Les free parties: vous en pensez quoi?
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E*t
breed
lol
Lux
breed
M'en fou de la dope moi, je dis juste que des freeteux non dopés c'est possible.
Lux
Anonyme
Citation : les free c pas un prob' de dope mais de musique!!
pas d'accord... c'est un problème de dope ET de musique ET d'attitude. En fait dans mon cas c'est un rejet global
breed
Anonyme
khaledo
un petit bédo quand t'as le micro c'est pas fandjo et c'est juste ce qu'il faut
Une petite bière pas la misère un peu trop amère garde trop les pieds sur terre
Ok ok...
khaledo
Ce n'est peut-être pas la faute des free mais disons que ce genre d'évènement rend accessible, à n'importe quelle personne présente, tout et n'importe quoi. Maintenant le débat est stérile sur ce site car je ne crois pas qu'il y ait de dealer de dope en puissance ici... Allons plutôt sur fr.droguifanzine.com où y'a un sujet qui parle de ça ;)
Comment voulez-vous éviter ça? En même temps les dealers ne sont pas cons... Quoi qu'on en dise, même si certains sont de magnifiques exemples de "la fête sans alcool est plus folle", on ne peut nier que la majeure partie du public des free est défoncée. Quand on ne parle que de spliff c'est gentillet.
Le dealer il a, juste pour lui, dans un seul lieu, regroupé tous les toxos qu'il lui faut, il va pas se faire chier!
Il est déjà dealer alors les états d'âme il se les carre DTC comme dirait l'autre.
Alors que médecin du monde soit là ça me rassure. Au moins ils ne se voilent pas la face, et ils sont sur le terrain, là où il faut. S'ils distribuent des seringues, tant mieux aussi !
Euh par contre, si vous voulez un acide c'est le moment les gars!
mexique1
tiens je vais jeter de l'huile sur le feu :
Citation : Drogue: émergence d'une population d'usagers plus jeunes et marginalisés
PARIS (AFP) - Les structures françaises d'accueil de toxicomanes ont constaté en 2003 l'émergence d'une population d'usagers de drogue plus jeune, dont la marginalisation sociale est encore plus importante que chez leurs aînés, selon une étude publiée vendredi.
Dans son cinquième rapport TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues), l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) décrit ces "nouvelles populations", reçues dans des centres de soins, des boutiques d'échanges de seringues, ou rencontrées dans des squats ou des "lieux festifs".
Selon ces observations de terrain, "il semblerait qu'un rajeunissement des populations soit en cours".
Le rapport détaille trois composantes à ce phénomène: des jeunes "fortement marqués par la culture techno, revendiquant certaines formes de marginalité et en particulier le nomadisme", "des personnes en rupture avec leur famille" et d'autres "récemment immigrées provenant notamment de l'est de l'Europe", Russes, Géorgiens ou Polonais qui forment des "cercles fermés".
A Bordeaux, un observateur évoque des "jeunes gens qui vivent en squat"; à Lyon, ce sont des "SDF new-age", "groupes de jeunes, parfois mineurs, de plus en plus visibles", "gamins paumés" qui ont comme seul projet la "survie en tribu". Un Parisien évoque "des zonards, nomades ou en errance, vivants dans des squats ou des camions, qui auraient débuté leur carrière de consommateurs très précocement dans des milieux festifs".
Ces jeunes, selon le rapport TREND, vivent "dans une situation de souffrance sociale encore plus importante". Les 15-24 ans, qui représentent 26% de la population reçue dans les structures participant à l'enquête, comptent pour près de la moitié (45%) des personnes privées de couverture sociale".
"Plus de six sur dix déclarent vivre dans un logement précaire (22%) ou n'avoir aucun logement (39%)" et "plus d'un tiers (37%) ne dispose d'aucune ressource", contre 8% des plus de 25 ans, âge minimal pour bénéficier du RMI.
Cette évolution est d'autant plus inquiétante que ces populations, réticentes à se rendre dans des structures d'aide, "pourraient n'être qu'une petite partie visible". "Ces populations ont du mal à se reconnaître dans des structures plus anciennes", relève Pierre-Yves Bello, responsable de l'étude.
Ces usagers ont des modes de consommation spécifiques. Les 15-24 ans consomment plus de stimulants et d'hallucinogènes et moins d'opiacés, notamment d'héroïne, que leurs aînés. Ainsi, au cours du mois écoulé, 59% ont pris de l'ecstasy (23% chez les plus de 25 ans), dont la consommation "hors de tout contexte festif" progresse. Le constat vaut pour la cocaïne en poudre (42% contre 33%), les champignons hallucinogènes (30% contre 9%) et le LSD (23% contre 7%).
Le mode de prise des stupéfiants, quels qu'ils soient, est également différent: les 15-24 ans sniffent plus que les usagers plus âgés (57% contre 28%) et s'injectent moins (28% contre 40%).
Cependant, des observateurs ont relevé localement des comportements qui vont à l'encontre de ce constat global: un Parisien relève une "véritable montée de l'injection" chez des "jeunes en rupture de ban, très abîmés sur le plan sanitaire".
Il y a un "changement de perception de l'injection avec l'attrait pour les comportements plus destroy", relève un autre. A Rennes, l'"injection augmente dans les milieux festifs".
Les contaminations virales relevées chez les 15-24 ans restent moins fréquentes (6% pour le sida, 17% pour l'hépatite C et 3% pour l'hépatite B). Mais c'est aussi parce qu'ils se font moins dépister (environ un jeune sur deux).
Le rapport est disponible sur le site de l'OFDT ( https://www.ofdt.fr ).
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