ORTF, Streaming, Podcast, avez-vous un avis radiodiffusé ?
- 100 réponses
- 18 participants
- 4 182 vues
- 15 followers
a.k.a
Ici c'est pour la radio : les émissions que vous adoriez plus jeunes, les cultures radiophoniques en général, des podcasts que vous voulez partager, voire un espace de réflexion sur ce singulier média qu'est la radio à l'ère du numérique.
Je vous rends l'antenne.
a.k.a
Radio et nouveaux chiens de garde, un montage édifiant de l'intervention de Duflot chez Elkabbo :
L'article ici : http://www.acrimed.org/article4635.html
[ Dernière édition du message le 20/04/2015 à 17:51:30 ]
Anonyme
ça donne vite le mal de mer. de "grands journalistes" qui entre autre défendent la logique des partis contre celle d'un programme, chapeau !
a.k.a
Anonyme
elle savait plus ou moins à quoi s'attendre (c'est Europe1) ; mais c'est dur de renoncer aux grands médias...
a.k.a
Anonyme
acrimed a eu bien raison d'en faire un cas d'école, c'est en effet très très bas.
a.k.a
Un peu plus éloigné de la radio et en lien avec Acrimed (Salingue est un membre actif de l'asso), voir ce papier sur le livre de Val, ex prez de France Inter. Dans le genre péremptoire, monsieur se pose là : https://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/04/la-methode-val-arrogance-caricatures.html
MaxTrö, tu en vends beaucoup/ça fait causer dans la boutique ?
Anonyme
le canard en parle notamment parce que le journal est visé pour une histoire qui s'est avérée fausse, comme Val l'a reconnu.
Val défend la thèse qu'un bon directeur de journal peut sauver une mauvaise équipe de journalistes (et inversement que de bons journalistes ne suffisent pas à faire un bon journal si le chef est pas bon !). Val, un autre cas d'école...
a.k.a
Mensonges ? Oui. Comme dans le cas des accusations portées contre Le Canard Enchaîné, lors d’un passage du livre où, une fois de plus, Philippe Val relate une « petite histoire personnelle » supposée illustrer un propos plus général, en l’occurrence au sujet des dérives de certains médias. L’ex-directeur de France Inter explique ainsi[20] que Le Canard Enchaîné aurait, en 2013, « repris sans les vérifier » les termes d’un tract syndical s’en prenant à Philippe Val, termes qui « évidemment, sont des inventions ». Et d’asséner un coup de marteau-piqueur au Canard : « Le Canard Enchaîné est informé de son erreur, aisément vérifiable. Et que croyez-vous qu’il arriva ? Que Le Canard fit un démenti en lieu et place de sa diffamation ? Ce temps est révolu. Aucun démenti. Jamais ».
Et pour cause. On apprend en effet dans Le Canard Enchaîné du 15 avril 2015 que « l’écho n’a jamais existé que dans l’imagination de Philippe Val », en d’autres termes que l’histoire a été inventée de toutes pièces. Convaincu publiquement de son erreur, Philippe Val a depuis présenté des excuses et expliqué que « correction sera apportée au prochain tirage [du livre] ». Dont acte. Mais lorsque l’on prétend, comme il le fait dans le dernier chapitre de son livre, donner des leçons de responsabilité, de déontologie et de rigueur aux journalistes, ça la fout mal.
Et, au fur et à mesure que l’on avance dans le livre, Philippe Val ne s’encombre plus de détails, et c’est de manière implicite qu’il fait référence à son propre génie : « Si, par exemple, dans la rédaction d’un organe d’information, il n’y a que des bons journalistes et un mauvais directeur, le journal ne sera jamais bon. Une rédaction constituée de journalistes moyens, mais dotée d’un très bon directeur, produira au contraire un bon journal, et les journalistes progresseront. L’idéal, bien sûr, étant d’avoir de bons journalistes et un bon directeur »[5]. Comme Philippe Val ?
Il se touche aussi à propos de Siné :
Oublis ? Oui. Et ils sont nombreux. On retiendra ici l’exemple de « l’affaire Siné », que Philippe Val relate pour illustrer l’idée selon laquelle pour le « sociologisme », « la réalité doit se conformer à ce que l’on pense » : « Du jour où, avec l’accord de la rédaction de Charlie, j’ai licencié Siné pour une chronique dont j’avais jugé inacceptable la coloration antisémite, le "journalisme médias", chambre d’écho fidèle du sociologisme, a décrété que j’étais passé dans le camp du mal. Et lorsque l’on est rangé dans ce camp, tous les coups sont permis, et surtout, impunis, car je répugne à traîner un journal devant les tribunaux »[18].
Ce qu’oublie de préciser Sigmund Philippe Val au sujet de « l’affaire Siné », c’est que le TGI de Paris a, par un jugement rendu le 30 novembre 2010, condamné Charlie Hebdo[19] pour licenciement abusif, déclarant notamment « [qu’]il ne peut être prétendu que les termes de la chronique de Maurice Sinet sont antisémites, (…) ni que celui-ci a commis une faute en les écrivant ». Voilà qui explique peut-être pourquoi Philippe Val, en l’espèce, « répugne à traîner un journal devant les tribunaux ». Et voilà qui fait tache lorsque l’on prétend que c’est pour « l’autre » que « la réalité doit se conformer à ce que l’on pense »…
Bref...
Traumax
- < Liste des sujets
- Charte