Putre, demain départ Pisagua... je ne connais pas ce patelin. Sans intérêt disent les Routard et autres guides, alors ça promet.
chapolin
10293
Drogué·e à l’AFéine
Superbes photos, çà donne envie d'aller s'y balader
zekragash
16716
Membre d’honneur
Oui tu connais notre intérêt pour les lieux sans intérêt que tu visites
Alors on est prêts pour la suite
Alors on est prêts pour la suite
dana12
17912
Drogué·e à l’AFéine
Citation de zekragash :
Tin un beau lac comme ça et pas une planche à voile ?
tu peux essayer de surfer sur les anacondas
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
sonicsnap
76701
AF, je suis ton père
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