[SONDAGE] Pour ou contre la Corrida ?

Il ne voulait pas qu'on doute de la taille de ses couilles.

Évoquer le fait que la corrida est une tradition, alors on n'y touche pas, c'est quand même le pire argument qui soit.
On est au 21eme siècle et on doit pas remettre les traditions en cause?
Le droit de cuissage, me semble bien que c'était une tradition, donc c'est cool, allez-y, les patrons, violez vos ouvrières!

En réalité, nul n'a jamais retrouvé mention de cet usage dans le droit positif français, ni dans les coutumes de France, ni dans les archives publiques du contentieux civil ou fiscal7. Au contraire, on trouve des condamnations de seigneurs punis pour avoir abusé de leur position d'autorité pour commettre des abus sexuels8. Ce mythe du droit de cuissage est peut-être emprunté au rite du mariage par procuration9.

C'est surtout qu'il y aurait pas grand monde pour perdre son temps a défendre l'indéfendable (sans en être partisan, évidemment).

Et pourtant l'avocat du diable aura toujours meilleur gout qu'une hostie consacrée

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Hors sujet :

Nota bene.
Je m'incline devant la combativité de Ya Hosna, qui prend sur lui de tenter de trouver des excuses à quelque chose dont il n'est pas forcément partisan au départ - et c'est pas faute de l'avoir rappelé. Grâce à cela, il a pris des seaux de merde sur la tronche par paquets, mais il est toujours là et lève toujours la tête. Sincèrement bravo à toi Ya Hosna, non pour le combat que tu mènes mais pour l'abnégation dont tu fais preuve ; y a sincèrement peu de gens qui te suivraient sur ce chemin.

Je te renvoie, cyar, à l'article wiki sur le droit de cuissage

il n'y a personne pour se demander pourquoi cela persiste encore aujourd'hui,

La corrida est nécessaire pour pouvoir perpétuer l'exception française, celle qui punit Joey-Starr-le-rebeuh lorsqu'il met un coup de poing public à un singe, mais autorise-Sébastien-Castella-le-blanc à être la vedette d'un spectacle de mise à mort payant.
Que je sache, la corrida ne fait pas partie de la culture française. Les mots utilisés dans le vocabulaire ne sont pas issus du nôtre, à moins que je me trompe. C'est une tradition importée, à moins que je me trompe.
Mais à la différence notable de certaines pratiques-religieuses-encore-non-tolérées-officiellement chez nous, elle a malheureusement un poids économique irréfutable. Il faudrait peut-être commencer par là, en partant du principe qu'il y a peu de ferias où il n'y ait pas ivresse sur la voie publique (autre chose condamnée PAR les textes).
Les autres devraient donc mettre en place des "semaines du déclitorissage" voire des "séances de multi femmage" publiques, avec excision payante, loterie d'esclaves sexuelles appelables "femmes", foire aux harems démontables et transportables et aux draps-housse-à-grillage, buvettes accompagnées d'épandage de vomi sur la voie publique. Ils auraient des chances de faire accepter leurs "atouts culturels" et faire partie de l'exception, au titre des traditions, comme c'est le cas pour la corrida. Il faudrait juste trouver quelques villes exemple, comme Palavas avec une "tradition ininterropue depuis 1972".

il n'y a personne pour se demander pourquoi cela persiste encore aujourd'hui, ou pour voir autre chose dans les personnes intéressées - je maintiens, quelques millions

Le foie gras, les cuisses de grenouille

la souffrance lors du gavage, éventuellement

Pour les grenouilles, c'est une tradition culinaire

Je pense qu'il y a suffisamment de fachos en Europe pour expliquer ce phénomène.

Pendant la guerre civile les toreros ont une position semblable à celle de leurs compatriotes à savoir, qu'ils se divisent selon la zone géographique où ils se trouvent119. Ils se conforment à l'attitude générale : El Niño de la Palma, Cagancho, Luis Gómez Calleja « El Estudiante » défilent, poing levé, aux accents de L'Internationale. Le 30 août à Madrid El Gallo et Chicuelo, qui ne toréent plus ni l'un ni l'autre, doivent participer à une fiesta en faveur du Secours rouge119,120. Dans les zones encore contrôlées par la République on fait le paseo en chantant "L'Internationale", dans les autres en chantant Cara al sol. Certains toreros changent plusieurs fois de position. Le 29 août 1936, Domingo Ortega torée à Valence pour les milices populaires et « brinde » un taureau au comité exécutif de la République ; le 24 mai 1939, il participera à Madrid à la « corrida de la victoire » organisée pour fêter la victoire de Franco, en compagnie de Pepe Bienvenida119,120.

Il n'est pas certain que les toreros, dans leur majorité, aient défendu une opinion quelconque. Marcial Lalanda s'est tourné du côté de la Phalange121 parce que plusieurs membres de sa famille avaient été assassinés par les milices républicaines122. Domingo Ortega est passé volontairement en zone franquiste par intérêt personnel121, tout comme Vicente Barrera, grand-père du matador Vicente Barrera123. Pour les opinions républicaines, on connaît celles de la torera Juanita Cruz obligée de s'exiler en Amérique latine, le matador navarrais Saturio Torón, et d'autres toreros moins connus. En 1937, des matadors s'exilèrent provisoirement : Juan Belmonte, malgré ses amitiés républicaines, a préféré vivre un temps au Portugal, et Cagancho est parti définitivement au Mexique,122,119. Si les tribunaux franquistes ont exécuté un certain nombre de toreros (banderilleros pour la plupart)121, les républicains firent aussi des victimes parmi les ganaderos (éleveurs) considérés comme fascistes, tel le duc de Veragua, Argimiro Pérez-Taberno, Tomás Murube124.